Note(s)

[1]  F. C. Fensham, « Notes on Treaty Terminology in Ugaritic Epics », UF 11 (1979): 272-74.

[2]  L. Fisher, « Creation at Ugarit and in the Old Testament », VT 15 (1965):313-24.

[3]  F. M. Cross, « The 'Olden Gods' in Ancient Near Eastern Creation Myths » dans Magnalia Dei. The Mighty Acts of Gods, Essays on the Bible and Archaeology in Memory of G. E. Wright, F. M. Cross et al. eds, Garden City, Doubleday, 1976, 329-338.

[4]  R. J. Clifford, « Cosmogonies in the Ugaritic Texts and in the Bible », Or 53 (1984):183-201.

[5]  Pour les références et une discussion plus détaillée voir dans ch. 1, 1.2.2.

[6]  Le plus représentatif d'entre eux est T. H. Gaster, l'auteur de Thespis: Ritual, Myth and Drama in the Ancient Near East, New York, Harper and Row, 1966.

[7]  Celui qui a élaboré d'une façon méthodique la dimension saisonnière parallèlement à l'aspect cultuel est J. C. de Moor dans The Seasonal Pattern of the Ugaritic Myth of Ba'lu According to the Version of Ilimilku, (AOAT 16), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1971(=SP).

[8]  Voir à ce sujet ch. 1, 1.1.2.

[9]  L'approche structurale montre encore des traces de la méthodologie du Myth and Ritual; voir à ce sujet, par exemple, S. Rummel, « Narrative Structures in the Ugaritic Texts » dans Ras Shamra Parallels vol. III, S. Rummel éd., (AO 51), Rome, Pontificium Institutum Biblicum, 1981, 221-332 (=RSP III).

[10]  U. Cassuto, « Baal and Mot in the Ugaritic Texts », IEJ 12 (1962): 77-86.

[11]  L. K. Handy, Among the Host of Heaven; The Syro-Palestinian Pantheon as Bureaucracy, Winona Lake, Eisenbrauns, 1994, 8 (=AHH).

[12]  Voir par exemple « The Structure of Near Eastern Society Before the Middle of the Second Millenium B. C. », Oikumene 3 (1982): 7-100.

[13]  Voir inter alia, M. Helzter, « Problems of the Social History of Syria in the Late Bronze Age » dans La Siria nel Tardo Bronzo, M. Liverani éd., (OAC 9), Rome, Centro per le antichita e la storia dell'arte del Vicino Oriente, 1969, 31-46; M. Liverani, « Communauté de village et palais royal dans la Syrie du IIe millénaire », JESHO 18 (1975): 146-64.

[14]  É. Durkheim, De la division du travail social, Paris, Presses Universitaires de France, 1973,

[15]  T. Parsons, The Structure of Social Action, New York, Free Press, 1949, 591-593 (=SSA).

[16]  D. Zaret, « From Weber to Parsons and Schutz: The Eclipse of History in Modern Social Theory », AJS 85/5 (mars, 1980): 1182.

[17]  Même dans les sciences naturelles, il y en a qui mettent en question la notion d'une objectivité pure. À ce propos voir par exemple M. Foucault, Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966.

[18]  T. Parsons, SSA, 593.

[19]  D. Zaret, « From Weber... », 1183.

[20]  N. K. Gottwald, The Tribes of Yahweh; A Sociology of the Religion of Liberated Israel, 1250-1050 B. C. E., New York, Orbis Books, 1979, 611.

[21]  Ch. Ragin et D. Zaret, « Theory and Method in Comparative Research: Two Strategies », Social Forces 61/3 (mars, 1983): 742.

[22]  A. Giddons, Capitalism and Modern Social Theory; An Analysis of the Writings of Marx, Durkheim and Max Weber, Cambridge, Cambridge University Press, 1990, 142.

[23]  T. Parsons, SSA, 606.

[24]  M. Weber, The Methodology of Social Sciences, New York, Free Press, 1949, 101 (=MSS).

[25]  Dans les sciences naturelles, une analyse causale consiste à se referrer à des lois générales pour déduire la cause de tel ou tel phénomène pour finalement formuler de nouvelles lois générales. Dans les sciences humaines, une analyse causale ne sert que d'outil heuristique. Ainsi, selon Weber, il s'agit plutôt d'une imputation causale qui consiste à « modifier en pensée, dans une direction déterminée, un ou plusieurs des éléments causatifs avérés du cours des événements, pour nous demander ensuite si, après cette modification des conditions du déroulement, nous aurions pu 'nous attendre' au même résultat »(M. Weber, Essais de sociologie des religions I, Die, Éditions à Die, 1992, 14 (=Esr) ).

[26]  L'individu historique est un concept, une construction théorique qui comprend deux niveaux, un empirique et un autre interprétatif. Ainsi, à partir des données empiriques à sa disposition, le chercheur fait une interprétation (théorique) de la réalité à travers ses propres valeurs personnelles. Autrement dit, il rassemble les éléments qui, selon lui, sont les plus importants dans la formation d'un phénomène social. Par conséquent, grâce aux individus historiques le chercheur réussit à déterminer la particularité de chaque phénomène social dans son temps et dans son espace, d'où la dimension synchronique de la méthodologie wébérienne.

[27]  Ch. Ragin et D. Zaret, « Theory and Method... », 744.

[28]  T. Skocpol et M. Sommers, « The Use of Comparative History in Macro Social Inquiry », Comparative Studies in Society and History 22 (April, 1980): 174-97, cité par Ch. Ragin et D. Zaret, « Theory and Method... », 744.

[29]  Ibid., 741.

[30]  D. Zaret, « From Weber... », 1188; voir aussi M. Weber, MSS, 84, 105, 159-60.

[31]  D. Zaret, « From Weber... », 1183; voir aussi M. Weber et al., The Logical Problems of Historical Economics, New York, Free Press, 1975, 185.

[32]  Cité par D. Zaret, « From Weber... », 1193.

[33]  Ibid., 1180.

[34]  Ch. Ragin et D. Zaret, « Theory and Method... », 744.

[35]  Ibid.

[36]  M. Weber, Esr, 13.

[37]  Max Weber, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Paris, Plon, 1964, 253, note 115.

[38]  Inclue dans le Recueil d'études de sociologie des religions (Gesammelte Aufsätze zur Religionssoziologie) publié après sa mort. Pour la liste complète des oeuvres de M. Weber, voir M. Weber, The Sociology of Religion, Boston, Beacon Press, 1993, 275-79 (=SR).

[39]  Par « religions universelles », Weber ne fait pas un jugement de valeur; il entend simplement « les cinq systèmes de règles de vie, religieux ou déterminés par la religion, qui ont su réunir autour d'eux des masses [souligné dans le manuscrit] particulièrement importantes de fidèles ». (M. Weber, Esr, 23). Par « ethos » économique d'une religion, Weber comprend « les incitations pratiques à l'action enracinées dans les textures psychologiques et pragmatiques des religions » (ibid., 24).

[40]  Ibid., 25.

[41]  Ibid., 26.

[42]  Ibid., 27.

[43]  Ibid., 39.

[44]  Ibid.

[45]  Ibid., 42. Il s'agit notamment des religions de l'Inde et de la Chine.

[46]  Ibid.

[47]  Ibid., 42ss.

[48]  Ibid., 45.

[49]  Pour une discussion du concept du rationalisme chez Weber, voir A. Swindler, « The Concept of Rationality in the Work of M. Weber », Sociological Inquiry 43 (printemps 1973): 35-42. Ce rationalisme se heurte constamment à l'esprit traditionaliste « stéréotypé » (la plupart du temps) par la magie (M. Weber, Esr, 45). Pour une discussion des différentes étapes du développement religieux qui entraîne avec lui la création et l'enracinement de l'esprit traditionaliste voir M. Weber, SR, 1-269; T. Parsons, SSA, 564-571).

[50]  M. Weber, Esr, 27.

[51]  Ibid., 48.

[52]  Ibid.

[53]  Ibid., 48-49.

[54]  Ibid., 48.

[55]  C'est-à-dire qui n'ont pas « l'oreille musicale ». (Ibid., 48-49).

[56]  Ibid., 50.

[57]  Ibid.

[58]  Ibid., 53.

[59]  N. K. Gottwald, Tribes of Yahweh, 628.

[60]  Pour arriver à ses conclusions, Weber a procédé avec des types-idéaux comme capitalisme et routinisation, religion éthique et routinisation, charisme et routinisation (Ch. Ragin et D. Zaret, « Theory and Method... », 742).

[61]  À cet égard il suffit de considérer la façon dont les archives royales étaient classifiées dans les différents secteurs du complexe royal pour constater le degré de spécialisation des fonctions au niveau de l'administration. Ainsi, les archives dans la partie centrale du palais se rapportent à des textes juridiques de toutes sortes comme des testaments, des actes, des contrats, etc. Les archives de la partie occidentale contiennent les documents propres à la trésorerie, alors que celles dans le partie orientale relèvent de l'administration municipale. Quant aux archives dans la partie sud, elles renferment les informations relatives aux affaires étrangères (D. B. Redford, Egypt, Canaan, and Israel in Ancient Times, Princeton, Princeton University Press, 1992, 144).

[62]  KTU 1.6.iv.25-27.

[63]  L'étude de la société ougaritique selon le modèle de la maisonnée patrimoniale de Weber a été faite par Schloen.

[64]  Voir la discussion au ch. 4.

[65]  Voir à ce propos M. Weber, The Agrarian Sociology of Ancient Civilisations, London, Humanities Press, 1976(=ASAC).

[66]  Pour la discussion voir ch. 1.

[67]  J. D. Schloen, The Patrimonial Household in the Kingdom of Ugarit: A Weberian Analysis of Ancient Near Eastern Society, Ph. D. Dissertation, Harvard University, 1995 (=PHKU).

[68]  Bien que l'on dispose aussi de trois signes vocaliques correspondant aux A-I-U.

[69]  L. K. Handy, AHH, 3.

[70]  N. Wyatt, « Quaternities in the Mythology of Baal », UF 21 (1989): 451-459; D. L. Petersen and M. Woodward, « Northwest Semitic Religion: A Study of Relational Structures », UF 9 (1977): 233-248.

[71]  Ch.Virolleaud, « Le dieu de la mer dans la mythologie de Ras Shamra » dans Comptes Rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, Geuthner, 1946, pp. 498-506.

[72]  J. Obermann, « How Baal Destroyed a Rival. A Magical Incantation Scene », JAOS 67 (1947): 195-208.

[73]  F. C. Fensham, « Notes on Treaty... », 272-74.

[74]  M. D. Coogan, Stories from Ancient Canaan, Philadelphia, Westminster, 1981, 81.

[75]  M. H. Pope, El in the Ugaritic Texts, (VT Supplements 2), Leiden, E. J. Brill, 1955, 103-104 (=EUT).

[76]  K.Vine, The Establishment of Baal at Ugarit, Ph. D. Dissertation, University of Michigan, 1965, vi-vii, 148.

[77]  U. Oldenburg, The Conflict between El and Baal in Canaanite Religion, (Supplementa ad Numen, altera series), Leiden, E. J. Brill, 1969, 101-42.

[78]  F. Stolz, « Funktionen und Bedeutungsbereiche des ugaritischen Ba'al Mythos » dans Funktionen und Leistungen des Mythos; Drei altorientalische Beispiele, J. Assman et al. éds., (OBO 48), Freiburg, Universitätsverlag, 1982, 83-118.

[79]  B. A. Levine et J. M. de Tarragon, « Dead Kings and Rephaim: The Patrons of Ugaritic Dynasty », JAOS 104 (1984): 655.

[80]  D. Pardee, Les textes para-mythologiques de la campagne (1961), (Ras Shamra-Ougarit IV), Paris, Éditions Recherches sur les Civilisations, 1988, 140.

[81]  G. Garbini, « Note sui testi rituali ugaritici », OrAnt 22 (1983): 57.

[82]  L. K. Handy, AHH. À ce propos, voir aussi E. Th. Mullen, The Assembly of the Gods; The Divine Council in Canaanite and Early Hebrew Literature, (HSM 24), Chico, Scholars Press, 1980, 84-85 (=AG).

[83]  L. K. Handy, AHH, 65-97.

[84]  Ibid., 97,

[85]  J. D. Schloen, « The Exile of Desinherited Kin in KTU 1.12 and KTU 1.23 », JNES 52 (1993): 219-20.

[86]  C'est sous son règne et son patronage que les textes ont été rédigés sous leurs formes actuelles (M. S. Smith, The Ugaritic Baal Cycle, vol. 1 Introduction with Text, Translation and Commentary of KTU 1.1-1.2, (VT Supplements 55), Leiden, E. J. Brill, 1994, 90 (=UBC) ).

[87]  Ibid.

[88]  L. Fisher, « Creation at Ugarit... », 314-15.

[89]  S. Mowinckel, The Psalms in Israel's Worship, 2 vols, Oxford, Basil Blackwell, 1962.

[90]  J. D. Levenson, Creation and the Persistence of Evil; The Jewish Drama of Divine Omnipotence, San Francisco, Harper and Row, 1988, 87.

[91]  Voir à ce propos, V. Hurowitz, I Have Built You an Exalted House; Temple-Building in the Bible in the Light of Mesopotamian and Northwest Semitic Writings, (JSOT Supplement 115), Sheffield, JSOT Press, 1992, 242-43 n. 3.

[92]  F. M. Cross, « The 'Olden Gods'... », 333-34.

[93]  M. S. Smith, UBC, 79.

[94]  R. J. Clifford, « Cosmogonies... », 183-201.

[95]  Ibid., 186-87.

[96]  Ibid., 198.

[97]  Ibid.

[98]  D. R. Hillers, « Analyzing the Abominable: Our understanding of Canaanite Religion », JQR 75 (1985): 253-69.

[99]  S. E. Loewenstamm, Comparative Studies in Biblical and Ancient Oriental Literature, (AOAT 204), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1980, 350.

[100]  Voir à ce propos J. C. Greenfield, « The Hebrew Bible and Canaanite Literature » dans Literary Guide to the Bible, R. Alter et F. Kermode eds, Cambridge, The Belknap Press of the Harvard University Press, 1987, 557.

[101]  M. S. Smith, UBC, 82-84.

[102]  Ibid., 84.

[103]  Ibid., 86-87.

[104]  Voir à ce propos les oeuvres de M. Muller, « Comparative Mythology » dans Chips from a German Workshop, 2 vols, London, 1867; L. Spence, Introduction to Mythology, London, 1921, etc. cités par S. G. F. Brandon, « The Myth and Ritual Position Critically Considered » dans Myth, Ritual and Kingship: Essays on the Theory and Practice of Kingship in the Ancient Near East and Israel, S. H. Hooke ed., Oxford, Clarendon Press, 1958, 261 (= MRK).

[105]  Ibid.

[106]  C'est-à-dire la croyance en des créatures spirituelles que Tylor qualifie de « the minimum definition of religion ». Voir à ce propos E. B. Tylor, Primitive Culture, vol. 1, London, 1929, cité par S. G. F. Brandon, ibid.

[107]  Ibid., 262.

[108]  J. G. Frazer, The Golden Bough: A Study in Magic and Religion, abridged ed., New York, Macmillan, 1934.

[109]  S. H. Hooke, « Myth and Ritual... » dans MRK, 5-6.

[110]  J. G. Frazer, The Golden Bough, 22. Ces divers âges dans le développement des religions nous rappellent les différentes étapes signalées par Weber (voir introduction).

[111]  Une telle explication se rapproche du principe de « stereotyping » chez Weber.

[112]  S. G. F. Brandon, « Myth and Ritual Position Critically Considered », 262-63.

[113]  S. G. F. Brandon, ibid., donne comme exemples les oeuvres de G. Murray, « Excursus on Ritual Forms Preserved in Greek Tragedy » dans Themis, J. E. Harrisons ed., Cambridge, 1912; et J. E. Harrisons, Prologomena to the Study of Greek Religion, Cambridge, 1907 dans l'interprétation de la religion grecque.

[114]  Les explications simplistes que « l'esprit primitif » donne des phénomènes naturels.

[115]  S. G. F. Brandon, « Myth and Ritual Position Critically Considered », 263. À propos des oeuvres qui appuient une telle proposition, voir ibid. n. 1.

[116]  Pour les références voir ibid., 265 n. 2.

[117]  Pour les références voir ibid., 271 n. 2

[118]  S. H. Hooke ed., Myth and Ritual: Essays on the Myth and Ritual of the Hebrews in Relation to the Culture Pattern of the Ancient Near East, Oxford, Oxford University Press, 1933; The Labyrinth: Further Studies in Relation between Myth and Ritual in the Ancient World, London, SPCK, 1935.

[119]  Il faut préciser qu'il s'agit de la religion israélite à l'époque de l'installation en Canaan « when it is generally acknowledged that a certain amount of assimilation with Canaanite religious practices was taking place » (S. H. Hooke, « Myth and Ritual: Past and Present » dans MRK, 9).

[120]  Ibid., 5-6.

[121]  Ibid., 9.

[122]  W. O. E. Oesterly, « Early Hebrew Festival Rituals » dans S. H. Hooke ed., Myth and Ritual, 146.

[123]  S. H. Hooke, « Myth and Ritual... », 5-6.

[124]  Th. H. Gaster, Thespis.

[125]  Ibid., 130 n.13. Pour une critique d'une telle traduction du nom de Ba'al, mais qui se situe toujours dans le contexte de l'interprétation saisonnière, voir J. C. de Moor, SP, 31.

[126]  Th. H. Gaster, Thespis, 130 n. 13.

[127]  Ibid.

[128]  Ibid., 125, 132 n. 22.

[129]  Ibid., 132 n. 22.

[130]  Ibid., 125-26, 130, 132.

[131]  Ibid., 125.

[132]  Ibid., 127. En outre, il existe aussi le mot 'athur qui, toujours selon Gaster, désigne un canal d'irrigation.

[133]  Voir aussi Th. H. Gaster, « A King without a Castle; Baal's Appeal to Asherat », BASOR 101 (1946): 23 n. 12; « Ugaritic Mythology », JNES 7 (1948): 191.

[134]  Th. H. Gaster, Thespis, 17.

[135]  Ibid., 19.

[136]  Ibid., 128-29.

[137]  Ibid., 129.

[138]  Ibid.

[139]  Ibid.

[140]  M. S. Smith, UBC, 61.

[141]  J. Gray, The Legacy of Canaan: The Ras Shamra Texts and Their Relevance to the Old Testament, Leiden, E. J. Brill, 1st ed. 1957, 2nd ed. 1965 (=LC).

[142]  J. C. de Moor, SP, 8-23.

[143]  Pour une synthèse de ces critiques voir M. S. Smith, UBC, 61-63.

[144]  C'est-à-dire KTU 1.4-1.6, car Gray considère que le reste des textes n'appartient pas à cet ensemble, mais forme une unité séparée. Voir à ce propos J. C. de Moor, SP, 21.

[145]  J. Gray, LC 1st ed., 9.

[146]  Cela ne veut pas dire que chaque passage doit nécessairement correspondre à un rituel spécifique.

[147]  Ibid., 2nd ed., 49, 84s; 1st ed., 42-43.

[148]  Ibid., 1st ed., 43.

[149]  Ibid., 57s.

[150]  J. C. de Moor, SP, 23.

[151]  Il faut cependant signaler que Th. H. Gaster, parmi d'autres, avait déjà proposé une solution similaire en 1934. Voir à ce propos J. C. de Moor, SP, 13s, 15, 21 n. 53 et 54.

[152]  J. Gray, LC 1st ed., 61; 2nd ed., 73s, 92s.

[153]  Ibid., 2nd ed., 86.

[154]  Ibid.

[155]  Ibid., 10s; voir aussi LC 2nd ed., 83.

[156]  M. S. Smith, UBC, 63.

[157]  J. C. de Moor, SP, 61.

[158]  M. S. Smith, UBC, 63.

[159]  M. Éliade, Encyclopaedia Britannica, v.15, p.1134, cité par J. C. de Moor, SP, 56 et aussi n. 20.

[160]  Ibid., 56.

[161]  Ibid.

[162]  Ibid., 57.

[163]  Ibid., 57-59.

[164]  Ibid., 59.

[165]  Ibid., 245-48.

[166]  Tel qu'observé par M. S. Smith, UBC, 63, 68.

[167]  R. Dussaud, « Le sanctuaire et les dieux phéniciens de Ras Shamra », RHR 105 (1932): 298-300; Th. H. Gaster, Thespis, 195; F. F. Hvidberg, Weeping and Laughter in the Old Testament; A Study of Canaanite-Israelite Religion, trans. and revised by F. Lokkegaard, Leiden, E. J. Brill, 1962, 51-55; J. Gray, LC 1st ed., 70.

[168]  L. L. Grabbe, « The Seasonal Pattern and the Baal Cycle », UF 8 (1976): 59-60.

