Show item record

dc.contributor.advisorBibeau, Gilles
dc.contributor.advisorVissandjée, Bilkis
dc.contributor.authorMouchingam Mefire, Laurentine
dc.date.accessioned2018-06-08T18:20:54Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-06-08T18:20:54Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2016-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20435
dc.subjectAnthropologiefr
dc.subjectEthnologiefr
dc.subjectAnthropologie des politiques publiquesfr
dc.subjectAnthropologie de genrefr
dc.subjectPolitiques publiquesfr
dc.subjectGouvernancefr
dc.subjectGouvernance traditionnellefr
dc.subjectFemmesfr
dc.subjectGenrefr
dc.subjectFemmes d’Afriquefr
dc.subjectLeadership fémininfr
dc.subjectCamerounfr
dc.subjectAfrique Subsahariennefr
dc.subjectAnthropologyfr
dc.subjectEthnologyfr
dc.subjectAnthropology of public policiesfr
dc.subjectAnthropology of genderfr
dc.subjectPublic policiesfr
dc.subjectGovernancefr
dc.subjectTraditional governancefr
dc.subjectWomenfr
dc.subjectGenderfr
dc.subjectWomen in Africafr
dc.subjectFemale leadershipfr
dc.subjectCameroonfr
dc.subjectSubSaharan Africafr
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)fr
dc.titlePolitiques publiques, programmes et projets sensibles au genre : cas de la communauté Mandjara au Camerounfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLe regard sur «l’histoire des femmes en Afrique» semble graduellement se tourner vers un nouveau paradigme. Les nouvelles approches imposeraient-elles qu’une perspective genre soit immanquablement abordée? Il faut dire cependant que la frontière est ténue entre les deux postures épistémologiques à savoir celle qui affirme d’emblée poser le regard sur «l’histoire des femmes» et celle qui déclare incontinent son intérêt pour les «perspectives de genre». En effet, des passerelles heuristiques permettent d’écrire l’histoire des femmes tout en posant un questionnement en termes de genre. La recherche, aujourd’hui, encourageant d’approfondir les connaissances spécifiques sur les femmes en Afrique dans tous les domaines (santé, éducation, économie, politique, droit), plusieurs études récentes abordent la question des femmes avec une perspective genre. C’est dans ce sillage que s’inscrit la présente thèse ayant aussi pour optique de soutenir que le regard sur les femmes ne soit dissocié de celui sur le genre. La posture épistémologique que choisit d’adopter cette thèse, à savoir poser un regard sur les femmes avec une sensibilité genre, invite à reconsidérer les logiques dichotomiques qui sous-tendent l’approche heuristique entre hommes et femmes, politique et social, privé et public, dominants et dominés. Néanmoins nous n’entrons pas dans le sillage des recherches qui, réfutant la dichotomie véhiculée par la notion de genre, imposent de considérer les transgenres, les travestis, les hermaphrodites. C’est au prisme du genre que nous avons examiné les processus de construction des identités masculines et féminines, la mobilisation féminine, les phénomènes sociopolitiques, la relation au corps. Nous avons considéré plusieurs déterminants sociaux tels que l’âge, la classe sociale, la catégorie socio-professionnelle, le milieu de vie (urbain, semi-urbain et rural), le niveau d’éducation (lettré et illettré). Nous pensons bien avoir pu pointer les cohérences qui ressortent des trois articles de la présente thèse traitant d’aspects complémentaires par les sujets abordés. En plus d’examiner la place et l’action des femmes dans leur diversité, nous analysons les constructions idéologiques qui assignent aux femmes et aux hommes des rôles précis. Ce processus met en évidence l’impact différencié des politiques et des situations selon le statut de l’individu et les diverses facettes de son identité. Les trois articles s’imbriquent dans l’articulation de cette thèse qui se place donc dans cette perspective affirmée d’adopter la réflexion sur les questions des femmes avec une sensibilité genre. Cette réflexion est ici appliquée au continent africain à travers des thématiques variées qui participent à la richesse et au renouvellement des approches sur l’Afrique. Les interrogations qui courent à travers les analyses sont organisées en deux (2) thématiques. La première, sous le titre de «Genre : identités et gouvernance (traditionnelle), politiques publiques et mobilisation féminine», est une analyse de la construction de l’identité et de la gouvernance au féminin chez les Mandjara du Cameroun; elle pose aussi un regard sur la dynamique associative et son impact sur l’appropriation (ou non) des politiques publiques. La deuxième, sous le titre de «Genre, politiques publiques et santé : la santé comme lieu d’appréhension de la PNGC », est un examen de la compréhension et de l’interprétation de l’énoncé de la PNGC sur la santé. Le modèle non classique d’une thèse par articles est celui qui a été adopté par le présent ouvrage qui est structuré ainsi qu’il suit. La première partie est une description du cadre conceptuel de la recherche. Elle compte une introduction incluant les motivations, les intérêts et le contexte de la recherche. Le chapitre 1 suit avec une analyse critique de la littérature exposant les définitions des concepts et les diverses postures épistémologiques sur les questions des femmes et sur celles de genre. Le chapitre 2 présente un état des lieux et une problématisation en identifiant les objectifs de la recherche. Le chapitre 3 conclut cette première section avec la méthodologie qui répond à la question éthique, décrit les outils de collecte de données et indique les