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dc.contributor.advisorHubert, Ollivier
dc.contributor.authorBélisle-Desmeules, David
dc.date.accessioned2018-05-29T15:51:23Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-29T15:51:23Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2016-06
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20143
dc.subjectPortfr
dc.subjectCanadafr
dc.subjectCrimpingfr
dc.subjectMontréalfr
dc.subject19e sièclefr
dc.subjectMarinfr
dc.subjectMatelotfr
dc.subjectHistoire Maritimefr
dc.subjectSailortownfr
dc.subjectHarbourfr
dc.subjectSeamanfr
dc.subjectSailorfr
dc.subjectMaritime Historyfr
dc.subject.otherHistory - Canadian / Histoire - Canadienne (UMI : 0334)fr
dc.titleLa Babylone des marins : Marins hauturiers à Montréal 1851-1896fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoirefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractLe port de Montréal connaît un essor considérable dans la seconde moitié du 19e siècle. Des travaux de dragages en font une destination importante pour les navires transatlantiques qui visitent le port durant la saison de navigation. Ainsi, de mai à novembre, un grand nombre de marins qui œuvraient sur ces navires faisaient escale en ville. Cet essai s’intéressera à ces marins hauturiers de la marine marchande, qui représentent durant leur passage dans la métropole un groupe distinct tenu aux bords de la société coloniale montréalaise, durant leur passage dans la métropole. Les marins, physiquement présents au cœur même de la cité, sont pourtant considérés comme des êtres périphériques, attirant l’attention de la presse et de l’opinion surtout lorsqu’ils transgressaient les normes sociales. Nous décrirons une partie de leur activité à terre à partir de trois lieux du front portuaire que sont les bassins du port, témoins de noyades et de sauvetages, les quais adjacents, où le vol de marchandises est monnaie courante, et finalement la taverne du bord de l’eau, où les marins vont boire. Leurs comportements liminaux comme la consommation abusive d’alcool et la bagarre ainsi que leur proximité avec les classes laborieuses indigènes, font d’eux des suspects facilement amalgamés aux « classes dangereuses ». Les marins posent un défi à la bonne marche du commerce maritime. Ils forment un groupe hautement surveillé par les autorités. Une force spéciale, la Montreal Water Police, est d’ailleurs mise sur pied à cet effet le temps de la saison de navigation. En effet, les conflits que les matelots entretenaient avec leur capitaine, qui se soldaient parfois par des désertions ou des procès minaient la bonne marche des affaires. Cependant, les autorités tentèrent tout au long de la période de policer le marché de l’emploi maritime, volatil et violent, géré par un groupe d’embaucheurs (crimps), intermédiaires interlopes dont les marins sont à la fois les bénéficiaires et les victimes. Finalement, on avancera que, durant la seconde moitié du 19e siècle, la présence des marins a fait du front portuaire de Montréal un lieu qui s’apparente à un sailortown, espace à la fois physique et symbolique où s’exprime la culture maritime à terre.fr
dcterms.abstractThanks to state-sponsored dredging operations, Montreal had become a true seaport by the second half of the 19e century. Transatlantic ships regularly visited the harbour during the seven-month shipping season. Hence, from May to November, a large number of seamen set foot in the city. The purpose of this paper will be to study these merchant seamen ashore. The sailors, forming a group distinct from the colonial population, though physically close to the heart of the old city, were marginalised, drawing attention to themselves mostly when they transgressed some social norm. Their doings on land will be described using mainly three different spaces belonging to the harbour front as starting points for our investigation. We will look at the harbour basins, witness to both drownings and salvage operations; the docks, where the stealing of cargo was more or less standard fare; and the nearby watering hole, where sailors quenched their thirst and looked for companionship. Their inclination to fight and to drink significant quantities of alcohol, their proximity to the indigenous laboring poor marked them as suspect. To keep an eye on them and impose order on the docks, a special force, The Montreal Water Police, was set up during the boating season. Sailors were considered potential treats to maritime trade, since conflicts between the lower and upper-decks sometimes ended in desertion, thus disrupting the flow of commerce. For much of the period, the federal authorities tried to repress crimping, since crimps, acting as illegal recruiters basically controlled the sailor’s labour market. Amidst the violence and instability which characterised the labour market, sailors were both victims and benefactors of the standoff between crimps and government officials. To conclude, we will argue the presence of sailors in the second half of the 19th century had an influence on the development of the Montreal harbour front; making this neighbourhood something akin to a “sailortown”, a place both physical and spiritual where the maritime culture found its expression ashore.fr
dcterms.languagefrafr


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