[169]  M. S. Smith, UBC, 66.

[170]  Comme par exemple les passages KTU 1.3.ii.3-30; 1.6.v.1-6, etc. Voir à ce propos, L. L. Grabbe, « Seasonal Pattern... », 59, 61, 63.

[171]  Ibid., 58-59.

[172]  M. S. Smith, UBC, 71.

[173]  L. L. Grabbe, « Seasonal Pattern... », 58.

[174]  M. S. Smith, UBC, 67 et n.130.

[175]  U. Cassuto, « Baal and Mot... », 77-86.

[176]  Th. H. Gaster, Thespis, 126.

[177]  U. Cassuto, « Il palazzo di Ba'al nella tavola II AB di Ras Shamra », Or 7 (1938): 265-90; « Baal and Mot... », 79.

[178]  U. Cassuto, « Il palazzo... », 266.

[179]  Ibid., 269.

[180]  U. Cassuto, « Baal and Mot... », 79.

[181]  H. Gese, Die Religionen Altsyriens, Altarabiens under der Mandäer, (Die Religionen der Menscheit 10/2), Stuttgart, Kohlhammer, 1970 (=RAAM).

[182]  Ibid., 68s. Mais les lignes en question représentent un des épithètes fixes de Shapash et, par conséquent, ne doivent pas être interprétées comme des références à une saison en particulier.

[183]  Ibid., 69, 79.

[184]  J. C. de Moor, SP, 61.

[185]  Ibid., 61-62.

[186]  Pour une liste des auteurs qui appuient plus ou moins la théorie du cycle sabbatique de Gordon voir ibid., 27 n. 71. On compte parmi eux Ginsberg, Driver, Rainey, Pope, Lokkegaard, van Selms, etc.

[187]  C. H. Gordon, Ugaritic Literature; A Comprehensive Translation of the Poetic and Prose Texts, Rome, Pontificium Institutum Biblicum, 1949, 4-5 (=UL).

[188]  Ibid., 4; « Poetic Myths and Legends », Berytus 25 (1977): 103.

[189]  Tel que suggéré par Th. H. Gaster, Thespis, 132 n. 28.

[190]  C. H. Gordon, Ugaritic Manual, (AO 35), Rome, Pontificium Institutum Biblicum, 1955, par. 20.766 (=UM).

[191]  Cette relation est attestée dans KTU 1.3.i.22-26; 1.3.ii.39-40; 1.3.iii.3-5; 1.5.v.10-11.

[192]  J. C. de Moor, SP, 83-84.

[193]  C'est pourquoi elles accompagnent leur père dans le royaume des morts.

[194]  Selon une autre interprétation, la raison pour laquelle Arsay n'accompagne pas Ba'al relèverait de sa nature chthonienne. Elle n'a pas besoin de descendre sous la terre si déjà elle y habite, d'autant plus que dans les listes divines elle est identifiée avec Ereshkigal (N. H. Walls, The Goddess Anat in Ugaritic Myth, (SBL Dissertation Series 135), Atlanta, Scholars Press, 1992, 117 et n.41(=GAUM) ).

[195]  C. H. Gordon, « Sabbatical Cycle or Seasonal Pattern ? », Orientalia 22 (1953): 79.

[196]  J. C. de Moor, SP, 238 n. 1; J. Gray, LC, 2e éd., 86.

[197]  M. S. Smith, UBC, 87.

[198]  J. D. Schloen, PHKU, 48; voir aussi J. R. Strayer, « Feudalism in Western Europe » dans Feudalism in History, R. Coulborn ed., Hamden, Archon Books, 1965, 15-25.

[199]  M. Bloch fonda avec Lucien Febvre l'école des Annales d'histoire économique et sociale en 1929.

[200]  J. D. Schloen, PHKU, 48; M. Bloch, « The Rise of Dependent Cultivation and Seignorial Institutions » dans The Cambridge Economic History, vol. 1, J. H. Clapham et E. Power eds, Cambridge, Cambridge University Press, 1942, 224-277.

[201]  Comme Strayer, Schloen (PHKU, 48-50) croit qu'il faut faire la distinction entre le féodalisme comme institution politique et la seigneurie comme institution économique. Bien que les deux soient compatibles et aient existé ensemble dans certains cas, ces institutions ne sont cependant pas identiques et elles ont évolué séparément. Souvent les orientalistes confondent les deux. Ce qu'ils qualifient de « féodal » relève plutôt du système économique de la seigneurie que du féodalisme politique.

[202]  J. D. Schloen, Ibid., 50.

[203]  Voir notamment la discussion en 1.2.2.

[204]  R. Scruton, A Dictionary of Political Thought, London, Pan Books, 1983, 172.

[205]  W. W. Hallo, « God, King and Man at Yale » dans State and Temple Economy in the Ancient Near East, vol. 1, E. Lipinski ed., (OLA 5), Leuven, Department Oriëntalistiek, Katholieke Universiteit Leuven, 1979, 100-103 (=STEANE); à ce propos voir aussi H. Limet, « Le rôle du palais dans l'économie néo-sumérienne » dans ibid., 235-248; J. Renger, « Interaction of Temple, Palace and 'Private Entreprise' in the Old Babylonian Economy » dans ibid., 249-55.

[206]  Ibid., 104. Bien que la remarque de Hallo concerne la Mésopotamie, elle caractérise la situation au Proche-Orient ancien en général, durant l'Âge du Bronze.

[207]  M. Weber, ASAC, 126-27; J. J. Janssen, « The Role of the Temple in the Egyptian Economy During the New Kingdom » dans STEANE, vol.2, 505-515, surtout 508-511.

[208]  J. B. Pritchard, Ancient Near Eastern Texts Relating to the Old Testament, Princeton, Princeton University Press, 3rd ed., 1969 (=ANET); G. Lefebvre, Romans et contes égyptiens de l'époque pharaonique, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient, 1976, 204-220.

[209]  M. Heltzer, The Internal Organization of the Kingdom of Ugarit (Royal Service-System, Taxes, Royal Economy, Army and Administration), Wiesbaden, Reichert Verlag, 1982, 139 (=IOKU); G. Kestemont, « La politique économique du nouvel empire hittite » dans STEANE, vol. 2, 497-503.

[210]  J. Renger, « Interaction of Temple... » , 254.

[211]  J. D. Schloen, PHUK, 196.

[212]  M. Heltzer, IOKU, 138. On n'est pas sûr si le terme bns mlk désigne uniquement les professionnels au service du roi, ou simplement tous ceux qui sont employés à temps plein par le palais, y compris des villageois. Pour M. Heltzer (IOKU, 186) et M. Liverani (« Ras Shamra-histoire politique et sociale » dans Le dictionnaire de la Bible, supplément, vol. 9, H. Cazelles et A. Feuillet éds, Paris, Letouzey et Ané, 1979, cols. 1333-1334, 1339-1340), le terme indiquerait en général la main-d'oeuvre spécialisée, alors que J. D. Schloen (PHKU, 88-91) et P. Vargyas (« Stratification sociale à Ougarit » dans Society and Economy in the Eastern Mediterranean (c. 1500-1000 B. C.), M. Heltzer et E. Lipinski eds, (OLA 23), Leuven, Peeters, 1988, 111-123) croient que l'expression s'applique à tous ceux qui travaillent pour le palais, y compris ceux qui sont à temps partiel, en train de servir leurs corvées.

[213]  KTU 1.39; 1.91 (ibid., 131-32).

[214]  Pour le sens du terme voir ci-dessous 1.2.3.3.

[215]  M. Heltzer, IOKU, 138.

[216]  Tel qu'attesté par exemple par KTU 2.26 où le roi fournit le bois nécessaire pour la rénovation de bt dml, « temple de Dml » (ibid., 132). En ce qui concerne la divinité Dml, voir M. Heltzer, The Rural Community in Ancient Ugarit, Wiesbaden, Reichart Verlag, 1976, 26 n. 46 (=RCAU).

[217]  Pour de plus amples informations concernant le précurseur de ce modèle théorique voir la discussion en 1.3.1.2.

[218]  J. D. Schloen, PHKU, 84-126.

[219]  Voir la discussion dans la section 1.2.3.3 consacrée à l'organisation du système de gt.

[220]  M. Heltzer, IOKU, 49-79.

[221]  Ibid., 186. Pour plus de détails sur ces fonctionnaires voir 1.2.1.2 n.141.

[222]  M. Liverani, « Economy of Ugaritic Royal Farms » dans Production and Consumption in the Ancient Near East, C. Zaccagnini ed., Budapest, University of Budapest, 1989, 143.

[223]  Les esclaves, étant donné qu'ils étaient dispendieux à Ougarit, ne représentaient pas une force considérable (M. Heltzer, Goods, Prices and the Organization of Trade in Ugarit (Marketing and Transportation in the Eastern Mediterranean in the Second Half of the II Millenium B. C. E.), Wiesbaden, Reichert, 1978, 92-93, 103 (=GPOTU) ).

[224]  M. Heltzer, RCAU, 103.

[225]  M. Heltzer réfute explicitement toute hypothèse voulant établir des liens entre l'organisation interne du royaume d'Ougarit et le système féodal (ibid., 51).

[226]  Pour une critique de ce concept, voir J. D. Schloen, PHKU, 100-103.

[227]  Voir à propos de la critique du modèle des deux-secteurs et de son application J. D. Schloen, PHKU, 85-149.

[228]  Parmi les auteurs qui ont appliqué le modèle de l'économie oikos, on compte I. J. Gelb, « On the Alleged Temple and State Economies in Ancient Mesopotamia » dans Studi in onore di Edoardo Volterra, vol.VI, Milan, Giuffrè, 1969, 137-54; « Household and Family in Early Mesopotamia » dans STEANE, vol. I, 1-97; J. Renger, « Different Economic Spheres in the Urban Economy of Ancient Mesopotamia: Traditional Solidarity, Redistribution and Market Elements as the Means of Access to the Necessities of Life » dans The Town as Regional Economic Centre in the Ancient Near East, E. Aerts et H. Klengel eds., (SSEH 20), Leuven, Leuven University Press, 1990, 20-28; N. Yoffee, The Economic Role of the Crown in the Old Babylonian Period, (BM 5), Malibu, Undena Press, 1977.

[229]  J. D. Schloen, PHKU, 191. Comme Schloen le fait remarquer, les termes « échange/réciprocité » et « redistribution » ont été élaborés par l'historien économiste K. Polanyi dans les années cinquante et soixante; selon Polanyi le concept d'un marché impersonnel ne s'applique pas aux sociétés de l'Antiquité où les échanges économiques étaient structurés d'après des relations sociales traditionnelles (voir à ce propos K. Polanyi et al., Trade and Market in the Early Empires, Glenco, Free Press, 1957). Pour une discussion des critiques concernant les hypothèses de Polanyi, voir J. Renger, « Patterns of Non-Institutional Trade and Non-Commercial Exchange in Ancient Mesopotamia at the Beginning of the Second Millenium B. C. » dans Circulation of Goods in Non-Palatial Context in the Ancient Near East, A. Archi ed., (Incunabula Graeca 82), Rome, Edizioni dell'Ateneo, 1984, 31-123. Pour une critique récente de Polanyi, voir D. C. Snell, « Marketless Trading in our Time », Journal of the Economic and Social History of the Orient 34 (1991): 129-41.

[230]  J. D. Schloen, PHKU, 192.

[231]  J. Renger, « Patterns of Non-Institutional Trade... », 33, 44, 60-61.

[232]  La fluctuation des prix d'un pays à l'autre a permis à une plaque tournante comme le royaume d'Ougarit de faire fortune (pour plus de détails voir ci-dessous).

[233]  J. D. Schloen, PHKU, 192 n. 296. Toujours selon lui (ibid., n. 297), l'économie monétaire (« money economy ») ne fait son apparition qu'avec les systèmes politiques caractérisés par une bureaucratie et une autorité rationnelle-légale, selon l'emploi wébérien des termes. Ainsi, alors que dans les sociétés patrimoniales la rémunération des fonctionnaires se fait en termes de don de terrains, dans les systèmes bureaucratiques elle se fait à travers des compensations monétaires, ce qui contribue à renforcer la dichotomie entre la fortune de l'état et la fortune personnelle de ses fonctionnaires.

[234]  Comme par exemple, PRU, II, 111; PRU, II, 113,10 (M. Heltzer, GPOTU, 81-82).

[235]  Ibid., 82.

[236]  Ibid., 75.

[237]  Ibid.

[238]  Ibid., 82.

[239]  Ibid.

[240]  Ibid., 76-77.

[241]  Ainsi dans le cas de l'or, la Mésopotamie et l'empire hittite avaient les prix les plus élevés, alors que l'Égypte, grâce à sa proximité des mines d'or, avait les prix les plus bas. La situation était inversée en ce qui concerne l'argent qui était beaucoup plus cher en Égypte qu'en Mésopotamie et en Asie Mineure (ibid., 101).

[242]  Ibid., 102. Le cuivre et l'étain avaient approximativement la même valeur sur le marché ougaritique (ibid., 78, 109). Le premier était principalement fourni par Chypre et l'Asie Mineure (ibid., 102, 107-108), alors que le prix du deuxième était le plus bas dans la région de Nuzi et d'Arrapha (ibid., 108-111).

[243]  Ibid., 79.

[244]  Ibid.

[245]  Ibid., 80, 103.

[246]  Ibid., 80.

[247]  Ibid., 83.

[248]  Ibid., 79-80. Voir aussi A. Caubet, « Les objets en matières vitreuses: fritte, faïence, verre » dans Le centre de la ville, Ras Shamra-Ougarit III 38e-44e campagnes (1978-1984), sous la direction de M. Yon, (Mémoire 72), Paris, Éditions Recherches sur les Civilisations, 1987, 329-342.

[249]  Voir à ce propos, J. Gachet, « Objets en os et en ivoire », dans ibid., 249-272; A. Caubet et F. Poplin, « Matières dures animales: Étude du matériau », dans ibid., 273-306, surtout 292-93, 298-300.

[250]  M.Helzer, GPOTU, 99.

[251]  Ibid., 101, 149. À propos du transport terrestre voir aussi H. Klengel, « Condizioni ed effetti del commercio siriano nell'eta del Bronzo », Studi Micenei ed Egeo-Anatolici 16 (1975): 219ss.

[252]  M. Heltzer, GPOTU, 149-50.

[253]  Pour les textes voir ibid., 151-156.

[254]  Ibid., 123-25.

[255]  Ibid.,125-31.

[256]  J. D. Schloen (PHKU, 91 n. 102) conteste l'idée que les marchands étaient aussi des collecteurs de taxes. Pour appuyer son argument il cite comme exemple le texte KTU 4.369 où il traduit spr argmnm par « tribute-payers » et non « tax-collectors » comme le fait Heltzer (GPOTU, 135s). En outre, parmi ces argmnm l'on compte aussi des bergers (nqdm) et non seulement des marchands (mkrm).

[257]  Ibid., 132-36.

[258]  Ibid., 103.

[259]  Ibid., 101.

[260]  Ibid., 102.

[261]  Ibid., 101.

[262]  M. Liverani, « Economy of Ugaritic Royal Farms », 143.

[263]  P. Sanlaville, « La personnalité géographique de la Syrie » dans La Syrie d'aujourd'hui, A. Raymond éd., Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, 1980, 18.

[264]  Y. Calvet et B. Geyer, Barrages antiques de Syrie, (Collection de la Maison de l'Orient Méditerranéen 21), Paris, Maison de l'Orient Méditerranéen, 1992, 12 fig. 2, 13 (=BAS).

[265]  M. Heltzer, RCAU, 2. Le royaume d'Ougarit occupait une périphérie approximative de 3,000 à 3,600 km2 (ibid., 2 n. 5). À ce propos voir aussi les textes PRU IV, 17.335; 379; 381; 235; 19.81; 17.339A; 17.62; 17.366; 17.340 (ibid., 15 n. 1).

[266]  Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau dans l'habitat » dans Le centre de la ville, 130.

[267]  Ibid.

[268]  Y. Calvet et B. Geyer, BAS, 16.

[269]  Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau... », 131.

[270]  Ibid.

[271]  Ibid., 133.

[272]  Ibid., 131. D'ailleurs, ce n'est que depuis une vingtaine d'années que les nappes plus profondes sont systématiquement utilisées dû au tarissement de la nappe superficielle nettement surexploitée (ibid.).

[273]  Y. Calvet et B. Geyer, BAS, 75.

[274]  Ibid., 69.

[275]  Voir fig. 34, ibid., 70.

[276]  Le barrage date de la fin du Bronze Récent, ibid., 77.

[277]  Y. Calvet, « Un barrage antique à Ras Shamra » dans Techniques et pratiques hydro-agricoles traditionnelles en domaine irrigué: approche pluridisciplinaire des modes de culture avant la motorisation en Syrie, B. Geyer éd., Actes du Colloque de Damas (juin-juillet 1987), (BAH 136), Paris, Geuthner, 487-499.

[278]  Y. Calvet et B. Geyer, BAS, 69-72.

[279]  Ibid., 73-74.

[280]  Ibid., 75.

[281]  Ibid.

[282]  Ibid.

[283]  Ibid., 77; voir aussi fig. 39.

[284]  Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau... », 135 fig. 3.

[285]  Ibid., 134.

[286]  En ce qui concerne le boisement des montagnes de la région, voir M. Liverani, « Variazioni climatiche e fluttuazioni demografice nella storia siriana », OA 7 (1968): 77-89; M. Rowton, « The Woodlands of Ancient Western Asia », JNES 26 (1967): 261-77.

[287]  P. Sanlaville, « La personnalité géographique de la Syrie », 19.

[288]  J. Weulersse, Paysans de Syrie et du Proche-Orient, Paris, Gallimard, 1946, 47.

[289]  Pour le vin voir PRU II, 84-91; PRU II, 103; pour la farine voir PRU II, 91-93; pour l'huile d'olive voir PRU II, 94-96, Ugaritica V, nouveaux textes akkadiens, hourrittes et ugaritiques des archives et bibliothèques privées d'Ugarit, commentaires des textes historiques, J. Nougayrol et al. éds, Paris, Geuthner, 1968, pp. 80-83 (Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau... », 133 n. 4); pour un tableau synthèse concernant les productions agricoles et les textes qui les mentionnent (jusqu'en 1978), voir M. Heltzer, GPOTU, 17-20.

[290]  Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau... », 131-33.

[291]  M. Heltzer, RCAU, 40.

[292]  M. Heltzer, IOKU, 60.

[293]  M. Heltzer, RCAU, 41.

[294]  Pour plus de détails voir ci-dessous 1.2.3.3.

[295]  M. Heltzer, RCAU, 42.

[296]  Voir M. Heltzer, GPOTU, 18 tableau no. 1.

[297]  Ibid., 74.

[298]  M. Heltzer, RCAU, 42.

[299]  Y. Calvet et B. Geyer, « L'eau... », 133.

[300]  Tel qu'attesté par le texte RS. 20. 212. Voir à ce propos, M. Heltzer, GPOTU, 100.

[301]  Ibid., 105.

[302]  Ibid., 111-12, 117, 119.

[303]  La croissance du rendement agricole grâce à l'irrigation artificielle a été étudiée par C. Zaccagnini, « The Yield of the Fields at Nuzi », OA 14 (1975): 181-225.

[304]  M. Heltzer, GPOTU, 118-19.

[305]  Ibid., 112.

[306]  M. Heltzer (IOKO, 52) cite à cet effet des textes vétéro-testamentaires où gat a le sens de pressoir comme par exemple dans Juges 6:11; Joel 4:13, etc. Pour l'équivalence des termes ougaritique et hébreu voir aussi J. D. Schloen, PHKU, 105.

[307]  J. D. Schloen, PHKU, 105.

[308]  Ibid.

[309]  M. Heltzer, IOKO, 49-52. Voir aussi l'article de Heltzer (« Dimtu-gt-pyrgos: An Essay About the Non-Etymological Sense of these Terms » JNSL 7 (1979): 31-35) où l'auteur établit des parallèles entre gt, dimtu et le grec pyrgos qui désigne encore une fois une tour ou une ferme.

[310]  J. D. Schloen, PHKU, 105.

[311]  Voir la discussion en 1.2.3.2.

[312]  J. D. Schloen, PHKU, 106.

[313]  M. Liverani, « Economia delle fattorie palatine ugaritiche », Dialoghi di Archeologia 1/2 (1979): 57-62.

[314]  M. Liverani dans Colloque International d'Études Ugaritiques, Lataqié, 1979, cité par Heltzer (ibid., xii) se réfère aux gt en tant que « agricultural farms of the palace ». Mais Heltzer s'abstient d'adopter cette expression de Liverani car celle-ci ne rend pas compte des nuances impliquées. Les gt ne sont pas uniquement des fermes, quelques fois ils dénotent aussi des activités qui ne relèvent pas de l'agriculture, tel qu'attesté par exemple dans KTU 4.141 où l'on voit des artisans, des archers, etc. travailler dans les gt (ibid., 77).