limites de l’étude. La deuxième grande partie est une présentation des cinq (5) chapitres dont trois (3) sont des articles, relatifs aux résultats de la recherche. Chapitre 4 : «Les Mandjara : ethnogenèse et identités». Chapitre 5 : «Les Mandjara: un exemple de gouvernance traditionnelle au féminin en Afrique». Chapitre 6 : «Cameroon and the gender issue (article soumis pour publication au journal Advances in Anthropology (AA), le 6 décembre 2016, 08 pages, co-auteurs Professeur Gilles Bibeau et Professeure Bilkis Vissandjée». Chapitre 7 : «La Politique Nationale Genre du Cameroun : à l’épreuve de la réalité sociale des femmes et des hommes Mandjara (article soumis pour publication à la revue Anthropologie et Sociétés, le 20 Septembre 2016, 28 pages, co-auteurs Professeur Gilles Bibeau et Professeure Bilkis Vissandjée)». Chapitre 8 : «Genre et santé au Cameroun, lorsque l’anthropologie intervient dans la relation soignant-soigné : cas des femmes Mandjara (article soumis pour publication à la revue Anthropologica, le 28 Septembre 2016, 15 pages, co-auteurs Professeur Gilles Bibeau et Professeure Bilkis Vissandjée». La troisième et dernière partie comprend le chapitre 9 démontrant la pertinence de l’imbrication des trois articles dans l’articulation de la thèse. Une conclusion générale illustre les recommandations issues de l’ensemble des travaux. Catherine Coquery-Vidrovitch pensait encore récemment que les chercheurEs africainEs devaient s’investir davantage dans la recherche sur les rapports de genre (principalement en Afrique). L’expérience d’un terrain ethnographique au Cameroun, au cœur de la temporalité, de la contemporanéité et de la quotidienneté des femmes et des hommes Mandjara des communautés Bamoun, Bafia, Nso’ s’est organisée autour de l’effort de découverte de l’Autre et de la familiarisation avec l’altérité de l’Autre. Qualitative, la démarche méthodologique s’est faite autour des données documentaires et bibliographiques et d’une combinaison agencée d’observation participante, d’entretiens individuels additionnés à des groupes de discussion. Une démarche auto-réflexive a permis de prendre conscience de la pluralité des points de vue au sein de l’anthropologie. C’est dans cette perspective que l’analyse s’est servie d’une posture pluridisciplinaire, au-delà d’une approche transdisciplinaire, convoquant l’ethno-histoire, l’anthropologie socio-culturelle et médicale, l’anthropologie du politique, des politiques publiques et du genre. La rencontre entre ces disciplines, revendiquant dans le même temps leur spécificité et autonomie disciplinaire, s’effectue par le travail sur des sources variées et l’intégration de la tradition orale comme support légitime. Ce cheminement doctoral, au cœur de l’anthropologie contemporaine, s’est effectué sur l’horizon des orientations théoriques et méthodologiques qui caractérisent le département d’anthropologie de l’Université de Montréal telles celles de l’anthropologie sociale et culturelle. Le genre féminin : dans l’optique de s’assurer que le genre féminin et masculin soient explicitement inclus dans les propos, la présente thèse choisit de faire usage de la voyelle E majuscule lorsque cela est possible. Autrement et dans un souci d’alléger le texte la forme masculine est employée.fr
dcterms.abstractThe focus on "the history of women in Africa" seems to gradually shifting towards a new paradigm: would the new approaches have been imposing that a gender perspective should unavoidably been addressed? It must be said, however, that the boundary between the two epistemological postures is tenuous, namely the one which asserts that its main focus regards ''the history of women" and the other which declares its primary interest in "gender perspectives". Indeed, heuristic bridges allow to write the history of women while questioning the gender issue. As nowadays' research is encouraging to deepen specific knowledge on African's women in all areas (health, education, economics, politics, rights), several recent studies address the issue of women from a gender perspective. Therefore the present thesis falls in this wake by also having the preoccupation that the view on women should not be separated from that on gender. The epistemological posture of this thesis, which is looking at women with a gender sensitivity, invites to reconsider the dichotomous logics underlying the heuristic approach between men and women, political and social, private and public, dominant and dominated. Nevertheless, we do not enter into the wake of research which, refuting the dichotomy conveyed by the notion of gender, would impose to consider transgender, transvestites and hermaphrodites. It is through a gender approach that we have examined the masculine and feminine identities' constructing processes, the feminine mobilization, socio-political phenomena, and the body's relationship. Social determinants such as age, social class, socio-professional category, living environment (urban, semi-urban and rural), level of education (literate and illiterate) were taken into consideration. We believe having been able to point out the coherences which emerge from the three articles of this thesis dealing with complementary aspects through the subjects covered. In addition to examining the place and action of women in their diversity, we seek to analyze ideological constructions that assign specific roles to women and men. This process highlights the differentiated impact of policies and situations according to the status of the individual and the various facets of