Show item record

dc.contributor.advisorPichette, Vincent
dc.contributor.authorDion, François
dc.date.accessioned2016-11-17T19:55:00Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2016-11-17T19:55:00Z
dc.date.issued2016-10-13
dc.date.submitted2016-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/16277
dc.subjectRésistance à l'insulinefr
dc.subjectInsuffisance rénale chroniquefr
dc.subjectTransporteurs de glucosefr
dc.subjectGLUT4fr
dc.subjectDiabète de type 2fr
dc.subjectInsulin resistancefr
dc.subjectChronic renal failurefr
dc.subjectGlucose transportersfr
dc.subjectGLUT4fr
dc.subjectType 2 diabetesfr
dc.subject.otherHealth Sciences - Pharmacology / Sciences de la santé - Pharmacologie (UMI : 0419)fr
dc.titleLa résistance à l’insuline en insuffisance rénale chronique et le risque de développer un diabète de type 2 : un cercle vicieuxfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePharmacologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractL’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.fr
dcterms.abstractChronic renal failure (CRF) is characterized by multiple homeostasis imbalances such as insulin resistance. However, few studies addressed the underlying mechanisms of the insulin resistance in CRF. Moreover, it is not known if the insulin resistance in CRF could lead to type II diabetes in predisposed patients. In 5/6th nephrectomised Sprague-Dawley (CD) rat model of CRF, we observed a correlation between the severity of the renal injury, evaluated by the serum creatinine level, and the hyperglycaemia, evaluated by the serum fructosamine level (R2 = 0.6982, p < 0.0001). However, this hyperglycemia is not observed on fasting. During a glucose tolerance test, we noticed an increase of the glycaemia in CRF rats (AUC 1.25 fold, p < 0.0001) comparing to controls. Insulin secretion of CRF rats was not significantly higher (AUC ≈1.30 fold, N.S.) during glucose challenge. Interestingly, despite more increase in insulin levels in CRF rats following a glucose bolus, the peripheral tissues did not show any increase in blood glucose uptake suggesting a defect in expression and/or function of glucose transporters in these rats. Indeed, we observed decreased expression of glucose transporters in the liver (≈0.60 fold, p < 0.01) and muscles (GLUT1 0.73 fold, p < 0.05 and GLUT4 0.69 fold, p < 0.01). Accordingly, there was a significant reduction in the insulin-dependent glucose uptake in the muscles of CRF rats compared to controls (≈0.63 fold, p < 0.0001). Since muscles are responsible for the majority of insulin-sensitive glucose transport, downregulation of GLUT4 could be associated with the insulin resistance observed in CRF. The modulation of the expression of several glucose transporters may contribute to insulin resistance in CRF, but other mechanisms could also be implicated. Despite this important perturbation of glucose transport, we did not observed any case of type II diabetes in our CD rat model. In a rat model of metabolic syndrome, the Zucker Leprfa/fa, CRF causes a strong hyperglycemia on fasting (1.5 fold, p < 0.0001). Furthermore, CRF Zucker showed an exacerbated glycemic response (AUC 1.80 fold, p < 0.0001) during glucose challenge. A strong insulin resistance in muscle was measured as the usual insulin dose (2mU/mL) was not enough to stimulate glucose uptake in Zucker rats with CRF. The same modulation of glucose transporters in the peripheral tissues was observed in both rat models. As opposed to CD rats, ≈30% (p < 0.05) of CRF Zucker rats’ showed presence of glucose in their urine. CRF by itself won’t lead to type II diabetes. However, when insulin resistance is already present when developing CRF, it could precipitate the onset of type II diabetes among these patients.fr
dcterms.languagefrafr


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.