[315]  M. Heltzer (RCAU ), qui fournit cette information se contredit à plusieurs endroits du livre. Dans le tableau no. 1 (ibid., 8-15), il énumère 195 villages tout en signalant que « this number may be somewhat inflated since some villages may be listed more than once under different spellings » (ibid., 18). Par contre, tout au long du livre et dans tous les calculs qu'il fait concernant ces villages, il se base sur le nombre 200 comme chiffre rond (comme par exemple ibid., 39).

[316]  M. Heltzer, IOKO, 52-54.

[317]  Ibid., 55.

[318]  Ibid., 56.

[319]  Ibid., 57-58.

[320]  Ibid., 59.

[321]  Ibid., 60.

[322]  Il s'agit des «  'ubdy-champs » (ibid., 62).

[323]  Ibid., 63.

[324]  Liverani, « Economia delle Fattorie... », 57-72.

[325]  M. Heltzer, IOKO, 64-65 n. 139.

[326]  Ibid., 67-70.

[327]  Ibid., 77. La présence des travailleurs de cette troisième catégorie soulève une question importante qui est celle de la permanence; est-ce qu'ils travaillaient dans les gt pendant une période limitée de l'année, conscrits uniquement pour la corvée ou est-ce qu'ils étaient des fonctionnaires permanents ? Et d'une manière générale est-ce que les deux autres catégories de personnel comptaient des membres permanents ? Alors que pour Liverani et Heltzer la majorité des travailleurs des gt étaient employés à temps plein, pour Schloen ils ne l'étaient qu'à temps partiel. Les positions, d'un côté ou de l'autre, sont dictées bien entendu par les modèles que les auteurs veulent défendre. Pour un résumé de la discussion voir J. D. Schloen, PHKU,111-120.

[328]  Ibid., 45.

[329]  Ibid. et n. 7.

[330]  Ibid., 47.

[331]  A. Alt a publié une série d'articles (« Bemerkungen zu den Verwaltungs- und Rechtsurkunden von Ugarit und Alalach », Die Welt des Orient 2/1 (1954): 7-18; 2/3 (1956): 234-43; 2/4 (1957): 338-42; 3/1 (1960): 3-18 sur les textes de nature administrative et légale provenant d'Ougarit et de Alalakh, en mettant l'accent sur la terminologie utilisée pour désigner les divers groupes professionnels. Mais c'est surtout dans « Menschen ohne Namen » (dans Kleine Schriften zur Geschichte des Volkes Israel, vol.III, M. Noth ed., Munich, C. H. Beck, 1959, 198-213) que sa vue globale concernant la société ougaritique apparaît le mieux (J. D. Schloen, PHKU, 66 n. 46).

[332]  J. Gray, « Canaanite Kingship in Theory and Practice », VT 2 (1952): 193-220; « Feudalism in Ugarit and Early Israel », ZAW 64 (1952): 49-55.

[333]  G. Boyer, « La place des textes d'Ugarit dans l'histoire de l'ancien droit oriental » dans Le palais royal d'Ugarit III, C. Schaeffer éd., (MRS 6), Paris, Imprimerie Nationale, 1955, 283-308.

[334]  A. Rainey, The Social Stratification of Ugarit, Ph. D. Dissertation, Brandeis University, 1962; « Administration in Ugarit and the Samaria Ostraca, IEJ 12 (1962): 62-63; « Family Relationships in Ugarit », Orientalia 34 (1965): 10-22; « The Kingdom of Ugarit », BA 28 (1965): 102-25; « Gleanings from Ugarit », Israel Oriental Studies 3 (1973): 34-62; « More Gleanings from Ugarit », Israel Oriental Studies 5 (1975): 18-31.

[335]  J. D. Schloen, PHKU., 47.

[336]  Ibid.

[337]  Ibid., 82.

[338]  J. Gray, « Canaanite Kingship... », 193-220; « Feudalism in Ugarit... », 49-55; J. D. Schloen, PHKU, 74.

[339]  D'après la lecture matérialiste que fait Marx de l'histoire, les sociétés passent par cinq étapes durant leur évolution progressive: primitive-communale, d'esclavage, féodale, capitaliste, communiste. Ce qui caractérise chacune de ces étapes ce sont les différentes formes de relations qui existent entre les dirigeants/exploiteurs et les producteurs/exploités. Ces diverses formes de relations dépendent à leur tour des moyens de production et de ceux qui les contrôlent. En d'autres termes, chaque étape représente un mode de production différent, un concept clé dans la pensée marxiste. Le passage d'un mode à l'autre est le résultat d'un processus dialectique qui s'opère à l'intérieur de chaque société. Mais dans ses notes de Pre-Capitalist Economic Formations (1857-58) il modifie ce schéma unilinéaire de la progression des sociétés et suggère qu'il peut y avoir trois ou quatre alternatives après l'étape primitive-communale dont l'une, l'étape d'esclavage, est attestée dans l'antiquité gréco-romaine, et l'autre, qu'il appelle « le mode de production asiatique », a persisté dans l'Orient jusqu'au 19e siècle. Le modèle des deux secteurs proposé par I. Diakonoff s'inspire justement de ce mode de production dont les traits caractéristiques sont les communautés rurales économiquement autonomes qui exploitent collectivement leurs terres, ce qui implique que le souverain ne possède pas tous les terrains sous sa domination (pour plus de détails concernant cette brève discussion voir J. D. Schloen, PHKU, 56-62 ).

[340]  Ibid., 62-63.

[341]  I. M. Diakonoff, « The Structure of Near Eastern Society Before the Middle of the 2nd Millenium B. C. », Oikumene 3 (1982): 30.

[342]  Pour la critique qu'une telle interprétation a suscitée voir N. J. Postgate, « Ilku and Land Tenure in the Middle Assyrian Kingdom; A Second Attempt » dans Societies and Languages of the Ancient Near East: Studies in Honor of I. M. Diakonoff, M. A. Dandamayev et al. eds, Warminster, Aris and Philips, 1982, 304-13; W. F. Leemans,« Trouve-t-on 'des communautés rurales' dans l'ancienne Mésopotamie? » dans Les communautés rurales vol. 2 Antiquité, (RSJB 41), Paris, Dessain et Tolra, 1983, 43-106; « The Family in the Economic Life of the Old Babylonian Period », Oikumene 5 (1986): 15-22. Comme J. D. Schloen (PHKU, 246 n.2) le fait remarquer, la distinction entre les sphères urbaine (publique) et rurale (privée) n'est pas unique aux défenseurs du modèle des deux-secteurs; d'autres théoriciens traitant de l'urbanisme proche-oriental en parlent, y compris les fonctionnalistes comme Buccellati.

[343]  M. Liverani, « Ras Shamra-histoire... », col. 1344.

[344]  Ibid., cols. 1345-47

[345]  M. Heltzer, IOKU, 186-87.

[346]  À ce propos voir par exemple G. Buccellati, « The 'Urban Revolution' in a Socio-Political Perspective », Mesopotamia 12 (1977): 19-39.

[347]  J. D. Schloen, PHKU, 182-83. Pour une critique wébérienne de cette approche, surtout telle que présentée par G. Buccellati, voir ibid., 183-90.

[348]  L. K. Handy, AHH.

[349]  J. D. Schloen, PHKU, 155. Nous rappelons que, selon la typologie wébérienne de la domination, il existe trois sortes de dominations: légale-rationnelle, qui se manifeste à travers les régimes bureaucratiques, charismatique et traditionnelle, qui se manifeste principalement à travers le système patrimonial. Quant à la domination de type charismatique, bien qu'elle joue un rôle immédiat dans le processus du changement social, elle reste une force instable qui est « routinisée » en se transformant en l'un des deux autres types de domination (M. Weber, Economy and Society: An Outline of Interpretive Sociology, G. Roth et C. Wittich eds, 2 vols, Berkeley, University of California Press, 1978, 215, 241-54 (=ES) ); voir aussi J. D. Schloen, PHKU, 157 et n. 231.

[350]  Selon Weber, il faut faire la distinction entre Macht ou « pouvoir » et Herrschaft ou « domination ». Le premier, qui consiste à imposer sa volonté sur quelqu'un, est un phénomène trop vaste représentant un choix de variations illimité; par conséquent, il ne peut servir de concept analytique. Tandis que la domination, basée sur la légitimité et l'obéissance volontaire, est beaucoup plus limitée dans ses diverses formes et par conséquent constitue un meilleur choix d'outil d'analyse (M. Weber, ES, 53-54).

[351]  M. Weber, ES, 227. À ce propos voir aussi ibid., 226-41, 1006-69; R. Bendix, Max Weber: An Intellectual Portrait, Berkeley, University of California Press, 1977, 329-84 (=MWIP).

[352]  J.-P. Grégoire, « L'origine et le développement de la civilisation mésopotamienne du troisième millénaire avant notre ère » dans Production, pouvoir et parenté dans le monde méditerranéen, de Sumer à nos jours, (Actes de Colloque organisé par l'E. R. A. 357), Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, 1976, 72-73.

[353]  J. D. Schloen, PHKU, 172.

[354]  Selon M. Weber, le féodalisme est aussi une forme de domination traditionnelle, bien que le patrimonialisme soit le système de gouvernement le plus fréquent dans lequel ce type de domination s'exerce (ES, 1006-69, 1070-1110).

[355]  R. Bendix, MWIP, 360.

[356]  Ibid., 361.

[357]  J. D. Schloen, PHKU, 181-82.

[358]  Pour les différentes caractéristiques d'un système bureaucratique, voir ibid., 154, 166, 182-83.

[359]  Ibid., 157-170, 182-190.

[360]  S. N. Eisenstadt, « The Axial Age Breakthroughs; Their Characteristics and Origins » dans The Origins and Diversity of Axial Age Civilizations, S. N. Eisenstadt ed., Albany, State University of New York Press, 1986, 1-25.

[361]  Les termes « axial » et « pré-axial » appartiennent au philosophe Karl Jaspers dont la pensée reflète d'ailleurs l'influence de Weber. Il se réfère à la période s'étalant entre 800 et 200 av. l'è. c. comme étant « axiale » ou Achsenzeit, car « it witnessed the emergence of revolutionary new understandings of human existence that have subsequently had profound effects in Asian and Western history » ( Vom Ursprung und Ziel der Geschichte, Munich, Piper, 1949, 1911, cité par J. D. Schloen, PHKU, 161). Selon Eric Voegelin, un autre philosophe qui accepte le principe de datation de Jaspers sous certaines reserves, la période « pré-axiale » qui précède « l'axiale » est caractérisée par une « unified experience of divine-human reality that had been 'compactly' symbolized in cosmological myth » (Order and History, vol. 1, Israel and Revelation, Baton Rouge, Louisiana State University, 1956, 1-11.

[362]  Selon Eisenstadt, la structure socio-politique des sociétés « pré-axiales » est patrimoniale plutôt que bureaucratique (« The Axial Age Breakthroughs... », 21).

[363]  Ibid.

[364]  J. D. Schloen, PHKU, 166.

[365]  Ibid., 245.

[366]  Ibid., 269-271.

[367]  À ce propos voir M. Yon et al., Le centre de la ville; M. Yon, « Ugarit, the Urban Habitat; The Present State of the Archaeological Picture », BASOR 286 (1992): 19-34; O. Callot, Une maison à Ougarit: études d'architecture domestique, (RSO 1), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, 1983.

[368]  J. D. Schloen, PHKU, 255.

[369]  O. Callot, Une maison à Ougarit, 45-49.

[370]  J. D. Schloen, PHKU, 271.

[371]  Pour une discussion archéologique portant sur « la maison à cour », voir ibid., 288-293. À partir de l'Âge du Fer I, ce type de construction commence à céder la place à « la maison aux piliers » (ibid., 293). Mais malgré la différence architecturale, les deux types de construction restent similaires au niveau fonctionnel (ibid., 299).

[372]  Ibid., 275-322.

[373]  Ibid., 262-75, surtout 268; voir aussi M. H. Jameson pour la Grèce classique « Domestic Space in the Greek City-State » dans Domestic Architecture and the Use of Space, S. Kent ed., Cambridge, Cambridge University Press, 1990, 97.

[374]  J. D. Schloen, PHKU, 252-62; surtout P. Wheatley, « Levels of Space Awareness in the Traditional Islamic City », Ekistics 42 (1976): 364.

[375]  J. D. Schloen, PHKU, 323-339.

[376]  Ibid., 339.

[377]  Par « joint-family » Schloen comprend une famille patriarcale, patrilinéaire et patrilocale. Il préfère ce terme à « extended family » qui est ambigu et pas assez spécifique (ibid., 252 et n. 12).

[378]  Ibid., 252; pour la discussion concernant les données archéologiques par rapport aux activités agricoles au sein des maisons urbaines, voir ibid., 353-380.

[379]  Ibid.

[380]  Ibid., 245-46.

[381]  Ibid., 394-398.

[382]  Ibid., 398.

[383]  Voir ch. 4.

[384]  C'est Ch. Virolleaud qui a introduit ce sigle qui dénote Aliyan Ba'al, Ba'al le Tout Puissant.

[385]  M. Dietrich, O. Loretz et J. Sanmartin, Die Keilalphabetischen Texte aus Ugarit, (AOAT 24), vol. 1 Transkription, Neukirchen-Vluyn, Neukirchener-Verlag, 1976 (=KTU).

[386]  Ph.D. Dissertation, Drew University, 1987 (=CGD).

[387]  Voir la discussion en 2.3 sur le problème séquentiel.

[388]  Nous donnons ci-dessous la liste de la concordance des tablettes dont l'ensemble constitue le cycle AB. Dans la première colonne apparaît la nomenclature utilisée par A. Herdner dans Corpus des tablettes en cunéiformes alphabétiques découvertes à Ras Shamra-Ugarit de 1929-1939, (Mission de Ras Shamra 10), Paris, P. Geuthner, 1963 (=CTA), dans la deuxième colonne celle utilisée par Ch.Virolleaud dans l'editio princeps (voir à ce propos la liste que donne J. C. L. Gibson, Canaanite Myths and Legends, 2nd ed., Edinburgh, T. & T. Clark, 1978, xi) (=CML), dans la troisième colonne apparaissent les sigles utilisés par C. H. Gordon dans Ugaritic Textbook, 3 vols, (AO 38), Rome, Pontificium Institutum Biblicum, 1965 (=UT), et finalement dans la quatrième colonne nous donnons le système de notation adopté par KTU et que nous privilégions dans cette thèse.

Herdner Virolleaud Gordon Dietrich et al
2 iii, i, iv III AB, C,B,A 129, 137, 68 1.2.iii, i, iv
3 V AB 'nt 1.3
4 II AB 51 1.4
5 I* AB 67 1.5

[389]  Voir le tableau-synthèse en 2.3.

[390]  Selon M. S. Smith, UBC, 120, la colonne peut être divisée en deux sections, chacune commençant par la formule conventionnelle ym ymm [y'tqn], « un jour, des jours passent ». À l'intérieur de chacune de ces sections existent deux subdivisions séparées par le verbe y'n, « répond »: 1-6 et 7-14; 15-19 et 20-28.

[391]  Titre de Ba'al signifiant « Ba'al Tonnant » (voir à ce propos ibid., 129 et note 25).

[392]  Ibid., 123-26, 129-131.

[393]  M. H. Pope, EUT.

[394]  O. Kapelrud, Baal in the Ras Shamra Texts, London, G. E. C. GAD, 1952.

[395]  U. Oldenburg, The Conflict between El and Ba'al in Canaanite Religion.

[396]  C. E. L'Heureux, Rank Among the Canaanite Gods. El, Ba'al, and the Repha'im, (HSM 21), Missoula, Scholars Press, 1979, 3-108.

[397]  E. Th. Mullen, AG, surtout 92-105.

[398]  J. D. Schloen, « The Exile of Disinherited... », 209-220.

[399]  Pour l'analyse et l'interprétation de cette colonne, voir M. S. Smith, UBC, 131-155.

[400]  Pour l'analyse et l'interprétation de cette colonne, voir ibid., 155-191.

[401]  Pour l'analyse et l'interprétation de cette colonne, voir ibid., 191-209.

[402]  Voir à ce propos la discussion dans ibid., 252-259.

[403]  Juste avant KTU 1.2.iv, M. S. Smith (ibid., 316-318) place le texte 1.2.ii, lacunaire à un tel point qu'il ne contient aucune ligne complète. Selon l'auteur, la colonne aurait pu décrire la déclaration des hostilités entre Yam et Ba'al, peut-être par le biais de leurs messagers, préparant ainsi le terrain pour la confrontation décrite dans KTU 1.2.iv.

[404]  À propos de la façon dont 'Anat se comporte vis-à-vis El, Th. Mullen (AG, 65-70) souligne que l'attitude agressive de celle-ci constitue un des traits caractéristiques de sa personnalité. En effet, la même chose se répète dans la légende de Aqhat (KTU 1.18.i.11-12). Mais alors qu'elle y réussit à obtenir ce qu'elle veut, tel n'est pas le cas en ce qui concerne KTU 1.3.v.27-33 où elle passe au second plan, estompée par les talents diplomatiques de Athirat.

[405]  CML, 12 et 64 note 1.

[406]  1.4.vii.19.

[407]  A. Caquot, M. Sznycer et A. Herdner, Textes ougaritiques, volume 1 Mythes et Légendes, Paris, Éditions du Cerf, 1974, 218 note p'(=TOML), en accord avec K. Aartun, « Ugaritisch bkm », Bibliotheca Orientalis 5 (1967): 288-89, croit qu'il s'agit de la préposition b suivie du nom km qui signifie colline, synonyme de l'arabe kim. Selon G. P. Brubacher (CGD, 52), il s'agit d'une conjonction de temps dont le sens ne peut être déterminé que par rapport au contexte. bkm serait ainsi formé par b et la conjonction km, qui signifie « quand ». Par conséquent, il traduit bkm par « quand ». Par contre, P. J. van Zijl, Baal: A Study of Texts in Connection with Baal in the Ugaritic Epics, (AOAT 10), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1972, 145 (=BST) et G. del Olmo Lete, Mitos y leyendas de Canaan segun la traducion de Ugarit: Textos, version y estudio, (Fuentes de la ciencia Biblica 1), Madrid, Ediciones Cristiandad, 1981 (=MLC), 210 traduisent respectivement « puis » (« henceforth »), « après ». Comme G. P. Brubacher (CGD, 52) lui-même le fait remarquer, une telle traduction suppose la continuation du discours direct commencé par Ba'al à la ligne 38 où il se vante de ses récentes victoires. Mais ce discours s'interrompt à la ligne 42, pour reprendre à la ligne 43. Par conséquent, la ligne 42 jouerait le rôle de connecteur entre deux discours. Dans un tel contexte, bkm serait un adverbe composé de b + kn + -m, similaire à la particule beken en hébreu (P. J. Van Zijl, BST, 153 note 9), qui signifierait « alors » (G. P. Brubacher, CGD, 52). À notre avis, cette dernière lecture reflète davantage le contexte où bkm est utilisé dans le sens de « suite à... », « sur ce ».

[408]  Au lieu de la préposition l + bhth, J. C. L. Gibson (CML, 65 note 42) suspecte une erreur pour b + bhth. Bien que nous gardons le texte tel qu'il est, nous pensons que la suggestion de J. C. L. Gibson rend bien compte du sens dans lequel il faut comprendre la préposition. Alors que l suppose un mouvement vers quelque chose, le verbe ytb, yqtl de ytb n'en dénote aucun. Par conséquent il faut comprendre l dans le sens de « dans ». À cet effet, il est important de signaler la lecture que font P. J. van Zijl et la majorité des auteurs (voir P. J. van Zijl, BST, 153-54) de ytb b'l lbhth en définissant ytb comme yqtl de la racine twb qui signifie « retourner ». La phrase se lirait, donc: « Ba'al retourne à son palais ». Mais Ba'al est déjà rentré à sa résidence à la ligne 13, et depuis il ne l'a pas quittée pour y retourner. Nous privilégions donc la lecture, « Ba'al s'asseoit dans son palais ». Bien qu'en accord avec G. P. Brubacher (CGD, 53), nous avons dû mentionner le problème de la traduction de ytb, étant donné que nous avions abordé la question de la correction de l par b, non mentionnée par ce dernier.

[409]  G. P. Brubacher (CGD, 53) corrige le texte en ajoutant le suffixe y pour lire drkty, « mon domaine ». G. del Olmo Lete (MLC, 210) ainsi que J. C. L. Gibson (CML, 65) favorisent cette lecture croyant qu'il s'agit là d'une erreur due à l'haplographie. Encore une fois, bien qu'une telle proposition rend mieux compte de la nuance impliquée, nous préférons garder le texte tel qu'il est (ainsi que la majorité des auteurs, comme P. J. van Zijl, BST, 145; B. Margalit, A Matter of 'Life' and 'Death', (AOAT 206), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1980 (=MLD), 63; etc., quitte à le comprendre dans le sens proposé par la première lecture.

