Governmentality and exclusion in post-disaster spaces : conducting the conduct of the survivors of Typhoon Sendong in Cagayan de Oro, Philippines
Thesis or Dissertation
Abstract(s)
Lorsque les aléas naturels se déroulent en catastrophes, les réponses des religieux, de l’Etat, et d’autres acteurs puissants dans une société révèlent à la fois les relations complexes entre ces parties et leur pouvoir dans la production des espaces auxquelles les survivants accèdent. La réponse en cas de catastrophe comprend la création d’espaces post-catastrophes, tels que des centres d’évacuation, des logements de transition et des sites de réinstallation permanente, qui ciblent spécifiquement un sous-ensemble particulier de survivants, et visent à les aider à survivre, à faire face, et à se remettre de la catastrophe. Les acteurs puissants dans une société dirigent les processus de secours, de récupération et de reconstruction sont des acteurs puissants qui cherchent à problématiser et à rendre un problème technique dans des termes qu’ils sont idéalement placés pour aborder à travers une variété d'interventions.
Ce projet de recherche vise à répondre à la question: où les survivants d'une catastrophe reconstruisent-ils leurs vies et leurs moyens de subsistance? Il enquête sur un cas spécifique de la migration environnementale dans laquelle des dizaines de milliers d'habitants ont été déplacés de façon permanente et temporaire de leurs résidences habituelles après le typhon Sendong à Cagayan de Oro, Philippines en 2011. La recherche est basée sur des entretiens avec les acteurs puissants et les survivants, des vidéos participatives réalisées par des survivants pauvres urbains, et des activités de cartographie. L’étude se fonde sur la théorie féministe, les études de migration, les études dans la gouvernementalité, la recherche sur les changements de l’environnement planétaire, et les études régionales afin de situer les diverses expériences de la migration dans un contexte géographique et historique.
Cette thèse propose une topographie critique dans laquelle les processus et les pratiques de production d’espaces post-catastrophe sont exposés. Parce que l’espace est nécessairement malléable, fluide, et relationnelle en raison de l'évolution constante des activités, des conflits, et des expériences qui se déroulent dans le paysage, une analyse de l'espace doit être formulée en termes de relations sociales qui se produisent dans et au-delà de ses frontières poreuses. En conséquence, cette étude explore comment les relations sociales entre les survivants et les acteurs puissants sont liées à l’exclusion, la gouvernementalité, la mobilité, et la production des espaces, des lieux et des territoires. Il constate que, si les trajectoires de migration de la plupart des survivants ont été confinés à l'intérieur des limites de la ville, les expériences de ces survivants et leur utilisation des espaces urbains sont très différentes. Ces différences peuvent être expliquées par des structures politiques, économiques, et sociales, et par les différences religieuses, économiques, et de genre. En outre, il fait valoir que les espaces post-catastrophe doivent être considérés comme des «espaces d’exclusion» où les fiduciaires exercent une rationalité gouvernementale. C’est-à-dire, les espaces post-catastrophe prétendument inclusives servent à marginaliser davantage les populations vulnérables. Ces espaces offrent aussi des occasions pour les acteurs puissants dans la société philippine d'effectuer des interventions gouvernementales dans lesquelles certaines personnes et les paysages sont simplifiées, rendues lisibles, et améliorés. When natural hazards unfold into disasters, the responses of religious, state, and other trustees reveal both the complex relationships among these parties and their power in producing the spaces accessed by the survivors. The disaster response includes the creation of post-disaster spaces, such as evacuation centres, transitional housing, and permanent resettlement sites, that specifically target or appeal to a particular subset of survivors, and aim to help them to survive, to cope with, and to recover from the disaster. The trustees directing the processes of disaster relief, recovery, and rebuilding are powerful actors who seek to problematise and render technical an issue in terms that they are ideally placed to address through a variety of interventions.
This research project sets out to answer the question: where do the survivors of a disaster rebuild their lives and livelihoods? It investigates a specific case of environmental migration in which tens of thousands of residents were permanently and temporarily displaced from their usual places of residence after Typhoon Sendong in Cagayan de Oro, Philippines in 2011. The research is based on interviews with trustees and survivors, participatory videos made by urban poor survivors, and mapping activities. The study draws on feminist theory, migration studies, studies in governmentality, global environmental change literature, and regional studies to situate diverse experiences of migration within a geographical and historical context.
This dissertation offers a critical topography in which the processes and practices of producing post-disaster spaces are exposed. Because space is necessarily malleable, fluid, and relational due to the ever-changing activities, conflict, and experiences unfolding in the landscape, any analysis of space must be formulated in terms of the social relations occurring within and beyond its porous boundaries. Accordingly, this study explores how the social relations among survivors and trustees are linked to exclusion, governmentality, mobility, and space- and place-making. It finds that although the migration trajectories of most survivors were confined within the city limits, the experiences of these survivors and their use of urban spaces were vastly different. These differences can be explained by political, economic, and social structures, and by religious, economic, and gender differences. Furthermore, it argues that post-disaster spaces are best understood as “spaces of exclusion” where trustees exercise a governmental rationality. That is, purportedly inclusive post-disaster spaces serve to further marginalise vulnerable populations. These spaces also open opportunities for trustees to carry out governmental interventions in which certain people and landscapes are simplified, rendered legible, and improved.
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