his or her identity. The three articles are interwoven in the structuring of this thesis, which thus, places itself in the asserted perspective to adopt the reflection on the women issue with a gender sensitivity. This reflection applies to the African continent through a variety of thematic that contributes to enriching and renewing approaches on Africa. The questions that arise through analysis are grouped into two (2) themes. The first under the title "Gender: identities and (traditional) governance, public policies and féminine mobilization" is an analysis of the construction of identity and governance female among the Cameroon’s Mandjara group; It also takes a look at the associative dynamics and its impact on the appropriation (or not) of public policies. The second, under the title "Gender, Public Policy and Health: Health as a place of apprehension of NGPC ", is a review of the understanding and interpretation of the NGPC statement on health. The non-classical model of a thesis by articles is the one adopted by the present work structured as follows. The first part is a description of the conceptual research frameworks. It includes an introduction that states the motivations, the interests and the research context. Then follows chapter 1 which is dealing with a literature criticism, outlining the definitions of concepts and the various epistemological standpoints on women and gender issues. Chapter 2 provides an overview and a problematization as well as identifying the research objectives. Chapter 3 concludes this first section with the methodology which gives an answer to the ethical question, describes the data collection tools and indicates the limitations of the study. The second part is the presentation of the research outcomes having five (5) chapters of which three (3) are articles. Chapter 4: "The Mandjara: Ethnogenesis and identities". Chapter 5: "The Mandjara: an example of Africa's female traditional governance ". Chapter 6: "Cameroon and the gender issue (article submitted for publication in the journal Advances in Anthropology (AA), the 06th December 2016, 08 pages, co-authors Professor Gilles Bibeau and Professor Bilkis Vissandjée". Chapter 7: "The National Gender Policy of Cameroon: challenged by the social reality of Mandjara's women and men (Article submitted for publication to the journal Anthropologie et Sociétés, 20 September 2016, 28 pages, co-authors Professor Gilles Bibeau and Professor Bilkis Vissandjée). "Chapter 8: "Gender and health in Cameroon, when anthropology intervenes in the doctor-patient relationship: a case study of Mandjara’s women’’ (article submitted for publication to the journal Anthropologica, September 28, 2016, 15 pages, co-authors Professor Gilles Bibeau and Professor Bilkis Vissandjé). The third and last part includes chapter 9 which demonstrate the relevance of the three articles in the thesis. Then the general conclusion illustrates the recommendations resulting from the research work. Catherine Coquery-Vidrovitch thought until recently that African researchers should be more involved in research on gender relations (mainly in Africa). The experience of an ethnographic field in Cameroon, in the heart of the temporality, the contemporaneity and the daily life of the Mandjara’s women and men of the Bamoun, Bafia and Nso communities was organized around the effort to discover the Other and familiarity with the otherness of the Other. Qualitative, the methodological approach was based on documentation and bibliographic data and an organized combination of participant observation, individual interviews supplemented with group discussions. A self-reflexive approach has made it possible to become aware of the plurality of viewpoints within anthropology. It is in this perspective that our analysis made use of a multidisciplinary standpoint, beyond a transdisciplinary approach, and which called together ethno-history, socio-cultural anthropology and medical anthropology, political anthropology, anthropology of public policy and anthropology of gender. The melting point between these disciplines, which are claiming at the same time their specificity and disciplinary autonomy, is by working on various sources and the integration of the oral tradition as a legitimate support. This doctoral path, at the heart of contemporary anthropology, was achieved against the background of the theoretical and methodological orientations that characterize the department of anthropology of the Université de Montréal such as those of social and cultural anthropology. The grammatical feminine sense: in order to ensure that the feminine and masculine senses of words are explicitly referred to, this thesis has chosen to make use of the capital E whenever possible. Otherwise and in order to lighten the text the masculine form is used.fr
dcterms.descriptionCette recherche a été soutenue par les institutions et les organisations suivantes: - La Faculté des Études Supérieures et Postdoctorales de l'Université de Montréal - Le Département d’Anthropologie de l'Université de Montréal - Le Réseau de Recherche en Santé des Populations du Québec. - La Direction des Relations Internationales du Ministère de l'Éducation du Québec. - Le Gouvernement du Québec. - L’organisme Mitacs - Le Comité National Canada de ONU Femme - Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille du Cameroun - L'Association Mandjara de Douala au Cameroun - Le Haut-commissariat du Cameroun au Canadafr
dcterms.languagefrafr


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.