[410]  G. P. Brubacher (CGD, 55) privilégie dans sa traduction du verbe ystrn le sens dérivant de la racine arabe sarra iv (« tell under one's breath ») et de sirr (secret). Pour appuyer davantage ce choix, nous attirons l'attention sur l'expression arabe suivante: sarra fi nafsihi qui a justement le sens de « mijoter quelque chose en lui-même » (Al-Oulamah al-Sa'id Sa'id el-Khoury al-Chartouny, Aqrab el-Mawarid fi fisih al-'arabiah wa al-chaouared, 2 vols., Beyrouth, Maktabat al-madrassat wa dar al-kitab al-libnani, ND (=AqMa), p. 510) et peut comporter la nuance de comploter que l'on trouve dans la phrase ougaritique des lignes 48-49, ystrn bgngnh.

[411]  G. P. Brubacher (CGD, 34-35, 56-58) expose adéquatement le problème soulevé ici; il s'agit de faire un choix dans la traduction du verbe ymru, un choix qui décidera de la reconstitution du verbe ysb['/ y] mis en parallèle avec le premier. Si nous comprenons ymru dans le sens de « fatten », il faudra alors restituer un «  'ayin  » au verbe qui suit et lire ysb'. Dans ce cas, la phrase aux lignes 50-52 se traduirait: « [I alone am he who] fattens the gods and humankind, who satiates the multitudes of the earth ». Par contre, si nous comprenons ymru dans le sens de gouverner, nous devrions alors remplacer le «  'ayin  » par un « y » pour lire ysby. Ce qui donnerait: « [I alone am he who] governs the gods and humankind, who subjugates the multitudes of earth ». Alors que G. P. Brubacher opte pour la deuxième lecture, nous privilégions la première. Étant donné que ymru comporte un double sens, la traduction peut pencher dans l'une ou l'autre direction. Mais l'idée de régner/gouverner est déjà transmise par le verbe ymlk à la ligne 49 qui précède ymru à la ligne 50. Par conséquent, dans le cas de ymru, il ne s'agit plus d'une allusion aux victoires remportées récemment par Ba'al (transmise par ymlk), mais d'une conséquence du renforcement de son pouvoir: en tant que seigneur du domaine terrestre et champion des dieux, il va pouvoir promouvoir l'abondance et satisfaire les besoins de ses sujets. Ce concept idéalisé du roi est bien documenté dans la région (Ibid., 57-58). Alors que l'idée de gouverner est transmise par ymlk, le rédacteur, en jouant sur le double sens de ymru, développe l'idée des fonctions royales.

[412]  Alors que G. P. Brubacher (CGD, 59) et M. Pope (« The Word sahat in Job 9:31 », JBL 83 (1964): 276) préfèrent traduire gsr par « boucher », en se basant sur l'hébreu 'sr, « restrain » et l'arabe 'sara I, vii, « press, squeeze », nous privilégions la traduction de « couper, limiter, séparer » dérivant de la racine 'sr en hébreu et gadara en arabe qui est d'ailleurs signalée par G. P. Brubacher. A. Caquot, TOML, 219; J. C. L. Gibson, CML, 66, 155; B. Margalit, MLD, 74-76; G. del Olmo Lete, MLC, 211, 607 appuient cette dernière lecture.

[413]  Bien que nous soyons en accord avec G. P. Brubacher (CGD, 62) dans les grandes lignes de sa traduction de nrt ilm sps shrrt la smm, il y a cependant quelques nuances que nous aimerions mettre en relief. Ainsi il considère shrrt comme étant le participe G féminin singulier de shrr qui signifie « brûler ». La plupart des traductions restent plus ou moins dans le même champ sémantique (voir à ce propos l'analyse détaillée que fait G. del Olmo Lete, « Notes on Ugaritic Semantics IV », UF 10 (1978): 37-40). J. C. L. Gibson (CML, 67, 156) adopte la même étymologie, mais considère shrrt dans sa forme verbale au G parfait intransitif féminin et traduit par « is glowing hot ». B. Margalit (MLD, 79, 85), en faisant des rapprochements avec d'autres passages comme KTU 1.1.6.i lit « fiery ». Le problème de la traduction ne se situe pas tant au niveau étymologique que syntaxique; il s'agit de déterminer et de choisir la forme du mot shrrt. Nous pouvons classer les diverses suggestions en deux grandes catégories:1) dans la première, le mot est considéré sous sa forme nominale et est mis en parallèle avec nrt (Brubacher et Margalit se situent dans cette catégorie). Ce qui donnerait: Shapash Lumière des Dieux, la force brûlante des cieux. 2) dans la deuxième, il est pris sous sa forme verbale dont le sujet est Shapash (Gibson). Ce qui donnerait: Shapash la lumière des dieux est brûlante. Avec M. Pope (« The Cult of the Dead at Ugarit » dans Ugarit in Retrospect and Prospect: Fifty Years of Ugarit and Ugaritic, G. D. Young ed., Winona Lake, Eisenbrauns, 1981, 168), nous considérons l'ensemble shrrt la smm, Force Brûlante des Cieux, comme étant un épithète de Shapash qui est mis en parallèle avec nrt ilm, Lumière des Dieux, un autre titre de la déesse du soleil. Outre cette colonne, les deux épithètes figurent en parallèle dans 1.6.ii.24 et 1.3.v.25, avec une petite variante où, au lieu de mdd ilm mt, on a bn ilm mt, (voir R. E. Whitaker, A Concordance of the ugaritic Literature, Cambridge, Harvard University Press, 1972, 537 (=CUL) ) et à chaque fois suivis par byd bn/mdd ilm mt.

[414]  byd mdd ilm mt, (Shapash) est dans les mains (lit. la main) de Mot. S'agit-il d'une allusion aux conditions décrites dans KTU 1.4.vii.54-57, qui précèdent les directives données par Ba'al à ses messagers (KTU 1.4.viii.1-47), et où il est question de crépuscule? Il est important à cet effet de signaler que J. C. de Moor, SP, 114-15, 173-77) voit dans cette phrase une allusion aux vents de sirocco qui sont contrôlés par Mot. J. C. L. Gibson (CML, 53 note 8) croit qu'il s'agit simplement d'une description conventionnelle de la chaleur du climat, ou encore de la dominance de Mot sur Shapash, une fois que le soleil est couché. Nous croyons qu'il s'agit d'un titre de Shapash (voir note 29) qui rend compte de l'endroit où elle se trouve après le coucher du soleil, c'est-à-dire l'au-delà. Selon nous, nrt ilm sps est un épithète qui décrit le soleil durant le jour, alors que la smm byd ilm mt se réfère à son état durant la nuit, après la disparition de la boule brûlante à l'horizon.

[415]  hwt aliy qrdm est une formule standard dont la restitution est basée sur KTU 1.3.iii.13-14; iv.7-8; 1.5.ii.10-11, 18 (G. P. Brubacher, CGD, 63).

[416]  La restitution de bhty...hkly est basée sur KTU 1.4.vi.36-38 (ibid.).

[417]  C'est une supposition qui est maintenant largement acceptée par la plupart des auteurs. À ce propos, voir A. Caquot, TOML, 239; G. P. Brubacher, CGD, 64.

[418]  La restauration des lignes 28-35 se base justement sur les lignes 1-8 où le contenu est identique, puisqu' il s'agit du même message.

[419]  G. P. Brubacher, CGD, 64 note 1.

[420]  Pour les différentes possibilités d'interprétation du mot « argile », voir ibid., 67-70; 68 note 4.

[421]  Ibid., 65-74.

[422]  G. P. Brubacher ainsi que d'autres auteurs (comme J. C. de Moor, J. Gray, K. Aartun, etc.; voir pour la discussion G. P. Brubacher, CGD, 92) identifient ce verbe avec le verbe arabe nfd, dénotant entre autres, un sens de « manger », « consommer ». D'où la traduction: « in my craw I'll end you, eat you ». D'autres comme M. H. Pope, P. L. Watson, etc. (voir ibid.) considèrent ipd comme un nom, dénotant probablement la poitrine, qui se rapproche à l'hébreu 'épôd, une sorte d'habit couvrant la poitrine. Ainsi les lignes 5-6 décriraient comment Ba'al sera dévoré, morceau par morceau. A. Caquot (TOML, 239-240, 240 note I) remarque que le mot ne doit pas être pris au sens technique du terme 'épôd mais au sens de « pagne ». Par conséquent il traduit, « les cieux s'enflamment et dégouttent comme une sueur de ta robe ». En accord avec J. C. L. Gibson (CML, 155) qui l'associe au verbe arabe fatta, nous traduisons ipdk par « je t'écraserai » ou plus littéralement, « je vais te déchiqueter », le verbe étant à la 1e pers. sing. imp. G de la racine pdd signifiant écraser. K est le suff. 2e pers. sing. acc. À cet effet nous suggérons ici de considérer l'expression arabe: fatta fi `adudihi (lit. déchiqueter son avant-bras) qui a le sens de briser la force de quelqu'un en le séparant de ses adjoints (R. Baalbaki, Al-Mawrid, A Modern Arabic English Dictionary, Beyrouth, dar el-'ilm lilmalayin, 1988 (=Al-Mawrid), 814). D'où la traduction: « dans mon ventre je t'écraserai ». Selon A. van Selms, « A Systematic Approach to CTA 5.i.1-8  », UF 7 (1975): 477-82, le texte fait allusion aux différentes parties du corps de Ba'al qui vont être consommées par Mot.

[423]  G. P. Brubacher (CGD, 93) pense qu'il s'agit d'un verbe à la 1e pers. sing. imp. D de la racine mwt qui signifie tuer. Et le -k de ipdk doit être sous-entendu, pour signifier « je te tuerai ». Le premier problème consiste dans le fait que le verbe mwt au D n'est pas attesté dans les dictionnaires, un problème dont Brubacher est d'ailleurs conscient. Alors que certains auteurs sont d'accord avec Brubacher (comme U. Cassuto, J. A. Emerton; pour la discussion voir G. P. Brubacher CGD, 93), d'autres ne le sont pas. Ainsi, J. C. L. Gibson (CML, 68, 142), C. Gordon (UT, gloss. 224a), A. Caquot (TOML, 339), F. Lokkegaard (« The House of Baal », AO 22 (1955):10-27), etc. considèrent amtm comme un masc. pl. de amt, avant-bras. Nous optons pour la deuxième lecture, surtout à cause de l'expression arabe (mentionnée ci-dessus note 39) qui ne peut être qu'une simple coïncidence. D'où la traduction des l. 4-6: « (Dans mon) ventre je t'écraserai, je consommerai (tes) morceaux éparpillés (après déchiquetage), je briserai ta force (ipdk sous-entendu avec amtm) ».

[424]  Sur l'étymologie de gzr en relation avec l'hébreu 'zr II, qui à l'origine était employé dans un contexte militaire, voir V. Sasson, « Ugaritic t' and gzr and Hebrew sôwa' and 'ozer », UF 14 (1982): 204-207. Un tel usage s'accorderait bien avec le contexte du cycle AB.

[425]  Il faut omettre bn en tant qu'erreur de scribe (voir J. C. L. Gibson, CML, 68; B. Margalit, MLD, 97; A. Caquot, TOML, 241). Bien que nous soyons en accord avec G. P. Brubacher, nous signalons ce problème simplement parce que ce dernier prend l'omission pour acquise (CGD, 66).

[426]  Les termes parallèles nps (l. 14) et brlt peuvent avoir plusieurs connotations qui varient selon le contexte. M. C. Astour (« The Nether World and Its Denizens at Ugarit » dans Death in Mesopotamia, XXVIe rencontre assyriologique internationale, B. Alster ed., (Mesopotamia 8), Copenhagen, Akademisk Forlag, 1980, 227-28) donne trois possibilités: a)gorge et par extension appétit qui s'applique à notre passage ici (ainsi qu'à KTU 1.17.v.18, 24; 1.16.vi.12 (voir G. P. Brubacher, CGD, 81) , b)esprit, un sens qui est bien illustré dans KTU 1.18.iv.25-26 où au moment de la mort le nps//brlt s'évade comme le vent par les narines et quitte ainsi le corps, c)l'être humain en général.

[427]  Bien que nous soyons en accord avec G. P. Brubacher (ibid.) qui traduit par « attire », tksd étant la 3e pers. fém. sing. de la racine ksd, nous signalons aussi la traduction faite par D. Pardee (TPM, 157, 159-60) qui est basée sur le texte parallèle KTU 1.133 où à la place de tksd on a sbst qui signifie s'attacher à, s'immiscer. En outre, selon Pardee (ibid.) c'est nps qui est le sujet de tksd, et non brky, ce qui donne comme traduction: elle [ma gorge] s'attache à l'étang comme les buffles (s'y attachent) ». Nous avons deux objections vis-à-vis une telle traduction. 1)Comme Pardee (ibid., 163) lui-même le fait remarquer KTU 1.133 est soit une citation approximative de 1.5.i.11-22, soit une citation précise d'un passage parallèle inconnu, ou encore un assemblage de mémoire concernant la goinfrerie de Mot. Par conséquent, c'est 1.133 qui « s'inspire » d'un autre texte qui lui sert de modèle. Dans de telles circonstances, essayer de traduire KTU 1.5.i.11-22 d'après 1.133 devient une entreprise risquée, d'autant plus que le dernier semble être un « texte rendu plus facile, par rapport à un original, et inscrit au programme d'une école » (D. Pardee, TPM, 160). 2) Dans les lignes 14-17, Mot décrit la voracité de son appétit de façon métaphorique où il le compare aux lions et aux requins affamés ou encore aux troupeaux de buffles et de biches assoiffés. Par conséquent, ce n'est pas sa propre gorge qui s'attache à la source et à l'étang, mais son appétit qui est mis en parallèle avec ceux des autres.

[428]  D. Pardee (TPM, 158) lit klat en omettant la préposition b. Nous gardons la préposition en accord avec G. P. Brubacher (CGD, 66), J. C. L. Gibson (CML, 68) et J. C. de Moor (et K. Spronk, A Cuneiform Anthology of Religious Texts from Ugarit, J. Hoftijzer et J. H. Hospers eds, (Semitic Studies 6), Leiden, E. J. Brill, 1987 (=CARTU), 31) qui est d'ailleurs la leçon adoptée par KTU (1.5.i.19).

[429]  La traduction de ce mot présente des problèmes. Certains (G. P. Brubacher, CGD, 87; Th. Gaster, Thespis, 243; R. E. Whitaker, CUL, 612) proposent d'y voir p + nst. p étant la particule de conjonction « ensuite, donc » (l'équivalent de l'arabe fa), et nst étant le 1er com. pl. juss. de la racine sty, boire, d'autant plus que la même racine se retrouve à la l. 25 (wstm). D'où la traduction: « buvons donc ». D'autres comme J. C. L. Gibson (CML, 69, 153), B. Margalit (MLD, 104, 106) et A. Caquot (TOML, 243) associent nst à la racine nsy, oublier. Mais alors que Gibson le considère comme 2e sing. parf. G, Margalit le traduit comme 1er com. sing. parf. G, avec Mot comme sujet. Nous optons pour la lecture proposée par Gibson. L'occurrence de wstm (l. 25) et pnst dans deux lignes consécutives dénote un effort conscient de la part du poète; bien que quelque peu similaires dans leurs formes, ces deux mots appartiennent à des champs sémantiques différents. L'astuce de la part du poète est de jouer avec les sens de boire et d'oublier, séparés entre eux par le mot vin.

[430]  de ltn...à gzr i.e. l. 28-35, nous rappelons que la restitution est faite en se basant sur les l. 1-8 du début de la tablette KTU 1. 5.

[431]  G. P. Brubacher, CGD, 74.

[432]  Comme par exemple, J. C. de Moor SP, 178; J. Gray, LC, 2nd ed., 58 .

[433]  CGD, 76, note 24.

[434]  Pour l'interprétation de ce passage, voir ibid., 74-79.

[435]  La restitution de la ligne 2 est faite en se basant sur le texte 1.23.61-62 (ibid., 93). Voir aussi, J. C. L. Gibson, CML, 69; A. Caquot, TOML, 244.

[436]  J. C. de Moor (CARTU, 32) propose de restituer st dans l'espace entre les crochets. st serait le 3e masc. sing. parf. G de la racine syt signifiant placer (J. C. L. Gibson, CML, 159). La traduction donnerait: « il a placé une langue... ». D'autres comme J. C. L. Gibson (CML, 69); C. Gordon (UT, 178) et A. Caquot (TOML, 244) ne font aucune restitution. Quant à B. Margalit (MLD, 107), il propose slh, « envoyer ».

[437]  Selon A. Caquot (TOML, 244), on connaît le sens du verbe tt' grâce au parallélisme avec le verbe yr' qui existe non seulement dans notre texte et dans 1.6.vi.30-31, mais est utilisé aussi en Is 41:10. En fait cette même paire apparaît aussi dans Is 41:23 ainsi que dans l'inscription phénicienne de Karatepe (L.R. Fisher ed., Ras Shamra Parallels; The Texts from Ugarit and the Hebrew Bible vol. I, (AO 49) Rome, Pontificium Institutum Biblicum, 1972, 212, 84). tt' serait l'inf. abs. G; le 1er -n est un nun energicum, alors que le 2e -n est le suff. au 3e pers. sing. acc. Alors que la plupart des auteurs (G. P. Brubacher, CGD, 75; J. C. L. Gibson, CML, 69; A. Caquot, TOML, 244; etc.) considèrent Ba'al le sujet des deux verbes, tt' et yr', et Mot l'objet, B. Margalit (MLD, 107, 112) suggère « la terre et les fruits des arbres » (l. 5) comme sujet et Ba'al comme objet. D'où la traduction, « ils ont peur pour le Tout Puissant Ba'al, ils craignent pour le Chevaucheur des nuées » (l. 6-7). En accord avec Brubacher nous adoptons la première lecture, car outre les arguments de Brubacher (CGD, 94-95), une telle traduction rend la soumission de Ba'al plus dramatique et le contraste entre le Ba'al arrogant des lignes précédentes et le Ba'al résigné à son sort, encore plus évident.

[438]  J. C. L. Gibson (CML, 69, 143); Th. Gaster (Thespis, 201-230); B. Margalit (MLD, 113); J. Aistleitner (Wörterbuch der ugaritischen Sprache, Berichte über die Verhändlung der sächsischen Akademie der Wissenschaften zu Leipzig, (Philologisch-historische Klasse, 106/3), Berlin, Akademie-Verlag, 1963, no.505 (=WUS) ); etc., traduisent bht par salut, en se basant sur la racine arabe bahata, qui signifie « bien accueillir quelqu'un ». A. Caquot (TOML, 244), d'après le sens du bht en sabéen qui signifie prospérer, suggère d'y voir une formule de salutation comme salam. G. P. Brubacher (CGD, 95) voit en bht un participe G de la racine bwt signifiant avoir honte. D'où la traduction libre: « je suis ton humble serviteur ». Nous adoptons la lecture basée sur le sens arabe qui d'ailleurs n'est pas très éloignée du sabéen, au lieu de celle proposée par Brubacher, car le but principal de sa traduction est d'établir un parallèle avec la ligne 12, plutôt que de rester fidèle au sens littéral du mot bht.

[439]  Il faut l'omettre car considéré comme étant une erreur de scribe (G.P. Brubacher, CGD, 75). C'est d'ailleurs une telle erreur qui a fait croire aux chercheurs dans les années 30 qu'Aliyn était le nom d'un fils de Ba'al.

[440]  Sur la tablette on lit w'ash, mais c'est probablement une erreur de scribe pour ysh. Pour la discussion concernant une telle correction voir ibid., 96.

[441]  La correction est faite en se basant sur un passage parallèle en 1.5.i.22-23 (ibid.).

[442]  La restitution des lignes 22-23 est basée encore une fois sur le texte 1.5.i.22-25 (ibid).

[443]  La restitution des lignes 26-28 est basée sur les textes 1.2.i.19ss; 1.5.i.9ss; 1.5.ii.13ss où la même formule se rapportant aux messagers se répète (ibid., 97).

[444]  Pour plus de détails concernant les diverses suggestions faites pour reconstituer les colonnes iii et iv, voir G. del Olmo Lete, MLC, 133 note 184.

[445]  J. C. L. Gibson, CML, 15.

[446]  Voir à ce propos les textes 1.4.viii.17-20; 1.6.ii.22-23 (G. P. Brubacher, CGD, 98).

[447]  J. C. L. Gibson, CML, 15, 71.

[448]  Ibid., 15.

[449]  G. P. Brubacher, CGD, 98 qui cite G. del Olmo Lete, MLC, 133.

