La pertinence du modèle de Safran et Muran (2000b) dans le contexte des mises en retraits appliquées aux jeunes contrevenants en garde ouverte continue
Student work [Graduate studies]
Abstract(s)
Au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire (CJM-IU), les intervenants doivent souvent composer avec des jeunes qui démontrent une faible réceptivité face aux interventions, qui sont « plus actifs lors de leur passage en garde et commandent plus d’attention de la part des intervenants » (Cournoyer et coll., 2015, p.9) et avec qui il est difficile d’établir une alliance. En effet, les jeunes contrevenants placés en garde ouverte continue adoptent régulièrement des comportements et des attitudes problématiques qui sont, en quelque sorte, prévisionnels des mesures disciplinaires appliquées à leur égard. Dans la mesure où ces jeunes sont fréquemment en rupture d’alliance thérapeutique avec leurs intervenants, ce rapport à pour objectif de vérifier l’intérêt du modèle de résolution de rupture de Safran et Muran (2000b) dans le contexte d’application de mesures disciplinaires auprès de jeunes contrevenants placés en garde ouverte, notamment lors des moments de mise en retrait. Dans un premier temps, une revue de littérature met une attention particulière sur les mesures disciplinaires, l’intervention auprès des jeunes contrevenants, l’alliance thérapeutique et les ruptures d’alliance thérapeutique. Ensuite, quatre études de cas de jeunes contrevenants placés en garde ouverte continue ayant vécu le plus de retraits et qui manifestent le plus de comportements antisociaux et d’opposition pendant leur ordonnance sont présentées. Enfin, la discussion tente d’explorer comment certains aspects du modèle de Safran et Muran (2000b) sont pertinents pour les intervenants du CJM-IU.
Note(s)
Rapport de stage présenté à la Faculté des études supérieures et postdoctorales en vue de l'obtention du grade de Maître (M.Sc) en criminologieThis document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.