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dc.contributor.advisorTrottier, Helen
dc.contributor.advisorNguyen, Vinh-Kim
dc.contributor.authorDiouf, Assane
dc.date.accessioned2018-05-25T18:08:26Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-25T18:08:26Z
dc.date.issued2018-05-11
dc.date.submitted2017-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20071
dc.subjectVIHfr
dc.subjectmortalitéfr
dc.subjectCD4fr
dc.subjectactivation immunitairefr
dc.subjectsérotype viralfr
dc.subjectexposition sexuellefr
dc.subjectcouples sérodiscordantsfr
dc.subjectvaccination contre la variolefr
dc.subjectHIVfr
dc.subjectmortalityfr
dc.subjectimmune activationfr
dc.subjectviral serotypefr
dc.subjectsexual exposurefr
dc.subjectserodiscordant couplesfr
dc.subjectsmallpox vaccinationfr
dc.subject.otherHealth Sciences - Epidemiology / Sciences de la santé - Épidémiologie (UMI : 0766)fr
dc.titleMortalité et activation immunitaire chronique chez les personnes vivant avec le VIH naïves de traitement antirétroviral en Afrique de l’Ouestfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertationfr
etd.degree.disciplineSanté publiquefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractL’infection à VIH est un problème de santé publique majeur en Afrique Subsaharienne (ASS) qui supporte 75% du fardeau lié au VIH/sida pour 13% de la population mondiale. L’ASS a pu bénéficier des avancées importantes comme le traitement antirétroviral (TARV), ce qui a amélioré les indicateurs de performance dans la lutte contre le VIH bien que certaines zones comme l’Afrique de l’Ouest soient à la traîne. Les interventions y sont essentiellement guidées par les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé basées sur des données issues de contextes différents des contextes réels des pays à ressources limitées (PRL). Les données observationnelles y sont rares, spécialement pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec des niveaux de CD4 élevés. Par exemple, les nouvelles recommandations en faveur de l’initiation du TARV pour toute PVVIH quel que soit son niveau de CD4 restent à être validées dans les PRL. La mortalité et l’activation immunitaire chronique (AIC) sont aussi deux sujets importants dans ces populations. L’AIC joue un rôle central dans la progression du VIH; ainsi que le sérotype viral. Par ailleurs, une AIC est rapportée chez les exposés séronégatifs (ESN) comme les partenaires séronégatifs dans les couples hétérosexuels sérodiscordants (CHSD). L’ampleur de cette AIC et sa relation avec l’exposition sexuelle au VIH (ESVIH) ont été très peu étudiées en Afrique. Il en est de même pour l’association entre l’AIC et la vaccination contre la variole (VCV) malgré plusieurs études qui ont rapporté une association positive entre cette vaccination et le système immunitaire des PVVIH. Cette thèse avait trois objectifs : 1) décrire la mortalité chez les PVVIH naïves de TARV en Afrique de l’Ouest avec un niveau de CD4 initial (à l’entrée dans la cohorte) ≥350/µL et évaluer son association avec ce niveau de CD4, le sérotype viral et le niveau initial d’AIC; 2) comparer le niveau d’AIC des ESN à celui des PVVIH et des contrôles séronégatifs puis évaluer son association avec l’ESVIH; 3) évaluer l’association entre la VCV et l’AIC chez des PVVIH naïves de TARV. Pour l’objectif 1, une étude de cohorte a été menée avec des analyses prenant en compte un risque compétitif (régression de Fine-Gray) et des analyses de survie classique (courbe Kaplan-Meier et régression de Cox) qui ont permis d’estimer respectivement les Hazard ratios de sous-distribution (sHR) et les Hazard ratios traditionels (HR). Deux études transversales analytiques ont été effectuées (pour chacun des objectifs 2 et 3) avec des modèles de régression logistique et linéaire. Les modèles multivariés ont estimé les risques relatifs ajustés en utilisant la méthode du changement des estimés (>10%) en considérant certaines co-variables comme l’âge, le sexe, le niveau d’éducation et la période d’inclusion. La béta-2-microglobuline (β2m) a été utilisée comme marqueur soluble d’AIC. L’étude de cohorte (objectif 1) qui a porté sur 908 PVVIH gambiennes naives de TARV avec un niveau de CD4 initial ≥350/µL a montré un taux d’incidence de décès de 7,5/100 personnes-années (intervalle de confiance à 95% (IC 95%): 6,3-8,9). Le risque de décès était plus élevé pour un niveau de CD4 entre 350-499 par rapport à un niveau de CD4 ≥500 (HR ajusté=1,49; IC95%: 1,07-2,07). Par rapport au VIH-2, la mortalité était plus élevée pour le VIH-1 et pour la co-infection VIH-1+2 (HRa=1,66; IC95%: 1,26-2,81 et 2,15; IC95%: 1,24-3,73, respectivement). L’AIC était aussi associée à une mortalité plus élevée (HRa=3,23; IC95%: 2,01-5,19 pour ceux avec un β2m ≥2,85 mg/L comparativement à ceux avec un niveau <2,85mg/L). L’étude transversale (objectif 2) comparant 54 CHSD et 40 contrôles séronégatifs a montré que l’ESVIH était associée à un niveau d’AIC élevé (>2,2 mg/L) (odds ratio (OR) ajusté=5,36; IC95%: 1,20-23,88); mais pas avec un niveau modéré (>1,81mg/L) (ORa=2,08; IC95%: 0,64-6,75). Finalement, l’étude transversale sur la VCV (objectif 3) qui a porté sur 101 PVVIH naïves de TARV n’a montré aucune association entre la VCV et l’AIC (β ajusté=-0,08; IC95%: -0,80-0,63 pour les vaccinés comparativement aux non-vaccinés). Les résultats de cette thèse suggèrent que la mortalité chez les PVVIH serait réduite par une initiation plus précoce du TARV et par une plus faible AIC mais ne suggèrent pas qu’une infection par le VIH-2 ralentit la progression de l’infection par le VIH-1. Ces résultats permettent aussi de générer des hypothèses sur deux profils d’ESN : les « immunoquiescents » qui pourraient présenter des corrélats de protection contre l’infection à VIH et les « immunostimulables » dont le niveau d’AIC dépend de l’ESVIH. Finalement, la VCV chez les PVVIH ne serait pas associée à la progession du VIH à travers l’AIC. Nos résultats sont trouvés dans un contexte réel avec des mesures techniquement et financièrement accessibles dans les PRL. Ils devraient être facilement reproductibles dans les systémes de santé des PRL.fr