[450]  tmn hnzr (l. 9), « les huit sangliers » réfère au cercle de fidèles qui constituent l'entourage du roi Ba'al et qui peuvent eux-mêmes avoir des fonctions de fertilité, comme les filles de Ba'al (J. C. L. Gibson, CML, 71 note 2). La reddition de leur roi sous-entend leur propre soumission (G. P. Brubacher, CGD, 99 note 5). Quant à la coutume de nommer des personnes d'après certains animaux, voir P. D. Miller, Jr., « Animal names as Designations in Ugaritic and Hebrew », UF 2 (1970): 178-79.

[451]  J. C. L. Gibson, CML, 15.

[452]  G. del Olmo Lete, MLC, 133; G. P. Brubacher, CGD, 99.

[453]  J. C. L. Gibson, CML, 15, 16, 72.

[454]  G. del Olmo Lete, MLC, 133-34; del Olmo Lete, « Notes on the Ugaritic Semantics V » UF 14 (1982): 64 note 19; G. P. Brubacher, CGD, 99.

[455]  Comme par exemple R. J. Clifford, « Cosmogonies... », 193.

[456]  J. C. de Moor, SP, 184, 188-89.

[457]  J. C. L. Gibson, CML, 15-16.

[458]  Il faut rappeler cependant que Shapash assume souvent le rôle d'émissaire de El, comme par exemple dans KTU 1.2.iii.15-18 où elle intervient auprès de 'Athtar, ou encore dans 1.6.vi.22-29 où elle intervient auprès de Mot (A. Caquot, TOML, 96).

[459]  Selon J. C. L. Gibson (CML, 48 note 8, 72 note 5), la troisième fille de Ba'al, Arsay, ne l'accompagne pas car ses fonctions ne sont pas affectées par la sécheresse (ou le sirocco de printemps selon de Moor, SP, 180, 187-89).

[460]  G. P. Brubacher, CGD, 99.

[461]  G. del Olmo Lete, MLC, 134.

[462]  A. Caquot, TOML, 248 note K.

[463]  Ce passage n'est pas inclus dans la discussion sur les problèmes textuels que fait G. P. Brubacher; il se contente de donner un résumé des événements (CGD, 99-100).

[464]  B. Margalit (MLD, 118-121) propose d'ajouter une ligne pour des considérations littéraires et de contenu citant à cet effet le passage parallèle de KTU 1. 4.viii.1-9. La partie ainsi reconstituée se lirait: tk gr nhlty, tk gr knkny etc...Selon lui l'erreur serait due à une homoioteleuton où le scribe en écrivant/copiant aurait sauté du premier gr au deuxième. Ni J. C. L. Gibson (CML, 72) ni M. Dietrich (O. Loretz et J. Sanmartin, The Cuneiform Alphabetic Texts from Ugarit, Ras Ibn Hani and Other Places, 2nd ed. of KTU, (ASPM 8 ), Münster, Ugarit Verlag, 1995, 24) ne mentionnent un problème textuel à ce stade-ci. Bien que nous trouvons la proposition de Margalit intéressante et même séduisante, nous gardons le texte tel qu'il est, faute de preuves plus convaincantes. Sur les connotations funéraires du nom Knkny voir F. Poljakov, « Miscellanea Hellenosemitica 2. The Jar and the Underworld », UF 14 (1982): 309-310.

[465]  J. C. L. Gibson (CML, 72, 142) en se basant sur l'editio princeps de Ch.Virolleaud lit ill qui signifie inanition, du syriaque 'alil, faible et de l'hébreu 'elîl, futile. Par contre, B. Margalit (MLD, 118 note 1) préfère lire ilm et propose en outre de corriger le mot suivant, kmtt, en kmnt dérivant du verbe kmn qui signifie cacher. Ainsi, ilm kmnt désignerait « the gods of Interment (lit. of concealment) », un terme parallèle à ilm ars qui fait allusion aux chthonioi. Nous privilégions la première lecture qui reste plus fidèle au texte, même si le deuxième lamed est douteux, plutôt que d'apporter des changements qui relèvent plus du domaine de l'interprétation que celui des données textuelles à notre portée, comme dans le cas de la seconde lecture. Nous devons aussi signaler une troisième possibilité que A. Caquot (TOML, 248) suggère: « les dieux sauront que tu es mort ». Il lit ainsi ilm, au lieu de ill, qu'il considère être le sujet de wtd'. Nous sommes tout à fait d'accord avec B. Margalit (MLD, 118 note 1) qui réfute une telle traduction en signalant que le seul sujet de la chaîne des tqtl est Ba'al.

[466]  Comme B. Margalit (ibid.) et J. C. de Moor (SP, 186) le font remarquer la forme que dénote kmtt est rare. Ils suggèrent d'y voir un pô'lel de la racine mt, k étant une préposition qui signifie « tel que ». J. C. L. Gibson (CML, 72, 152) traduit par « mortalité, mort » en se référant au syriaque mîtûtâ. La traduction que nous donnons ci-dessus est conforme à celle de Gibson.

[467]  J. C. L. Gibson, CML, 16, 73.

[468]  Ibid., 16.

[469]  Dans les passages décrivant les rituels de deuil entrepris par El et 'Anat respectivement, certains auteurs croient y détecter un aspect bisexuel de la déesse. Pour la discussion et les contre-arguments, que nous partageons d'ailleurs, voir S. E. Loewenstamm, « Did the Goddess Anat Wear Side-Whiskers and a Beard ? », UF 14 (1982): 119-123. Pour une analyse syntaxique de ces passages voir M. Dietrich et O. Loretz, « Die Trauer Els und Anats (KTU 1.5 VI 11-22.31-1.6 I 5) », UF 18 (1986): 101-110.

[470]  L'editio princeps de la majeure partie de 6 se trouve dans Syria 12 (1931): 193-244; un petit fragment dans Syria 15 (1934): 226-243.

[471]  Selon G. del Olmo Lete (MLC, 137, 225), il y aurait eu deux candidats, l'un plus intelligent et dont on ignore le nom, l'autre, 'Athtar, physiquement plus fort. El aurait choisi ce dernier pour ses aptitudes physiques (l. 50-52).

[472]  Selon G. R. Driver (dans CML, 1st ed., 20-21), la raison pour laquelle 'Athtar ne peut régner à la place de Ba'al est qu'il personnifie l'irrigation artificielle qui ne peut se substituer à la pluie car elle n'est pas assez développée en Syrie à l'Âge du Bronze (voir aussi G. P. Brubacher, CGD, 101). M. S. Smith (UBC, 252-59) reprend cette théorie dans sa discussion des différents aspects de 'Athtar. A. Waterston, par contre, croit que l'épisode de l'ascension de 'Athtar au trône met l'accent non pas sur les faiblesses de ce dieu, mais sur le caractère irremplaçable du règne de Ba'al (« The Kingdom of 'Athtar and His Role in the AB Cycle », UF 20 (1988): 363-64).

[473]  G. P. Brubacher, CGD, 126; J. C. L. Gibson, CML, 17, 76.

[474]  Pour des imageries parallèles représentant une déesse à la recherche de son bien-aimé dans la littérature du Proche-Orient ancien, voir G. P. Brubacher, CGD, 102 note 15.

[475]  En ce qui concerne ce motif de supplication voir E. L. Greenstein «  'To Grasp the Hem' in Ugaritic Literature », VT 32 (1982): 217-18.

[476]  Pour l'interprétation de ce passage voir G. P. Brubacher, CGD, 102-108.

[477]  Pour l'interprétation de ce passage voir ibid., 108-117.

[478]  Alors que le texte établi par G. P. Brubacher (CGD, 102-103; 108-109) commence à la ligne 4, J. C. de Moor (CARTU, 39) tente une restitution des trois premières lignes. J. C. L. Gibson (CML, 76) ne donne du même passage que quelques lettres; C. Gordon (UT, 168) présente un texte similaire à celui de Gibson, mais sans « ym ymm » à la fin de la ligne 4. Nous donnons ci-dessous les lignes 1-4 telles que reconstituées par de Moor et par Gibson:

de Moor

1 l[ ]

2 wl[ ]

3 kd ttbr 'l mbk

4 kd tql bbr ym ymm

Gibson

1 l[ ]

2 wl[ ]

3 kd[ ]

4 kd t.... ym ymm

discussion

-ttbr (l.3), est un verbe à la 3e pers. fem. sing. imp. G de la racine tbr signifiant briser, casser

-tql (l.4), est un verbe à la 3e pers. fem. sing. imp. G dérivant ou bien 1) de la racine qyl signifiant tomber (J. C. L. Gibson, CML, 157) ou 2) de la racine qll signifiant devenir moins (R. E. Whitaker, CUL, 549). Nous optons pour le premier sens car c'est celui qui est en parallèle avec ttbr. Cependant une difficulté se pose au niveau de l'identification du sujet de ces deux verbes. Étant donné que ym est un nom masculin, il ne peut être le sujet, puisque les deux verbes sont au féminin. Pourrait-on supposer que c'est Shapash le sujet ? Une telle supposition dénoterait bien l'idée de l'écoulement du temps. Mais Shapash ne figure ailleurs avec aucun de ces verbes, ni avec mbk (R. E. Whitaker, CUL, 606-608).

-bbr (l.4), est composé de la préposition b + br. Plusieurs possibilités existent quant au sens de br: 1) de l'arabe bar signifiant terre, (Al-Mawrid, 230), 2) de l'arabe bur signifiant grain, blé, (ibid.) et de l'hébreu br III (F. Brown, S. R. Driver et Ch. A. Briggs, The New Hebrew and English Lexicon, Peabody, MA, Hendrickson, 1979, no.1250, 3 (=BDB) ) de l'ougaritique br désignant une sorte de bateau (C. H. Gordon, UT, 376).

Nous adoptons le premier sens qui est d'ailleurs relié au deuxième. L'effet ainsi créé devient plus englobant, puisqu'il implique la terre et la source qui est le domaine de 'Anat. L'intention serait-elle de décrire l'impact de la disparition de Ba'al à la fois aux niveaux terrestre et divin?

Nous proposons la traduction suivante pour les lignes reconstituées par de Moor:

3 ainsi [le soleil] se casse sur la source

4 ainsi [le soleil] tombe sur la terre, un jour des jours

[479]  La restitution des lignes 4-8 est faite à partir des lignes 26-30 (G. P. Brubacher, CGD, 118).

[480]  Bien que le titre btlt soit fréquemment traduit par vierge, M. S. Smith (UBC, 8-9 note 20) préfère le traduire par adolescente, car selon lui le titre ne dénote pas la virginité de la femme, mais sa position vis-à-vis la société: tant qu'elle n'a pas d'enfant elle n'est pas considérée comme une femme adulte.

[481]  Tout en étant d'accord avec les explications fournies par G. P. Brubacher (CGD, 119), nous proposons de voir dans sdm non seulement la steppe dans le sens de « wilderness » où des animaux sauvages habitent, mais surtout dans le sens de terre(s) non travaillée(s) par la main de l'homme, hors de la portée des centres habités. Par conséquent, il s'agit de terres non cultivées qui ne produisent pas régulièrement de la nourriture. D'ailleurs dans le texte 1.23.68, dbr (dans p'at mdbr) et sd sont mis en parallèle pour décrire justement ce genre de terre. Les dieux gracieux qui passent sept ans à parcourir la steppe (sd//dbr) aux confins de la terre, ne sont capables d'assouvir leur faim qu'une fois admis dans les régions cultivées par les êtres humains (ll.71-76) où se situent les terres ensemencées (mdr', l.69). Qui dit terres cultivées sous entend région habitée, une zone où l'occupation humaine exploite systématiquement son environnement. Par conséquent, le contraste entre d'une part dbr et sd et mdr' d'autre part implique toute la différence qui existe entre une région cultivée qui peut soutenir d'une façon stable et régulière une agglomération humaine et une autre qui est encore sauvage et où la nourriture dépend uniquement des richesses naturelles. C'est dans ce sens qu'il faut aussi comprendre l'expression lkbd sdm qui est reprise dans p'at mdbr, aux confins de la terre, loin des régions habitées. L'expression analogue p'at mlbr employée dans un autre texte, KTU 1.12.i.35, a d'ailleurs cette même connotation (A. Caquot, TOML, 342 note r, 378, note t).

[482]  Le commentaire de G. P. Brubacher (CGD, 119) « perhaps this line reflects a Northwest Semitic tradition of denominating an ideal land with a derivative of n'm, though the word is apparently a euphemism here », suscite des questions. S'agirait-il d'une pré-conception du « paradis » dans le genre des Champs-Élysées de la mythologie grecque? Il est d'autant plus important de noter que n'm est employé en relation avec shl mmt, d'où le rapport avec la mort. En dehors de ce passage, n'm se retrouve avec shl mmt dans les textes 5.vi.6-7; 5.vi.28-30 (R. E. Whitaker, CUL, 451).

Les commentaires de B. Margalit (MLD, 127-128) à ce propos se situent dans la même ligne de pensée. Pour lui, les lignes

ln'my 'rs dbr // lysmt sd shl mmt

constituent la description canonisée de la région située à l'embouchure de l'au-delà. Il réfute la théorie avancée par Driver (dans J. C. L. Gibson, CML, 73 note 4), J. C. de Moor (SP, 191) et A. Caquot (TOML, 250 note c') entre autres, selon laquelle il s'agit simplement d'une qualification euphémique du royaume des morts. Selon Margalit (MLD, 127), « these are precisely the epithets which we would expect in relation to a Netherworld Shangri Là ». Il établit en outre des parallèles entre la vision ougaritique de shl mmt et la conception grecque des Champs Élysées. Ainsi, sd et shl sont tous les deux des termes similaires au grec pedion. Par conséquent, une traduction littérale de sd shl mmt serait: « the field(s) of the-Plains-of-Death » (ibid., 128).

En ce qui concerne l'expression ars dbr mise en parallèle avec sd shl mmt, Margalit attire l' attention sur le triple sens du mot dbr qui varie selon la vocalisation: 1)de l'hébreu dober signifiant pâturage, 2)deber ou de l'arabe dabr, signifiant peste, mort, 3)debîr ou de l'arabe dubur signifiant confins.

Ainsi la Terre de Dbr serait d'abord la Plaine Infernale où « animals graze and where the scenery is lovely, in contrast to the bleakness, gloom and slime of the other Netherworld regions » (ibid.). En outre, ars dbr // sd shl mmt est située aux confins de la terre (qsm ars, voir KTU 1. 5.vi.4; 16.iii.3), à l'embouchure de l'océan (ksm mhyt, voir KTU 1. 5.vi.4; 16.iii.4). C'est une description qui rend bien compte du troisième sens du mot dbr. D'ailleurs cet emplacement dénote encore une fois des parallèles avec les Champs-Élysées de la mythologie grecque tardive:

There exists in Greco-Roman tradition a double location (originating with Homer and Hesiod respectively): one in the western ocean, the other in Hades. Both these locations-which are in fact one-find expression in our text. The region is in the Netherworld, but in that part of the Netherworld 'where the water cuts (the earth)' i.e., the (western) ocean. (ibid.).

Il est important de préciser, par rapport à notre discussion antérieure sur la connotation du mot sd (voir note 69), qu'il s'agit toujours d'une région non cultivée où la terre n'a pas été travaillée par l'être humain (ce qui n'empêcherait pas le pâturage des animaux) et qui, par conséquent, se situe au-delà des limites de la civilisation et par la suite au-delà du domaine de Ba'al dont le rôle, du point de vue des humains, est de promouvoir la fertilité des terres cultivées (comme mentionné dans KTU 1. 16.iii.5-10). À ce propos voir N. Wyatt, « Symbolic Geography in West Semitic Religious Thought », UF 19 (1987): 385; Sh. Talmon, «  'The Desert Motif ' in the Bible and in Qumran Literature » dans Biblical Motifs, A. Altmann ed., Cambridge, Harvard University Press, 1966, 39-46.

[483]  G. P. Brubacher (CGD, 120) ne mentionne que deux sens possibles du mot dbr (pour le triple sens de dbr voir note 97), pâturage et peste/mort. Il ne prend pas position ni pour l'un ni pour l'autre, et traduit ars dbr par « terre de Dbr ». C'est une traduction « neutre » qui ne reflète pas les nuances impliquées. Ainsi le fait que, selon l'une des vocalisations (deber en hébreu; dabr en arabe), dbr peut signifier à la fois peste et mort est plus qu'une coïncidence (pour la paire dbr/mt voir RSP, vol. 3, I 84, p. 54. La même paire est employée aussi dans l'Ancien Testament, dans Ps 78:50; Os 13:14; Ez 5:12; 6:12; 33:27). Ainsi selon W. J. Fulco (The Canaanite God Reshep, (AOSE 8), New Haven, American Oriental Society, 1976, 50,69), l'une des divinités ougaritiques mineures au service de Mot est Rashap, qui transperce ses victimes avec des flèches qui répandent la peste. En outre, Caquot (TOML, 51-52), en se basant sur la comparaison entre la liste divine en cunéiforme alphabétique, KTU 1. 29 et celle parallèle en cunéiforme syllabique, RS 20.24, établit l'équivalence entre Rashap et Nergal, la divinité mésopotamienne de la mort. Il refuse cependant de considérer Rashap comme la seule personnification de la peste, étant donné l'occurrence de son nom dans maints anthroponymes théophores qui reflètent la popularité du dieu.

[484]  Les arguments que G. P. Brubacher (CGD, 119) a utilisés (selon lesquels les lieux où Mot s'est rendu pour chasser et satisfaire son appétit sont dans la steppe et non pas dans des plaines de pâturages) pour appuyer son choix dans la traduction du mot sd (l.17) restent valables pour la ligne 20. Mais depuis la ligne 17, Mot s'est encore déplacé, n'ayant toujours pas pu satisfaire son appétit vorace. Ce mouvement est d'ailleurs exprimé au niveau syntaxique. Ainsi, alors que les deux verbes itlk ( hlk, « aller et venir ») et wasd ( sy/wd, « chasser »), qui servent à indiquer les différents endroits où s'est rendu Mot durant sa quête, sont à l'imparfait, le verbe mgt (mgy, « arriver », « reach ») employé au parfait indique un arrêt dans l'action marqué par l'interruption de la chaîne yqtl (mgt peut même être le résultat de hsrt, l. 17, le 1er verbe au parfait après les deux yqtl). Mot n'a plus besoin de pousser plus loin ses recherches, il a trouvé de quoi assouvir sa faim en la personne de Ba'al. Il est à noter que cette première rencontre qui aboutit à la mort temporaire de Ba'al, se situe dans un environnement hostile au dieu de la pluie et des cultures, puisque qualifié de sd/dbr shl mmt qui fait partie du domaine de Mot. Ce ne sera pas le cas pour la deuxième rencontre qui se tiendra sur le mont Sapon, le quartier général de Ba'al.

[485]  La phrase « la smm byd bn ilm mt », est en partie reconstituée d'après les passages parallèles figurant dans KTU 1.3.v.26 et 1.4.viii.22-24.

[486]  J. C. L. Gibson, CML, 77; G. P. Brubacher, CGD, 121 note 1.

[487]  Ibid., 127 note 2.

[488]  Ibid., 127.

[489]  Ibid., 133 note 15.

[490]  Les lignes 1 à 6 décrivent la défaite des fils d'Athirat par Ba'al qui réclame son trône. La ligne 4 en particulier fait l'objet d'une controverse due surtout aux différentes lectures proposées pour les trois premiers mots de cette ligne. Dans J. C. L. Gibson (CML, 79), nous lisons: shr mt ymsh lars, qu'il traduit par, « he dragged the yellow ones of Mot to the ground ». Toujours selon le même auteur (ibid., note 4), il s'agit probablement d'une allusion aux « henchmen of Mot ». A. Caquot (TOML, 265-66 note d) lit shr mt ymsh et considère shr comme un nom dérivant de la racine shrr qui signifie brûler. Par conséquent, il traduit: « il abat à terre la chaleur de Mot ». C. H. Gordon (UT, 169, 436) préfère lire: shr mt ymsi lars, « .... atteignent la terre » J. C. de Moor (CARTU, 41) et KTU (1.6.v.4) ne voient aucune allusion faite à Mot puisqu'ils lisent: sgrm ymsh lars, qui se traduit par: « il abat à terre les petits », probablement une référence aux fils d'Athirat. Nous appuyons cette dernière lecture, d'autant plus qu'à la l. 2 on fait allusion aux rbm, « the great ones », une autre catégorie des fils d'Athirat.

[491]  La restitution est basée sur 1.6.ii.26-27; et 1.19.iv.13-15 (G. P. Brubacher CGD, 136-37).

[492]  Alors que G. P. Brubacher (ibid.) ne suggère aucune restitution pour ce mot, J. C. de Moor (CARTU, 41) propose wrk, verbe à la 3e pers. sing. parf. G de la racine rkk signifiant se radoucir (BDB, no.7401). Nous préférons garder le texte tel qu'il est.

