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dc.contributor.advisorRahman, Najat
dc.contributor.authorBejaoui, Rim
dc.date.accessioned2017-05-08T16:41:15Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-05-08T16:41:15Z
dc.date.issued2017-03-28
dc.date.submitted2016-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/18448
dc.subjectMarginalitéfr
dc.subjectIntégrationfr
dc.subjectEspace socialfr
dc.subjectSujetfr
dc.subjectAssujettissementfr
dc.subjectFéminismefr
dc.subjectMaghrebfr
dc.subjectMoyen-Orientfr
dc.subjectMarginalityfr
dc.subjectWomenfr
dc.subjectCounterculturefr
dc.subjectNormalityfr
dc.subjectSocial integrationfr
dc.subjectMinorityfr
dc.subjectExilefr
dc.subjectExclusionfr
dc.subjectTransformationfr
dc.subject.otherLiterature - Middle Eastern / Littérature - Moyen-orientale (UMI : 0315)fr
dc.titleFigures de la marginalité dans trois romans de femmes : Égypte/Maghrebfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittérature (Littérature comparée et générale)fr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractMon projet porte sur le concept de marginalité dans trois romans, Al-Riwayah (Le Roman) de Nawal El Saadawi, Les Intranquilles d’Azza Filali et Jeux de rubans d’Emna Belhaj Yahia. L’étude la marginalité « femme », plus que toute autre marginalité, nous renseigne sur les orientations d’une société, sur ses aspirations et nous informe des dynamiques qui la travaillent. Dans ce sens, le marginal « sert de miroir à la société » (Barel). Il s’agit de voir ce que la marginalité femme fait des normes sociales qui l’infériorisent, qui font d’elle une marginalité, c’est-à-dire un objet visible mais tenu à l’écart. La marginalité « femme » chez Nawal El Saadawi, Azza Filali et Emna Belhaj Yahia parvient-elle à rejeter d’emblée les normes qui sont à l’origine de sa mise à l’écart ? Est-il possible d’envisager un processus d’autonomisation à partir des normes existantes ? Mon hypothèse est qu’il ne suffit pas de se réapproprier les normes sociales de sorte à s’affirmer à l’intérieur des traditions établies. Dans les trois romans étudiés, les traditions qui cautionnent certaines normes et pratiques sociales finissent par être rejetées. Il ne suffit pas d’« élargir » les normes sociales et de multiplier les analyses et interprétations des textes qui cautionnent certaines idées qui sont à l’origine de la mise à l’écart des « femmes » et autres groupes sociaux et minorités. L’individu doit être en mesure d’envisager une existence qui lui est propre sans avoir à se référer aux traditions héritées. Dans les trois romans étudiés, la marginalité « femme », pour envisager une existence libérée des contraintes du groupe, doit défaire la norme, c’est-à-dire redéfinir ce qui est de l’ordre des priorités pour elle et remettre en cause les idées reçues. Je pars du présupposé butlérien selon lequel la norme est à la fois une nécessité et une contrainte. La norme sert à définir les rapports entre individus et à organiser les activités. C’est ce qui organise aussi la vie en commun. Il n’y a pas d’existence à l’extérieur de la norme (Butler). Le marginal doit subvertir la norme, être dans la norme et à l’extérieur de celle-ci. Il s’adapte mais ne se conforme pas. S’il envisage de se constituer en tant que sujet grâce à la norme et à partir de la norme, l’individu doit avant tout admettre que la norme lui confisque sa liberté et son libre-arbitre. Il doit reconnaître que l’initiative individuelle est prohibée par les normes de groupe. Les frontières entre la marginalité et son opposé, la normalité, sont mouvantes. C’est dans cette perspective que des changements sociaux peuvent être envisagés. Des interactions entre la marginalité et la société « normale » ont lieu. La marginalité qui était socialement visible et spatialement localisable devient diffuse. Les divisions entre le centre, lieu de concentration des activités et lieu central dans l’espace, et la périphérie, lieu d’exclusion, et entre normalité et marginalité sont remises en cause. L’individu de la marge et celui de la société « normale » ont en réalité les mêmes préoccupations.fr
dcterms.abstractMy project explores the concept of marginalization in three novels: Al-Riwâyah (Nawal El Saadawi), Les Intranquilles (Azza Filali) and Jeux de rubans (Emna Belhaj Yahia). The study of these novels shows that the marginalization of women (more so than the study of any other marginalized group) reveals society’s aspirations, the direction society is headed in and the dynamics that drives it. In essence, this marginalized group mirrors society (Barel). I concentrate on the way in which women are marginalized by societal norms, the very norms that ensure women are lesser beings and how they are viewed by society. Can the marginalized women in El Saadawi, Filali and Yahia’s novels succeed in rejecting the norms that place them on the outskirts of society? Do the existing norms allow for a process of empowerment? My contention is that taking ownership of societal norms is not enough. In each of the three novels in question, traditions that uphold certain norms and social practices are rejected by the women characters. It takes more than an “extension” (Butler) of social norms and analyses of notions that contribute to the exclusion of women and other minorities to create transformation. The individual must be capable of imagining his/her own place in society without having to remain bounded by inherited traditions. In these three novels, the marginalized women redefine their priorities and question convention, thus tearing down norms in order to visualize a role free from the constraints of the majority. I argue that norms are shown in these novels to be both necessary and restrictive (Butler). Societal norms define relationships and common activities. They add structure to the community. The marginalized individuals and groups must topple the norms all the while existing both inside and outside those norms. They adapt but do not conform. If the marginalized wishes to challenge and change existing norms, s/he must first admit that norms prevent him or her from enjoying freedom and free will. S/He must recognize that individual initiative is outlawed by societal norms. The boundaries between the margins and mainstream society can shift. Unexpected interactions between marginalized individuals and groups and what is known as the mainstream can occur. Minority groups and the majority can share the same concerns. If social changes have to take place, it will be due to the involvement of all of the social groups.fr
dcterms.languagefrafr


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