dcterms.abstractHIV/AIDS is a major public health problem in Sub-Saharan Africa, which accounts for 75% of the burden of HIV/AIDS in 13% of the world's population. Sub-Saharan Africa has benefitted from major advances in the fight against HIV/AIDS, including antiretroviral therapy (ART). This has helped to improve performance indicators in the fight against HIV/AIDS, although some areas such as West Africa have lagged behind. Interventions are mainly guided by the World Health Organization recommendations, which are based on evidence obtained in settings that differ from real-life in resource-limited settings (RLS). Observational data are scarce, particularly in ART-naive people living with HIV (PLHIV) with high CD4 cell counts. For example, the new recommendations for initiating ART for all PLHIV regardless of CD4 cell counts remain to be validated in RLSs. Mortality and chronic immune activation (CIA) are also two important topics in this population. CIA plays a central role in the progression of HIV as well as other factors such as viral serotype. A certain level of CIA has been reported in exposed seronegative (ESN) people such as seronegative partners in serodiscordant couples. The extent of CIA and its relationship to sexual exposure to HIV (SEHIV) has been little studied in West Africa. The same holds true for the association between CIA and smallpox vaccination (SPV) despite several studies that have reported a positive association between this vaccination and the immune system of PLHIVs. This thesis had three objectives: 1) to describe mortality in ART-naive PLHIVs with a baseline (at entry in the cohort) CD4 cell counts ≥350/μL in West Africa, and to assess its association with these CD4 cell counts, the viral serotype and the CIA level at the entry in the cohort; 2) to compare the level of CIA of ESNs with those of PLHIVs and seronegative controls and then to assess its association with SEHIV in ESNs and seronegative controls; 3) to evaluate the association between SPV and CIA in ART-naïve PLHIVs. For objective 1, a cohort study has been undertaken with competitive risk analyzes (Fine-Gray regression for competing risk) and classical survival analyzes (Kaplan Meier and Cox models) wich allow estimating respectively the sub-distribution Hazard ratio (sHR) and the Hazard ratio (HR). Two analytical cross-sectional studies have also been undertaken (for each objective 2 and 3) with logistic regression models and linear regression models. The multivariate regression models allowed estimating the adjusted relative risks using a 10% change in estimate method considering some co-variables such as age, sex, education level and inclusion period. We used beta-2-microglobulin (β2m) as soluble marker of CIA. The cohort study (objective 1) that included 908 Gambian ART-naïve PLHIVs with CD4 cell count ≥350/μL at the entry in the cohort has found a death incidence rate of 7.5/100 person-years (95% confidence interval (95% CI)= 6.3-8.9). The risk of death was higher at CD4 cell count 350-499 compared to CD4 cell count ≥500 (adjusted HR= 1.49; 95% CI: 1.07-2.07). Compared to HIV-2, mortality was higher for HIV-1 and HIV-1+2 co-infection (adjusted HR=1.66; 95% CI: 1.26-2.81 and 2.15; 95% CI: 1.24-3.73, respectively). A high level of CIA was also associated with a higher risk of death (adjusted HR=3.23; 95% CI: 2.01-5.19 for those with a level of β2m ≥2.85 mg/L compared to those with a level <2.85 mg/L). The cross-sectional study (objective 2) comparing 54 heterosexual serodiscordant couples to 40 seronegative controls has showed that SEHIV was associated with a high (>2.2 mg/L) level of CIA (adjusted odds ratio (OR)=5.36; 95% CI: 1.20-23.88); but not with a moderate (>1.81mg/L) level of CIA (adjusted OR=2.08; 95% IC: 0.64-6.75). Finaly, for the cross-sectional study on smallpox vaccination (objectif 3) which included 101 ART-naïve PLHIVs, we did not find any association between SPV and CIA (adjusted β = -0.08; 95% CI: -0.80-0.63 for those who have been vaccinated compared to those who have not been vaccinated). The results of this thesis suggest that earlier initiation of ART could reduce mortality among PLHIVs in West Africa. Low level of CIA could also reduce mortality. However, the results do not suggest that HIV-2 infection slows HIV-1 disease progression. The results also allow us to generate hypotheses on two ESN profiles: “immunoquiescent” which could have correlates of protection against HIV infection and “immunosusceptible” whose level of CIA depends on SEHIV. Finaly, SPV would not appear to be associated with HIV progression through its impact on CIA. Our results are produced in a “real-life” context with technically and financially accessible measures in RLSs. They might be easily reproducible in the health systems of RLSs.fr
dcterms.descriptionThis PhD program (epidemiology) was funded by the West African Platform for HIV Intervention Research (WAPHIR) and the GHRI/IDRC (Global Health Research Institute/International Development Research Centre, Canada and Medical Research Council The Gambia (MRCG). The candidate benefitted scholarships from the WAPHIR, the Graduate Institute of International and Development Studies and the “Faculté des Etudes Supérieures et Post Doctorales (FESP)” of Université de Montréal.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0003-4291-6773fr


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