[493]  Alors que G. P. Brubacher (CGD, 139-140) ne suggère aucune restitution pour ce mot, J. C. L.Gibson (CML, 80), J. C. de Moor (CARTU, 42) et KTU proposent lttn, l étant la particule de négation et ttn, le verbe à la 2e pers. masc. sing. imp. G de la racine ytn signifiant donner. Nous préférons garder le texte tel qu'il est.

[494]  Alors que G. P. Brubacher ne suggère aucune restitution pour l'espace entre les crochets, J. C. L. Gibson (CML, 80) et KTU proposent ahz, 1e pers. sing. imp. G de la racine ahz signifiant prendre. J. C. de Moor (CARTU, 42) lit deux mots: ahzk lars, qui veulent dire littéralement, « je te prendrai vers la terre ». Nous préférons garder le texte tel qu'il est.

[495]  Dans l'espace entre les crochets, J. C. de Moor (CARTU, 42) propose de restituer mtm qui signifie les morts. Nous préférons garder le texte tel qu'il est.

[496]  J. C. de Moor (CARTU, 42) propose de restituer à la l. 26 la phrase wyql ahd bahk, « tombera ( qyl)/ sera humilié ( qll) un de tes frères ». Nous préférons garder le texte tel qu'il est.

[497]  À ce propos voir G. P. Brubacher (CGD, 135 note 17) pour une éventuelle ruse de la part de Ba'al dans le but de tromper Mot et de lui offrir un de ses propres frères.

[498]  Ibid., 135.

[499]  Les cinq premières lignes sont trop lacunaires pour permettre une traduction. J. C. de Moor (CARTU, 42) en fait la restitution suivante:

1 [ t]rdh

2 [bmrym spn g]rsh

3 [lksuh k's]ru

4 [dnh ytn ah]h

5 [byd bn ilm] mt

1.Il le [cha]sse

2.[Aux hauteurs de Sapon il] le [re]pousse

3.[à son trône, comme un ois]eau

4.[il donne] son [frère]

5.[dans la main du divin] Mot

[500]  J. C. de Moor (ibid.) restitue le mot yklyhm, « il les mange », où le sujet est Mot et l'objet direct hm se réfère aux supposés frères de Ba'al que Mot croit avoir en sa possession.

[501]  J. C. L. Gibson (CML, 80) restitue le mot [ysp]u qu'il traduit par « qu'il mange », le sujet du verbe étant Mot.

[502]  La première lettre est endommagée ce qui rend la lecture difficile. Del Olmo Lete (MLC, 233) et KTU lisent un l, d'où la traduction: « pour ma consommation (for my feeding) ». La plupart lisent un s, comme par exemple J. C. L. Gibson (ibid.).

[503]  Le texte lit ysl qui doit être une erreur de la part de scribe pour ysu. Cette correction est basée sur la formule fréquemment rencontrée: ysu gh wysh, « il élève sa voix et s'écrie ». Voir par exemple, KTU 1.4.ii.21; 1.4.v.87-88; 1.6.i.39; 1.6.iii.17.

[504]  Selon L. B. Kutler (« Features of the Battle Challenge in Biblical Hebrew, Akkadian, and Ugaritic », UF 19 (1987): 98-99), le passage de la confrontation entre Ba'al et Mot dénoterait certains éléments du modèle « battle challenge » attesté dans la littérature vétéro-testamentaire et assyrienne. La phrase ik tmths 'm aliyn b'l représente un de ces éléments.

[505]  J. C. L. Gibson (CML, 81) restitue entre les crochets la formule littéraire y[su gh wysh], il élève sa voix et s'écrie.

[506]  MLC, 83.

[507]  UBC, 2-3.

[508]  Voir à ce propos J. C. de Moor (SP, 3-8) et G. del Olmo Lete (MLC, 81-88). La discussion qui suit est basée sur les informations fournies par M. S. Smith, UBC, 3-4.

[509]  Dans SP, 4 et MLC, 86, respectivement.

[510]  Son nom est d'habitude vocalisé Ilimilku, mais M. S. Smith suggère la forme Ilimalku. Voir ci-dessous notes 125 et 126.

[511]  « Contributions to the Reconstruction of the Myth of Ba'al », UF 15 (1983): 26-28.

[512]  Voir aussi J. C. de Moor, SP, 5 et G. del Olmo Lete, MLC, 86.

[513]  Voir à ce propos M. S. Smith, UBC, 3 et note 7.

[514]  Voir à ce propos ibid., note 6.

[515]  D. Pardee, TPM, 160.

[516]  Voir à ce propos J. C. de Moor, CARTU, 1-2 et S. Rummel, « The 'nt Text: A Critical Translation », Ph.D. Dissertation, Claremont Graduate School, 1978, cité par M. S. Smith, UBC, 4.

[517]  TPM, 129 note 20.

[518]  Il s'agit des rites de deuil que El entreprend en apprenant la nouvelle de la mort de Ba'al dans 1.5.vi.16-22. Ce sont ces mêmes rites que 'Anat reprend et applique à la lettre dans 1.5.vi.31 et qui continuent dans 1.6.i.2-5 (la première ligne étant réservée au titre « lb'l  » qui signifie « à Ba'al ».

[519]  Pour une discussion détaillée portant sur la séquence 1.3-1.4 voir M. S. Smith (UBC, 7-11).

[520]  Pour une discussion détaillée voir ibid., 14-19. Quant à l'ordre séquentiel des colonnes au sein des textes KTU 1.1 et 1.2, voir ibid., 20-25.

[521]  Pour une discussion détaillée voir ibid., 12-14.

[522]  Voir à ce propos la discussion par G. del Olmo Lete, MLC, 98-106; 157-65; « Notes on Ugaritic Semantics III », UF 9 (1977): 31-46. Les différentes prises de position quant aux divers ordres séquentiels sont discutées en détails par J. C. de Moor (SP, 36-43); G. del Olmo Lete (MLC, 81-95) et M. S. Smith (UBC, 2-25).

[523]  CML, xi, 14.

[524]  BST, 9.

[525]  SP, 1-2.

[526]  MLC, 94-95.

[527]  CGD,

[528]  UBC, 4 et note 13.

[529]  « Cosmogonies... », 189-191.

[530]  UBC, 5.

[531]  J. C. L. Gibson (CML, 54) restitue la phrase à la fin de KTU 1.4.v.52. Pour d'autres exemples, voir M. S. Smith (UBC, 5).

[532]  Ibid.

[533]  J. C. de Moor, SP, 4-5; « Studies in the New Alphabetic Texts from Ras Shamra I », UF 1 (1969): 167-88; également G. del Olmo Lete, MLC, 130-31.

[534]  J. C. De Moor, SP, 4-5.

[535]  « Cosmogonies... », 189-91.

[536]  Pour des exemples de l'usage de k- dans des textes traitant de cosmogonie tant dans la littérature biblique que proche-orientale ancienne, voir M. S. Smith, UBC, 6 note 14.

[537]  Ibid, 6.

[538]  Ibid.

[539]  H. L. Ginsberg (« Ugaritic Myths and Legends » dans Religions of the Ancient Near East: Sumero-Akkadian Religious Texts and Ugaritic Epics, I. Mendelsohn ed., New York, The Liberal Arts Press, 1955, 238) avait déjà attiré l'attention sur ce point.

[540]  Outre les auteurs cités dans le tableau-synthèse, voir aussi J. C. L. Gibson (CML, xi, 10 note 6), G. del Olmo Lete (MLC, 98-106, 157-65) et G. P. Brubacher (CGD, 10-11).

[541]  SP, 41-43; MLD, 9-11; « Cosmogonies... », 189, 191-93, respectivement.

[542]  UBC, 8-9.

[543]  RSP III, 251.

[544]  UBC, 10. En effet l'auteur cite à cet égard l'article de D. L. Peterson et M. Woodward, « Northwest Semitic Religion: A Study of Relational Structures », UF 9 (1977): 237-43.

[545]  UBC, 11.

[546]  Voir à ce propos J. C. L. Gibson, CML, 10 note 6. On peut bien sûr mettre questionner l'identité du personnage qui s'adresse au dieu artisan, puisque celui-ci n'est pas explicitement identifié (voir à ce propos B. Margalit, MLD, 10). Mais toujours est-il que dans KTU 1.3.vi Qodesh-et-Amrur est chargé de se diriger vers la demeure de Kothar-et-Khasis et que dans KTU 1.4.i, il y a justement « quelqu'un » qui s'adresse au dieu artisan. S'agit-il simplement d'une coïncidence ?

[547]  M. S. Smith, UBC, 12.

[548]  « Ba'al's Fight with Yam (KTU 1.2.i, iv). Part of the Ba'al Myth as known in KTU 1.1, 3-6 ? », UF 18 (1986): 241-54.

[549]  UBC, 13.

[550]  Ibid., 14.

[551]  Ibid., 15.

[552]  En ce qui concerne le dieu de la mer, on suppose que la construction du palais est achevée entre 1.2.iii et 1.2.i, parce qu'il ne peut y avoir d'intronisation sans palais. Par ailleurs, 1.2.iv doit directement succéder 1.2.i, car le défi précède immédiatement le combat comme dans le cas de 1.4-1.5.

[553]  M. Astour, « The Nether World... », 230.

[554]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut , guerrier de El », Syria 62/3-4 (1985): 210.

[555]  Outre les textes considérés dans le ch.2, bn ilm mt apparaît aussi dans KTU 1.33.1-2, 15, soit 20 fois au total. Une seule fois on lit phr bn ilm dans KTU 1.4.iii.14 où l'expression désigne simplement « l'assemblée des fils de El » (ibid).

[556]  M. Astour, « The Nether World... », 230, 236 n. 39.

[557]  Ibid., 230.

[558]  Une forme abrégée de ce titre est mdd il, « Bien-aimé de Le ». Elle est employée en relation avec Arsh (1.3.iii.40) et avec Yam (pour les références voir ci-dessous n. 8).

[559]  J. C. L Gibson, CML, 50 note 8.

[560]  KTU 1.1.iv.20; 1.3.iii.35-36; 1.4.ii.34; 1.4.vi.12 (reconstitution); 1.4.vii.3 (M. S. Smith, UBC, 150).

[561]  M. Astour, « The Nether World... », 230.

[562]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 207 et n. 8.

[563]  Ibid., 205-218.

[564]  KTU 1.6.vi.16-21.

[565]  The Epic of Gilgamesh, N. K. Sandars traducteur, New York, Penguin Books, 1972, 33.

[566]  J. Nougayrol, « R. S. 20.24 ('Panthéon d'Ugarit') » dans Ugaritica V, 57.

[567]  Cunchillos, « Le dieu Mut... », 215, 218.

[568]  Les rpim représentent les ancêtres divinisés et mt rpim ferait allusion à celui qui appartient à cette catégorie. J. C. L. Gibson, par contre, considère Rpi comme un épithète de Ba'al et traduit mt rpi, « homme de Rpi » (CML, 26 note 4). Pour l'occurrence de ce titre, voir J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 215 note 63.

[569]  Comme par exemple, Caquot, TOML, 231.

[570]  Voir à ce propos, J. C. de Moor, « The Semitic Pantheon of Ugarit », UF 2 (1970): 188.

[571]  À ce propos il s'agit de consulter P. Xella, I testi rituali, vol.I I testi , (Studi Semitici 54), Rome, Consiglio Nazionale delle Ricerche, 1981, surtout 25-168, 325-327; J. Nougayrol, « R. S. 20.24... », 42-64, pour se rendre compte de l'absence de Mot. J.C. de Moor, « Semitic Pantheon... », 222 pense que cette absence est due à la terreur que le nom de Mot inspirait.

[572]  Ibid., 188.

[573]  P. Xella, « Aspekte religiöser Vorstellungen in Syrien nach Ebla- und Ugarit-Texten », UF 15 (1983): 290.

[574]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 211 note 26.

[575]  J. Nougayrol, (« R. S. 20.24... », 57) fait une comparaison détaillée des textes RS 20.24 et CTA 29; il signale entre autres, l'identification de Nergal avec Rashap. Tous les deux ont non seulement un caractère chthonien mais attestent des liens avec la vie et la fertilité.

[576]  La même identification, mais un millénaire auparavant, figure aussi dans une liste syncrétique provenant de Ebla (TM 75.G.2000). Voir à ce propos G. Pettinato, « The Royal Archives of Tell-Mardikh-Ebla », BA 39/2 (1976): 49.

[577]  M. Astour, « The Nether World.. », 232.

[578]  Les deux autres sont Pdry et Tly. À propos des filles de Ba'al, voir M. Astour, « La triade de déesses de fertilité à Ugarit et en Grèce » dans Ugaritica VI, Paris, Geuthner, 1969, 9-23; N. H. Walls, GAUM, 117-122.

[579]  Voir à ce propos J. C. de Moor, « Lovable Death in the Ancient Near East », UF 22 (1990): 233-245.

[580]  Pour plus de détails, voir la discussion en 3.4.2.

[581]  C'est-à-dire les lignes 1-14. Pour la traduction et les problèmes textuels voir ch. 2, la discussion en 2.2.4; G. P. Brubacher, CGD, 39, 58-61; A. Caquot, TOML, 220.

[582]  Thespis, 119, 197-99.

[583]  B. Margalit, MLD, 75.

[584]  A. Caquot, TOML, 219 note a.

[585]  Voir ibid., 250 note c pour les problèmes de traductions.

[586]  À ce propos voir les commentaires de B. Margalit et la traduction qu'il propose de Jn 2 en se basant justement sur cette expression de qsm ars (MLD, 75-76).

[587]  M. Astour, « The Nether World... », 229.

[588]  J. C. de Moor, SP, 170.

[589]  M. Astour, « The Nether World... », 236 note 30.

[590]  Ibid., 229.

[591]  M. Astour (ibid., 236 note 31) voit dans KTU 1.19.147 une allusion à cette coutume.

[592]  Ibid., 229.

[593]  Dans KTU 1.22.i.24 (=CTA 22) qui fait partie du Poème des Réphaïm, l'endroit où résident les Réphaïm est aussi indiqué en tant que cité, 'r. (Ibid.).

[594]  G. P. Brubacher, CGD, 59-61.

[595]  M. Held, (« Pits and Pitfalls in Akkadian and Biblical Hebrew », JANES 5 (1973): 173-90) conteste une association entre l'eau et la conception de l'au-delà (voir surtout ibid., 188-90).

[596]  Puisqu'il n'est pas attesté dans un texte aussi important que « La descente d'Ishtar aux enfers ».

[597]  M. Astour, « The Nether World... », 229.

[598]  L'imagerie s'inspire de l'appétit de Mot, puisque c'est à travers sa gorge que les décédés descendent dans le royaume des morts.

[599]  M. H. Pope, Job, (The Anchor Bible 15), 2nd ed., Garden City, Doubleday, 1973, 128.

[600]  Pour une critique des interprétations de Pope, voir M. Held, « Pits and Pitfalls... » 173-90.

[601]  M. Astour, « The Nether World... », 230.

[602]  J. C. de Moor, SP, 185-86.

[603]  G. P. Brubacher, CGD, 40, 59.

[604]  S. E. Loewenstamm, « The Sending of Ba'al's Messengers to the Land of No Return (CTA 4.viii) » dans Comparative Studies in Biblical and Ancient Oriental Literatures, (AOAT 204), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1980, 531.

[605]  M. H. Pope, « The Cult of the Dead at Ugarit », 169.

[606]  G. de Olmo Lete, MLC, 553.

[607]  M. Held (« Pits and Pitfalls... », 188) traduit hptt par « evil, wicked » en se basant sur la racine arabe habuta.

[608]  M. C. Astour, « The Nether World... », 229.

[609]  2 R 15:5; 2 Chr 26:21.

[610]  W. F. Albright, Archaeology and the Religion of Israel, 4th ed., Baltimore, Johns Hopkins Press, 1956, 198 note 49.

[611]  Ps 88:5-6.

[612]  B. Margalit, MLD, 77-78.

[613]  KTU 1.4.viii.7-9.

[614]  R. E. Whitaker, CUL, 451; voir aussi ch. 2, la discussion en 2.2.16.

[615]  MLD, 127-128.

[616]  Dans J. C. L. Gibson, CML, 73 note 4; SP, 191; TOML, 250 note c'; respectivement.

[617]  CGD, 103.

[618]  SP, 186.

[619]  MLD, 128.

[620]  Voir KTU 1.5.vi.4-5; 1.16.iii.3-4, pour plus de détails voir ch. 2, 2.2.16 ns. 97, 98.

[621]  CGD, 120.

[622]  KTU 1.6.vi.28-29, pour plus de détails voir ch. 4, 4.2.1 et 4.2.2.

[623]  M. Astour, « The Nether World... », 230.

[624]  B. Margalit, « Death and Dying in the Ugaritic Epics » dans DM, 244-45, 253 note 2; MLD, 90.

[625]  Il traduit ntq dmrn par « arm-bearers of Perdition » qui selon lui forment les rangs des collaborateurs de Mot. En fait, dmrn est un autre nom de Ba'al qui figure aussi dans PRU V no. 1 revers, ligne 7, ainsi que dans Praep. Evang. i 10, 37 de Eusèbe qui mentionne Zeus Demarous (J. C. L. Gibson, CML, 65 note 10).

[626]  B. Margalit, « Death and Dying... », 245, 253 notes 6-13; MLD, 88-96. Pour une traduction différente de ce passage, voir ch.2, 2.2.5 et 2.2.6.

[627]  KTU 1.3.iv.38-39

38 mhst btn 'qltn J'ai frappé le serpent tortueux
39 slyt d sb't rasm le Tyran aux sept têtes

KTU 1.5.i.1-3

1 ktmhs ltn btn brh comme tu frappas Lotan, le serpent fuyard
2 tkly btn 'qltn (comme) tu achevas le serpent tortueux

[628]  G. P. Brubacher, CGD, 88.

[629]  77MLD, 96-106.

[630]  KTU 1.5.i.9-26, mais surtout les lignes 14-20.

[631]  Pour la traduction et les problèmes textuels, voir ch.2, la discussion en 2.2.6; G. P. Brubacher, CGD, 66, 79-85; J. C. L. Gibson, CML, 68-69.

[632]  CGD, 67.

[633]  Une telle observation n'aurait pu échapper aux Ougaritains qui étaient beaucoup plus en contact avec la nature que l'homme du 20e siècle.

[634]  CGD, 67.

[635]  KTU 1.6.ii.21-23.

[636]  KTU 1.5.ii.3-4.

[637]  KTU 1.5.ii.5-6; 1.5.v.15-16.

[638]  KTU 1.5.ii.2-3.

[639]  KTU 1.5.i.4-8; 1.5.i.31-35.

[640]  Étant donné que Mot se compare aux lions et aux requins dans KTU 1.5.i.14-16.

[641]  KTU 1.6.v.19-25.

[642]  KTU 1.6.vi.22-35.

[643]  KTU 1.4-1.6.

[644]  KTU 1.6.ii.15-19.

[645]  Pour un résumé sur les différentes interprétations, voir G. P. Brubacher, CGD, 84.

[646]  F. Brown, S. R. Driver et Ch. A. Briggs, BDB, 2563.

[647]  Voir J. C. L. Gibson, CML, 68; B. Margalit, MLD, 102; J. C. de Moor, « Contributions to the Ugaritic Lexicon », UF 11 (1979): 640; G. P. Brubacher, CGD, 84.

[648]  Ce sens est discuté par G.P. Brubacher, CGD, 70; G. del Olmo Lete « Semantics V », 60, 62.

[649]  KTU 1.6.ii.17-19.

[650]  Pour la traduction et les problèmes textuels voir G. P. Brubacher, CGD, 103, 119; A. Caquot, TOML, 259.

[651]  Voir à ce propos G. P. Brubacher, CGD, 68; J. C. L. Gibson, CML, 68 note 14.

[652]  Ibid.

[653]  « La mort en Mésopotamie et en Israël: phénomène naturel ou salaire du péché » dans « Nous ne mourrons pas tous... », Contributions au séminaire de recherche sur la mort tenu par les professeurs de la Faculté de théologie de l'Université de Montréal, Montréal, Fides, 1981, 63-65.

[654]  Ibid., 66-67.

[655]  C'est-à-dire par moulage. L'autre mode de création qui est également traité dans les textes sumériens est par émersion. Voir ibid., 41-42.

[656]  Pour la bibliographie, voir ibid., 43.

[657]  Les eaux souterraines, ibid., 43.

[658]  Le passage qui nous concerne se trouve dans R. Labat, Les religions du Proche-Orient asiatique, (Le trésors spirituel de l'humanité), Paris, Denoël, 1970, 29, ll, 205- 213.

[659]  Le passage qui nous concerne se trouve dans ibid., 151, II, 33-36.

[660]  Dieux secondaires qui, avant la création de l'homme, assumaient la lourde tâche de travailler et de nourrir les autres divinités. Kingu les incita à se révolter dans l'espoir d'améliorer leur sort.

[661]  G. Couturier, « La mort en Mésopotamie... », 44.

[662]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 211.

[663]  Mt et non Mot puisque la vocalisation changera selon l'interprétation que donnera Cunchillos concernant l'identité de ce personnage.

[664]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 205-218. Pour une vue plus globale concernant ce problème et où il est question justement de l'article de Cunchillos, voir M. Dietrich et O. Loretz, « mt 'Môt, Tod' und mt 'Krieger, Held' im Ugaritischen », UF 22 (1990): 57-65. De son côté, B. Kienast, dans « Naramsin mut Inanna », Or 59 (1990): 196-203 traite le problème de mut en ce qui concerne son sens « homme » et/ou « guerrier » en faisant des comparaisons avec l'akkadien.

[665]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 212.

[666]  Ibid. Pour les références philologiques voir ibid., notes 28-33.

[667]  Ibid.

[668]  Ibid., 213.

[669]  J. C. de Moor, (« Lovable Death... », 239) ne voit aucun rapport entre la composante mt des noms théophores et Mutu la personnification de la mort à Emar. À cet égard il signale: « it is remarquable that neither Ereshkigal nor Mutu is ever a theophoric element in Akkadian personal names [from Emar] ». Pour plus de renseignements concernant les noms théophores éblaïtes composés par l'élément mt, voir F. Pomponio, « I nomi divini nei testi di Ebla », UF 15 (1983): 141-156 où l'auteur fait des comparaisons avec le Mot ougaritique.

[670]  En ce qui concerne les noms théophores amorites attestés à Mari, J. C. de Moor (« Lovable Death... », 240 et note 21) croit qu'il y en a qui sont composés avec l'élément mwt. À cet effet il cite Ilimuta « which can be translated in no other way than 'My (personal) god is Motu'  ». Pour la bibliographie sur l'onomastique amorite voir ibid., 239-40.

[671]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 213. P. Xella et S. Ribichini, RSF 15 (1987): 12 désapprouvent cette lecture et traduisent bn mt par « fils de la mort », en se basant sur l'akkadien; J. C. de Moor (« Lovable Death... », 244) lui aussi voit dans ce nom l'élément Motu, le dieu de la mort. Selon lui, il s'agit d'une tentative de la part du porteur de ce nom « d'apprivoiser » la mort et faire d'elle son alliée.

[672]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 214.

[673]  Ibid., 214-15.

[674]  KTU 1.4.vii.59-52 dans ibid., 216.

[675]  A. Caquot, TOML, 467.

[676]  J. Aisleitner (WUS, no. 1703-1705) donne en effet trois sens possibles pour le mot mt en ougaritique: 1)la mort, 2)le dieu du monde souterrain, 3)homme, mari.

[677]  M. C. A. Korpel, A Rift in the Clouds: Ugaritic and Hebrew Descriptions of the Divine, Münster, Ugarit Verlag, 1990, 356.

[678]  Dans Antigone de J. Anouilh (Paris, Bordas, 1968, 39-40), Créon interdit à Antigone d'enterrer un de ses frères, qui s'étaient entre-tués pour succéder à leur père Oedipe. Il condamne son corps à être dévoré par les oiseaux afin qu'il serve d'exemple aux futures générations. En lui niant un enterrement il condamne son âme à perpétuité.

[679]  KTU 1.6.ii.30-37. Un passage similaire, avec certaines modifications, figure dans KTU 1.6.v.11-19 où Mot rappelle à Ba'al les supplices que 'Anat lui a infligés.

[680]  R. Dussaud, Les découvertes de Ras Shamra (Ugarit) et l'Ancien Testament, 2e éd., Paris, Geuthner, 1941, 130-40; F. Hvidberg et F. Lokkegaard, WL, 22-40; W. F. Albright, From the Stone Age to Christianity; Monotheism and the Historical Process, 2nd ed., Garden City, Doubleday, 1957, 232; O. Kapelrud, Baal in the Ras Shamra Texts, 125ss; J. Gray, LC, 2nd ed., 56-75; J. C. de Moor, SP, 178-224, etc.

[681]  M. C. Astour, « The Nether World... », 230-31.

[682]  Le rite de « la dernière gerbe » tel qu'observé dans des sociétés agricoles de par le monde a été documenté par J. G. Frazer dans The Golden Bough.

[683]  M. C. Astour, « The Nether World... », 231.

[684]  J. C. de Moor, « Lovable Death... », 234.

[685]  Voir à ce propos A. Caquot, TOML, 229-31.

[686]  M. C. Astour, « The Nether World... », 236 note 42.

[687]  J. C. de Moor, « Lovable Death... », 243.

[688]  A. Caquot, TOML, 230-31.

[689]  Ibid., 139 note b. A. Waterston (« Death and Resurrection in the A. B. Cycle », UF 21 (1989): 426-432) attire l'attention sur les diverses façons dont Yam, Mot et Ba'al meurent. Dans le cas des deux premiers, ils subissent une mort similaire à celle que l'on inflige à un adversaire: leurs corps sont dépecés et les morceaux éparpillés. Un tel traitement symbolise la destruction du pouvoir qu'ils représentaient. Par contre, dans le cas du dieu de l'orage, et malgré le fait qu'il entre dans les entrailles de Mot, son corps reste intact, ce qui permet à 'Anat de l'enterrer. Par conséquent, Waterston conclut que la mort subie par Ba'al représente non pas le sort infligé à un ennemi, mais celui qui attend tous les êtres humains: être avalés par la mort.

[690]  D'autres exemples dans la littérature de la région appuient l'hypothèse voulant expliquer le traitement subi par Mot comme un symbole de l'anéantissement de l'ennemi. À ce propos voir N. Wyatt, « Cosmic Entropy in Ugaritic Religious Thought », UF 17 (1985): 383-386.

[691]  KTU 1.23.

[692]  KTU 1.23.8-11

[693]  Voir à ce propos D. T. Tsumura, « A Ugaritic God, MT-w-sr and His Two Weapons (UT 52: 8-11) », UF 6 (1974): 408 note 9.

[694]  Ch. Virolleaud, « La naissance des dieux gracieux et beaux », Syria 14 (1933): 128-151.

[695]  Astour, « The Nether World... », 231.

[696]  M. Astour (ibid., 236 note 45) cite à cet égard les exemples donnés par Frazer (The Golden Bough, 351, 357-372) ainsi que ceux fournis par lui dans Hellenosemitica: An Ethnic and Cultural Study in West Semitic Impact on Mycenean Greece, 2nd ed., Leiden, E. J. Brill, 1967, 228-249.

[697]  A. Caquot, TOML, 370 n. g.

[698]  D.T. Tsumura, « A Ugaritic God... », 409.

[699]  Le terme ougaritique employé pour signifier veuvage est ulmn.

[700]  Le terme ougaritique employé est tkl. D. T. Tsumura (« A Ugaritic God... », 409; voir aussi M. Astour, « Two Ugaritic Serpent Charms », JNES 27 (1968): 22) voit dans ce mot une allusion à la mort des enfants plutôt qu'à l'incapacité de concevoir (stérilité, comme par exemple traduit par J. Gray, LC, 2nd ed., 96 note 1), tout comme ulmn réfère à la mort de l'époux ou l'épouse.

[701]  J. A. Montgomery, Aramaic Incantation Texts from Nippur, vol. 1, Philadelphie, 1931, plate iv, fig. pour texte no. 3, cité par D. T. Tsumura, « A Ugaritic God... », 409-410.

[702]  Ibid., 410.

[703]  B. Cutler et J. Macdonald, « On the Origin of the Ugaritic Text KTU 1.23 », UF 14 (1982): 40.

[704]  Pour une liste complète des noms composés des divinités ougaritiques, voir J. C. de Moor, « The Semitic Pantheon...  », 227.

[705]  J. L. Cunchillos, « Le dieu Mut... », 211.

[706]  J. Aistleitner, Die mythologischen und kultischen Texte aus Ras Shamra, Budapest, Akadémiai Kiado, 1959, 59 note e; WUS, no 1705 et 2680

[707]  H. M. Gese, RAAM, 81.

[708]  D. Nielsen, Ras Shamra Mythologie und biblische Theologie, (AKM 21/4), Leipzig, Deut. Morgenlandes Ges., 1936, 81 note 1.

[709]  J. C. de Moor, « Lovable Death... », 244.

[710]  B. Cutler et J. Macdonald, « On the Origin... », 34.

[711]  Ibid., 41.

[712]  Les auteurs basent leur traduction de sr, qu'ils considèrent être un hapax legomenon, sur la racine syriaque sera', « corrompu » dans le sens de putride et celle en arabe srr, « être mauvais ». Quant au sens de mt, selon les auteurs il signifie simplement la mort sans pour autant faire allusion au dieu de la mort (ibid., 40).

[713]  Ibid., 41.

[714]  N. Wyatt, « The Pruning of Vine in KTU 1.23  », UF 24 (1992): 426.

[715]  Ibid.

[716]  Ibid., 427.

[717]  N. Wyatt, « The Story of Dinah and Shechem », UF 22 (1990): 438.

[718]  N. Wyatt, « The Pruning of Vine... », 427.

[719]  KTU 1.4.viii.10-13; et aussi KTU 1.5.ii.14-16 qui est un passage presque identique au premier.

[720]  KTU 1.4.viii.27-30.

[721]  M. S. Smith, UBC, 59. À ce propos voir aussi F. C. Fensham, « Notes on Treaty... », 272-73.

[722]  M. S. Smith, UBC, 59. À ce propos voir aussi H. Cazelles, « mtpt à Ugarit », Or 53 (1984): 177-82.

[723]  T. H. Gaster, Thespis, 125.

[724]  M. S. Smith, UBC, 150-51.

[725]  N. Wyatt, «  'Jedidiah' and Cognate Forms as a Title of Royal Legitimation », Bib 66 (1985), 117-125.

[726]  KTU 1.6.vi.26-29.

[727]  M. C. Astour, « The Nether World... », 232.

[728]  Pour la relation entre le soleil et l'au-delà en général, voir M. Éliade, Patterns in Comparative Religion, New York, World Publishing Co., 1958, 135-38.

[729]  M. C. Astour, « The Nether World... », 232. Des démons relatifs au monde onirique sont également associés à l'au-delà en tant que les enfants de Shamash qui l'accompagnent la nuit durant son voyage sous la terre (A. da Silva, « Le rêve comme expérience démoniaque en Mésopotamie », Sciences Religieuses 22/3 (1993): 304). Parallèlement à Shamash, Shapash est associée elle-même aux rp'um (J. F. Healey, « Malku: Mlkm: Anunnaki », UF 7 (1975): 238 n.44) .

[730]  Par contre, pour une interprétation solsticiale, voir M. J. Mulder, « Hat Man in Ugarit die Sonnenwende begangen ? », UF 4 (1972): 79-96.

[731]  KTU 1.6.vi.44-48.

[732]  Pour une discussion sur les différentes hypothèses concernant les rp'um, voir A. Caquot, TOML, 463-68; Th. J. Lewis, Cults of the Dead in Ancient Israel and Ugarit, (HSM 39), Atlanta, Scholars Press, 1989, 95-96 (=CDAIU) . En résumé, les rp'm à Ougarit, les équivalents des Rephaïm dans la Bible, sont intimement liés au royaume des morts. Dans KTU 1.6.vi.44-48 ils se présentent comme des habitants de l'au-delà que la déesse du soleil visite durant son voyage nocturne. Un tel statut correspond bien à celui qu'ont les Rephaïm bibliques dans Is 26: 14, 19; Ps 88: 11; Jb 26: 5; Pr 2: 18; 9: 18. En milieu biblique, malgré les différentes étymologies proposées pour ce mot, il est généralement admis que le terme repâ'îm se réfère d'abord aux habitants du Shéol. Selon l'inscription d'Eshmounazar de Sidon (KAI 14, l.18), les rp'm représentent les défunts. Dans une inscription bilingue en punique et latin provenant de la Tripolitaine (KAI 117) et datant du 1er siècle de l'è. c., l'l[nm] 'r'p'm correspond au D(iis) M(anibus). On retrouve dans cette inscription les deux termes qui figurent en parallèle dans les textes ougaritiques, ilnym et rp'um. Dans un pareil contexte il n'est pas étonnant que J. C. L. Gibson (CML, 81) traduise ces mots par fantômes et ombres respectivement. Dans notre traduction nous avons préféré être plus prudente, bien qu'il s'agisse clairement des entités associées au monde souterrain.

[733]  On pourrait aussi traduire par « tu gouvernes les rp'um » (ibid., 81 note 7) ou encore « you judge/care for the rp'um » (J. F. Healey, « The Sun Deity and the Underworld, Mesopotamia and Ugarit », dans DM, 239, 241 note 9).

[734]  Le mot en ougaritique est ilnym (pour l'étymologie de ce mot voir M. C. Astour, « The Nether World... », 233 et 237 note 71), mis en parallèle avec rp'im de la ligne précédente. En fait rp'm, ilnym, ilm et mtm sont tous des termes parallèles qui font allusion soit aux habitants du monde souterrain, comme mtm, « les morts » et rp'm, soit aux divinités en rapport avec le royaume des morts, comme ilnym et ilm (Th. J. Lewis, CDAIU, 96; M. C. Astour, « The Nether World... », 232-233)

[735]  On peut aussi traduire par « autour de toi (sont) les dieux » en se basant sur la racine 'wd (J. C. L. Gibson, CML, 81 note 8; A. Caquot, TOML, 270 note j; J. F. Healey, « The Sun Deity.. », 239).

[736]  Th. J. Lewis, CDAIU, 37.

[737]  Ibid., 95.

[738]  Il s'agit du roi Ammishtamru selon M. C. Astour, « The Nether World... », 233; Niqmaddu selon Th. J. Lewis, CDAIU, 34-35.

[739]  Ibid., 22-23, 41.

[740]  I. L. Finkel, « Necromancy in Ancient Mesopotamia », Archiv für Orientforschung 29/30 (1983-84): 1-17.

[741]  Th. J. Lewis, CDAIU, 41 note 180.

[742]  H. Frankfort, Ancient Egyptian Religion, New York, Harper and Row, 1948, 106ss.

[743]  « Keilschrifturkunden aus Boghazkoï », xxx.10 dans ANET, 400.

[744]  T. H. Gaster, Thespis, 227-28.

[745]  J. F. Healey (« Malku... », 235-238) ne voit aucune connexion explicite entre Dagan et le monde souterrain dans les textes ougaritiques. Par contre, il accepte l'existence de tels liens dans les textes provenant de Mari et dans la tradition mésopotamienne. Pour une discussion plus détaillée concernant cette éventuelle connexion entre Dagan et le royaume des morts, voir Th. J. Lewis, CDAIU, 73-79.

[746]  Ibid., 37.

[747]  M. C. Astour, « The Nether World... », 232.

[748]  J. F. Healey, « The Sun Deity... », 240.

[749]  J. C. de Moor, « Lovable Death... », 234; Rise of Yahwism: The Roots of Israelite Monotheism, (BETL 91), Leuven, Peeters, 1990, 73s, 103-108.

[750]  Voir à ce propos la discussion en 3.4.2.

[751]  Pour son culte à Ebla, voir M. Dahood et G. Pettinato, « rsp gn and Eblaite rashap gunu(m)ki », Or 46 (1977):230-32. Rashap était aussi connu en Palestine, Syrie, Cilicie, Chypre, ainsi qu'à Mari, dans les cités phéniciennes et en Afrique punique (M. C. Astour, « The Nether World... », 237 note 49). Voir aussi A. Caquot, TOML, 51-52; « Sur quelques démons de l'Ancien Testament (Reshep, Qetel, Deber) », Semitica 6 (1956): 53-68.

[752]  M. C. Astour, « The Nether World... », 231-32.

[753]  Voir à ce propos M. C. Astour, Hellenosemitica, 311-13.

[754]  Une structure sociale dont l'organisation obéit aux principes patriarcaux, patrilinéaires et patrilocaux.

[755]  Chapitre 1, 1.3.2.

[756]  Voir la discussion dans ibid.

[757]  L'espace entre les deux crochets indique que les mots qui s'y trouvent sont reconstitués.

[758]  Il s'agit de Kothar-et-Khasis qui vient voir El, répondant à la convocation de celui-ci (M. S. Smith, UBC, 224-25). Par contre, A. Caquot croit que c'est 'Athtar qui se dirige vers la demeure de El pour se plaindre des préparatifs amorcés dans la construction d'un palais pour Yam, alors que lui, il est toujours sans palais (TOML, 121 n. a).

[759]  Les mots entre parenthèses aident à compléter le sens de la phrase mais ne figurent pas en tant que tel dans le texte.

[760]  Nous traduisons le mot qrs d'après le parallèle hébreu qeres qui signifie « cadre en bois », d'où le sens de « demeure » par métonymie (A. Caquot, TOML, 122 n. e). J. C. L. Gibson (CML, 37, 157) traduit par « massif  » en se basant sur l'hébreu mishnique qaras qui signifie « geler », « devenir dur ». Quant à M. S. Smith (UBC, 218) il explique le terme par « tente » sans fournir toutefois de justifications pour un tel choix; il se base probablement, sur le parallélisme entre zad et ahl en 1.19.213-14 pour en déduire le sens de qrs qui, dans notre passage, est mis en parallèle avec zad.

[761]  KTU 1.2.iii.4-5; il doit s'agir d'une description conventionnelle puisqu'on la retrouve, avec quelques modifications, dans les passages KTU 1.3.v.13-16; 1.4.iv.20-24; 1.6.i.32-36. Pour une analyse syntaxique et grammaticale détaillée de KTU 1.2.iii, voir M. S. Smith, UBC, 211-224. Pour les différentes interprétations concernant ce passage, voir ibid., 224-259.

[762]  KTU 1.1.iii.10-12, se répète en partie dans KTU 1.1.ii.23. Pour une analyse syntaxique et grammaticale détaillée de KTU 1.1.iii et les différentes interprétations qui le concernent, voir ibid., 155-191.

[763]  Pour les diverses interprétations du nom Ks, voir ibid., 174-75. Ailleurs dans le mythe, la montagne de El est nommée Lel, « nuit » (KTU 1.2.i.14; 1.1.iv.11). M. S. Smith identifie Lel avec l'akkadien Lallar, la montagne faisant partie de la chaîne d'Amanus, au nord d'Ougarit (« Mt Ll in KTU 1.2.i.19-20  », UF 18 (1986): 458).

[764]  KTU 1.1.iii.21-24.

[765]  Voir à ce propos la littérature citée par M. S. Smith dans sa discussion concernant ce sujet (UBC, 174, 225-234).

[766]  J. C. de Moor, An Anthology of Religious Texts from Ugarit, (Nisaba 16), Leiden, E. J. Brill, 1987, 15 n. 81; M. H. Pope, EUT, 78; pour plus de détails concernant les arguments évoqués ici et plus bas, voir M. S. Smith, UBC, 225-27.

[767]  M. H. Pope, EUT, 78.

[768]  Soura 18: 59-63.

[769]  M. H. Pope, EUT, 61-72; F. M. Cross, Canaanite Myth and Hebrew Epic, Cambridge, Harvard University, 1973, 39 (=CMHE).

[770]  Jb 28: 11.

[771]  Jb 38: 16.

[772]  2 Sm 22: 16.

[773]  Pour plus de détails voir encore M. S. Smith, UBC, 227-234.

[774]  Ce constat est d'autant plus intéressant qu'il se vérifie pour la demeure de chacune des divinités, du moins dans le cycle AB.

[775]  Le titre atrt ym se trouve dans KTU 1.4.i.15, 22; ii.28-29, 31; iii.25, 29, 34, 38, etc. Pour une liste complète des références, voir R. E. Whitaker, CUL, 43.

[776]  KTU 1.4.ii.6-9.

[777]  KTU 1.3.vi.10; 1.4.ii.31; iv.3 (R. E. Whitaker, CUL, 179).

[778]  KTU 1.4.ii.32.

[779]  Pour les différentes interprétations concernant l'étymologie du nom de 'Anat, voir ibid., 195-96 n. 147 (Smith considère « source » secondaire).

[780]  Ibid., 192. Pour la partie ainsi reconstituée il n'y a pas de notation des lignes.

[781]  Pour les différentes interprétations, voir D. Pardee, « Ugaritic Proper Names », AfO 36-37 (1989-90): 482. Par ailleurs, N. H. Walls, GAUM, 111 cite le texte KTU 1.100.20 où Inbb est considéré à la fois la résidence de 'Anat et de 'Athtart. Cette double occupation d'une même demeure refléterait-elle le dédoublement occasionnel des déesses elles-mêmes ? Walls n'y croit pas, du moins en ce qui concerne la tradition ougaritique (ibid., 113 et n. 36). Il faut d'ailleurs signaler que dans le cycle AB, cette montagne est toujours associée à 'Anat: KTU 1.1.ii.14; 1.3.iv.78 (R. E. Whitaker, CUL, 64; A. Caquot, TOML, 171 n. w; J. C. L. Gibson, CML, 51 n. 3).

[782]  Pour les différentes traductions voir M. S. Smith, UBC, 183-84; A. Caquot, TOML, 171; J. C. L. Gibson, CML, 53-54.

[783]  R. J. Clifford, The Cosmic Mountain in Canaan and the Old Testament, (HSM 4), Cambridge, Harvard University Press, 1972, 86-88; F. Renfroe, Arabic-Ugaritic Lexical Studies, (Abhandlungen zur Literatur Alt-Syrien-Palästinas 5), Münster, Ugarit-Verlag, 1992, 112-13..

[784]  Dans KTU 1.3.ii.4 le terme bht, qui fait partie du vocabulaire utilisé pour indiquer la maison d'une divinité, est justement employé en relation avec 'Anat.

[785]  À propos de hkpt, le terme ougaritique employé pour désigner Memphis, voir M. S. Smith, UBC, 166 et n. 88.

[786]  Il est généralement accepté que Kaphtor désigne la Crête (ibid., 167).

[787]  1.1.iii.1*-1; 1.3.vi.13-16 (R. E. Whitaker, CUL, 259).

[788]  1.1.iii.18-19.

[789]  M. S. Smith, UBC, 167 et n. 93. Pour de plus amples informations concernant le commerce des métaux, voir ch. 1, 1.2.2.

[790]  Ibid., 167.

[791]  KTU 1.4.iv.50-57 et aussi dans KTU 1.4.i.10-19. Le même passage se retrouve avec une variation mineure dans KTU 1.3.v.1*-6; 46-52.

[792]  KTU 1.4.v.115-119.

[793]  KTU 1.1.iii.1; 1.3.vi.15-16; 1.4.viii.13-14; 1.5.ii.16 (R. E. Whitaker, CUL, 446).

[794]  1.3.iii.26-27; iv. 64 (ibid.).

[795]  1.1.iii.1; 1.3.vi.15-16

[796]  La même expression avec le parallèle est utilisée pour Mot (voir ci-dessous)

[797]  Pour une analyse détaillée sur la racine NHL, voir H. O. Forshey, The Hebrew Root NHL and Its Semitic Cognates, Ph. D. Dissertation, Harvard University, 1973 (=HRNHL). Il étudie le terme hébreu dans les inscriptions phéniciennes et sud arabiennes ainsi que dans celles provenant de Mari et d'Ougarit.

[798]  Th. J. Lewis, « The Ancestral Estate in 2 Sm 14:16 », JBL 110/4 (1991): 599-600, 608.

[799]  Pour la discussion et l'opinion des différents auteurs concernant ce point de vue, voir ibid., 598-99. Parmi ceux qui traduisent nhlt elohim par « l'héritage de Dieu », il y en a qui notent cependant qu'il s'agit probablement d'une référence à la propriété familiale (ibid., 604 n. 31).

[800]  Ibid., 607.

[801]  Ibid., 604.

[802]  Pour les références voir ibid., 604 n. 33.

[803]  Pour les autres façons de perpétuer le nom des ancêtres, voir ibid., 604-605.

[804]  À ce propos considérer l'exemple offert par Th. J. Lewis (« The Ancestral Estate... », 607) qui cite Rt 4: 5,10 où Boaz se marie avec Ruth pour qu'il puisse « faire lever le nom des morts sur sa propriété ancestrale », en d'autres termes pour qu'il puisse invoquer le nom des ses ancêtres.

[805]  A. Malamat, « Mari and the Bible: Some Patterns of Tribal Organization and Institutions », JAOS 82 (1962): 143-50.

[806]  Ibid., 149.

[807]  Th. J. Lewis, « The ancestral Estate... », 605. Voir aussi à ce propos H. C. Brichto, « Kin, Cult, Land and Afterlife - A Biblical Complex  », HUCA 44 (1973): 22-28.

[808]  H. O. Forshey, HRNHL, 230.

[809]  À ce propos voir Th. J. Lewis, « The Ancestral Estate... », 606 n. 42 et 43.

[810]  Ibid., 606-608. M. S. Smith (UBC, 159) comprend l'expression ars nhlth dans le même sens que Lewis, puisqu'il la traduit « his inherited land ». Le concept d'héritage est sous-entendu aussi par J. Aistleitner (WUS, no. 1769, 2*) et M. Dahood, (« Ugaritic-Hebrew Parallel Pairs » dans, RSP III, I no. 44 ). Ce dernier traduit nhlt dans le passage KTU 1.3.iii.26-27, qui se répète en 1.3.iv.63-64, par « patrimoine » (ibid., I no. 264c; RSP I, II nos 380, 484).

[811]  1.3.iii.26-27 et se répète en 1.3.iv.63-64.

[812]  Comme par exemple F. M. Cross, CMHE, 125; pour la liste des références voir Th. J. Lewis, « The Ancestral Estate... », 598 n. 6

[813]  Telle qu'attestée dans Exod 15: 17; Ps 68: 8-11; 79: 1; Jer 2: 7; 12: 7-9; 16: 18; 50: 11 (ibid.).

[814]  Pour l'étymologie du mot gr et ses parallèles dans les autres langues sémitiques, voir M. S. Smith, UBC, 173 n. 108.

[815]  J. Aistleitner, WUS, no.600.

[816]  P. Marinkovic, « What Does Zechariah 1-8 Tell Us about the Second Temple ? » dans Second Temple Studies, vol.2, Temple and Community in the Persian Period, T. Eskenazi et K. H. Richards eds, (JSOT Supp. 175), Sheffield, JSOT Press, 1994, 97-98(=STSTC).

[817]  D. L. Smith, « The Politics of Ezra: Sociological Indicators of Post-exilic Judean Society » dans Second Temple Studies, vol.1, Persian Period, Ph. R. Davies ed., (JSOT Supp. 117), Sheffield, Sheffield Academic Press, 1991, 81(=STSPP).

[818]  Voir à ce propos J. Scharbert, « Beyt ab als soziologische Grösse in Alten Testament » dans Von Kanaan bis Kerala, Festschrift für Prof. Mag. Dr. J. P. M. van der Ploeg zur Vollendung des siebzigsten Lebensjahres, J. Peters, W. Römer et al. eds, (AOAT 211), Neukirchen-Vluyn, Neukirchener Verlag, 1982, 213-237; N. K. Gottwald, The Tribes of Yahweh; A Sociology of the Religion of Liberated Israel, 1250-1050 B.C.E, New York, Orbis Books, 1979, 285-292.

[819]  D. L. Smith, « The Politics of Ezra... », 82-86.

[820]  Ibid., 323-339.

[821]  L. E. Stager, « The Archaeology of the Family in Ancient Israel », BASOR 260 (1985): 1-35, surtout 22-23.

[822]  La seule occurrence de bet ab se trouve dans les textes se rapportant à la légende de Aqhat, dans KTU 1.19.i.32 (R. E. Whitaker, CUL, 153).

[823]  Voir à ce propos le point 2.1 (l'appartenance à la maisonnée politique-les différents clans).

[824]  R. A. Horsley, « Empire, Temple and Community-But no Bourgeoisie; A Response to Blenkinsopp and Petersen » dans STSPP, 163.

[825]  Ibid., 168.

[826]  J. Aistleitner, WUS, no. 504.

[827]  J. D. Schloen, PHKU, 323-353.

[828]  Ibid., 248-322.

[829]  J. Aistleitner, WUS, no. 827.

[830]  P. Marinkovic, « What Does Zachariah... », 101.

[831]  J. Aisleitner, WUS, no. 960; J. C. L. Gibson, CML, 146.

[832]  J. Aistleitner, WUS, no. 2371.

[833]  Ibid., 1264.

[834]  25 fois dans le cycle AB: 1.1.iii.27; 1.2.iii.7, 8-9, 10, 20-21; 1.3.v.28-29; 1.4.v.92-93, 98-99, 113-114, 123-124, 126-127; 1.4.vi.5-6, 8-9, 16-17, 22-23, 25-26, 27-28, 30-31, 33, 36-37, 38-40, 44-45; 1.4.vii.17-18, 26-27; 1.4.viii.35-37.

[835]  Quatre fois dans le cycle AB: 1.3.v.1*-1; 1.3.v.46-48; 1.4.i.10-13; 1.4.iv.50-52.

[836]  M. Yon, « Sanctuaires d'Ougarit » dans Temples et sanctuaires, séminaire de recherche 1981-1983, sous la direction de G. Roux, (TMO 7), Lyon, Maison de l'Orient, 1984, 38 fig. 1, 41 (=TS). En ce qui concerne les trois autres temples, c'est uniquement celui situé près du temple de Ba'al, sur l'acropole, qui a pu être identifié comme appartenant à Dagan, alors que les autres sont signalés par les archéologues simplement comme le « sanctuaire hourrite » ou « temple à la hache mitanienne » et le « sanctuaire aux rhytons » (ibid., 47-50).

[837]  Ibid., 42.

[838]  Voir p. 9, n.31.

[839]  Ibid., 41 et n. 15.

[840]  Pour les rapports des fouilles concernant le temple de Ba'al, voir les compte-rendus de C. Schaeffer dans Syria 10 (1929); 12 (1931); 14 (1933); 15 (1934); 16 (1935). Pour un plan schématique du temple, voir C. F. A. Schaeffer, Ugaritica II: nouvelles études relatives aux découvertes de Ras Shamra, Paris, Geuthner, 1949, 4 fig. 2.

[841]  Pour une description détaillée des temples de l'acropole, voir M. Yon, « Sanctuaires d'Ougarit », 43-47. Par ailleurs, il est communément admis que la construction des temples de Ba'al et de Dagan remonte au Bronze Moyen et, par conséquent, précède la rédaction des textes mythologiques tels que nous les possédons (Ibid., 45). Il faut toutefois rappeler que le mythe de Ba'al a circulé oralement bien avant sa mise en écriture qui date du 14e siècle av. l'è. c. Les deux temples étaient toujours en usage lors de la destruction de la ville en 1180 av. l'è. c.

[842]  Ibid., 46-47; J. C. Margueron, « Prolégomènes à une étude portant sur l'organisation de l'espace sacré en Orient » dans TS, 26, 29; ce même type de temple-tour in antis se retrouve aussi en Palestine sur des sites datant de la fin du Bronze Moyen comme par exemple Hazor, Mégiddo et Sichem (P. Matthiae, « Unité et développement du temple dans la Syrie du Bronze Moyen » dans Le temple et le culte, compte rendu de la vingtième rencontre assyriologique internationale organisée à Leiden du 3 au 7 juillet 1972, Leiden, Nederlands Instituut voorhet Nabije Oosten, 1975, 67).

[843]  M. Yon, « Sanctuaires d'Ougarit », 46; P. Matthiae, « Unité et développement... », 58-61.

[844]  M. Yon, « Sanctuaires d'Ougarit », 46.

[845]  Ibid.

[846]  O. Callot, Une maison à Ougarit, 45-51.

[847]  En ce qui concerne le problème de l'éclairage des habitations dans la partie dite le centre de la ville, voir M. Yon, P. Lombard et M. Renisio, « L'organisation de l'habitat: les maisons A, B, et E » dans Le centre de la ville, 11-119, surtout 111.

[848]  C. Orrieux, « Le temple de Salomon » dans TS, 51-59.

[849]  Ibid., 52.

[850]  Ibid., 56.

[851]  Ibid., 54.

[852]  Ibid., 53.

[853]  Jr 9:20. En ce qui concerne les arguments pour et contre l'hypothèse voulant établir des parallèles entre Jr 9: 20 et KTU 1.4.vi.8-14, voir M. S. Smith, « Death in Jeremiah, IX, 20 », UF 19 (1987): 289-293. À ce sujet il est important de signaler que dans la tradition mésopotamienne aussi le dieu de la mort, Nergal, et ses démons se faufilent dans les maisons par les ouvertures, même les plus minuscules. Dans un hymne dédié à Nergal on lit: « Seigneur qui rôde la nuit [...] qui [glisse ?] comme un rêve par le pivot de la porte » (A. da Silva, « Le rêve... », 305).

[854]  Voir ci-dessus, 4.1.1.1, la partie sur la terminologie générique relative à la demeure ancestrale.

[855]  BDB, p.74.

[856]  KTU 1.4.vii.7-20.

[857]  C. Orrieux, « Le temple de Salomon », 56. Cette variante qui apparaît au 17e s. av. l'è. c, durant le Bronze Moyen II, est attestée dans les sites de Mégiddo, Sichem, Hazor secteur A et Tell Kittan (ibid.)

[858]  KTU 1.4.vi.12.

[859]  KTU 1.3.iii.35-44.

[860]  Voir ch. 3, 3.3.4.

[861]  Jr 9: 21.

[862]  KTU 1.2.iii.19-20.

[863]  Voir à ce propos M. S. Smith, UBC, 252-259. Selon A. Waterston (« The Kingdom of 'Athtar... », 358) par exemple, être marié est pour un dieu « the necessary pre-requisite for kingship of the microcosm ». Il fait remarquer que l'on retrouve ce même concept dans la légende de Keret où le roi, après avoir perdu ses sept épouses, est dépourvu de l'attribut essentiel de la royauté.

[864]  A. Caquot, TOML, 126 n. u; J. C. L. Gibson, CML, 2nd ed., 38; G. del Olmo Lete, MLC, 167, 168.

[865]  Selon J. C. L. Gibson (CML, 40 n. 2) Yam aurait deux femmes.

[866]  Selon A. Waterston (« The Kingdom of 'Athtar... », 359-60) l'indignation de 'Athtar résulte du fait qu'avec le couronnement de Yam, il se voit relégué au deuxième plan alors qu'il était roi du domaine terrestre bien avant Yam et Ba'al (ce qui expliquerait d'ailleurs son titre royal).

[867]  J. C. de Moor, SP, 121.

[868]  KTU 1.3.iv.55-56, 62-64.

[869]  KTU 1.3.v.1*-6.

[870]  KTU 1.3.v.46-52; 1.4.i.10-19; 1.4.iv.50-57.

[871]  En effet, en ce qui concerne ces éventuelles liaisons sexuelles, voire matrimoniales, entre Ba'al et 'Anat, les données existantes ne confirment nullement une telle supposition (N. H. Walls, GAUM, 116-117). Les meilleures candidates pour la position de parèdre(s) de Ba'al sont ses « filles », Pidray, Tallay et Arsay (ibid., 117-122).

[872]  KTU 1.3.ii.32; 1.3.iii.8; 1.3.iv.6, 65; 1.3.v.27, 37; 1.4.ii.14, 23, 38; 1.4.iii.24, 33, 39; 1.4.iv.18; 1.4.v.82, 87; 1.6.ii.14; 1.6.iii.22, 23; 1.6.iv.30, 45 (R. E. Whitaker, CUL, 158-59).

[873]  A. Caquot, TOML, 89-90; J. C. L. Gibson, CML, 2nd ed., 48, 49, 51, etc.

[874]  D. Marcus, « Review of A. S. Kapelrud, The Violent Goddess; Anat in the Ras Shamra Texts », JANES 2/1 (1970): 113; D. Pardee, « The New Canaanite Myths and Legends », BO 37 (1980): 276; P. L. Day, « Why Is Anat a Warrior and Hunter » dans The Bible and the Politics of Exegesis. Essays in Honor of Norman K. Gottwald on His Sixty-Fifth Birthday, P. L. Day et al. eds, Cleveland, Pilgrim, 1991, 141-46, 329-32; N. H. Walls, GAUM, 78-79.

[875]  A. Caquot, TOML, 89-90.

[876]  J. D. Schloen, PHKU, 333-34.

[877]  Bien que le titre n'existe pas en soi, El se réfère à 'Anat en tant que sa fille dans KTU 1.3.v.35 (ainsi que dans 1.18.i.16 qui appartient à la légende de Aqhat).

[878]  Voir la discussion en 4.1.1.1, surtout celle portant sur la localisation de la demeure ancestrale.

[879]  KTU 1.3.iv.55-56, 62-64.

[880]  KTU 1.3.iv.77-82.

[881]  KTU 1.3.ii.4-6, 17-19.

[882]  Th. J. Lewis, « The Ancestral Estate... », 609-612.

[883]  J. D. Schloen, PHKU, 323-80.

[884]  Voir surtout les tableaux numéros 6 et 7, ibid., 350-51.

[885]  Ibid., 347.

[886]  Ibid.

[887]  Ibid., 347, 350-51.

[888]  M. Yon et al., Le centre de la ville, 10.

[889]  Dans le cas de la ville sud, l'espace fouillé couvre 900 m2; en ce qui concerne le centre de la ville, il occupe, à l'état actuel, une superficie de 1000 m2. Les tranchées de ces deux secteurs ensemble couvrent une étendue inférieure à celle fouillée dans le quartier résidentiel qui s'étend sur 5500 m2 (J. D. Schloen, PHKU, 351 table 7).

[890]  Pour une étude archéologique et architecturale en particulier des maisons A et B et les résultats préliminaires de C, voir M. Yon et al., « L'organisation de l'habitat », 11-88, surtout 25-26.

[891]  Dans un autre article (« The End of the Kingdom of Ugarit » dans The Crisis Years: The 12th Century B. C., W. A. Ward et M. S. Joukowsky, eds, Dubuque, Kendall/Hunt, 1992, 111-122, surtout 114) M. Yon, influencée par Liverani, suggère qu'à la fin du Bronze Récent et à la suite d'une crise politique et sociale, plusieurs paysans auraient émigré vers la ville d'Ougarit dans l'espoir de profiter des dons royaux, alors que d'autres auraient préféré rester dans leurs villages, se détachant de plus en plus de l'autorité centrale. Les modifications dans l'organisation de l'espace habité refléterait justement ce flux des villageois vers la ville, ce qui aurait entraîné un problème de surpopulation.

[892]  J. D. Schloen, PHKU, 345-47.

[893]  Ibid., 346-47.

[894]  Ibid., 346.

[895]  M. Yon et al., « L'organisation de l'habitat », 118-19.

[896]  O. Callot, Une maison à Ougarit, 73. Voir aussi l'article de M. Yon et al., « L'organisation de l'habitat », 11-119.

[897]  O. Callot, Une maison à Ougarit, 73.

[898]  À ce propos voir ch. 1, 1.3.1.2.

[899]  KTU 4.102; 4.360; 4.80; 4.295; 4.417

[900]  Parmi les textes considérés KTU 4.102 énumère des familles de marchands chypriotes établis à Ougarit; quant aux tablettes KTU 4.80, 4.295 et 4.417, elles réfèrent surtout à un contexte rural. Ainsi, selon M. Heltzer tous commencent par la formule: NP NG-y w bnh w atth (w bth) w Y alp w Z sin, « NP de NG et ses X fils et sa femme (et sa fille) et Y boucs=oxen et Z moutons/chèvres » (RCAU, 84-88). Par conséquent seul KTU 4.360 représente une famille à la fois ougaritique et urbaine, bien que Heltzer conteste cette dernière caractéristique (ibid., 89s).

[901]  Le premier sens de hbt ou hpt, en akkadien hpsu, est paysan, simple soldat ou encore mercenaire (J. C. L. Gibson, CML, 147; J. Aistleitner, WUS, no.1071); dans le contexte de KTU 4.360 il représente un paysan, maître de sa propre maisonnée, mais subordonné à celle de son seigneur. Son statut social est toutefois supérieur à celui du serviteur, n'r, qui lui n'a pas sa propre maison, d'où la distinction faite dans le texte, aux lignes 5 et 8 (J. D. Schloen, PHKU, 337 n. 156).

[902]  Un autre cas qui illustre indirectement la situation sociale prévalante est discuté par C. H. Gordon dans « Marriage in the Guise of Siblingship », UF 20 (1988): 53-56. Il y est question d'une riche citoyenne qui a su contourner le problème de l'inégalité sociale entre l'homme et la femme.

[903]  J. D. Schloen, PHKU, 336.

[904]  KTU 1.5.v.18-25.

[905]  N. K. Gottwald, The Tribes of Yahweh, 285-287.

[906]  KTU 1.1.iii.24; 1.2.iii.5; 1.3.v.16; 1.4.iv.24; 1.5.vi.2; 1.6.i.36 (R. E. Whitaker, CUL, 2).

[907]  Le fait que Athirat ait sa propre demeure marque son autonomie sur le plan cultuel, mais au niveau socio-politique sa maisonnée fait partie de celle de El. À ce propos voir la discussion sous 1.2.1

[908]  KTU 1.4.i.23; 1.4.iii.26, 30, 35; 1.4.iv.32 (R. E. Whitaker, CUL, 552).

[909]  Tel que signalé dans KTU 1.3.v.46-52, par exemple.

[910]  Si l'on prend en considération la naissance du veau juste avant sa descente dans la gueule de la mort en KTU 1.5.v.18-22.

[911]  Le terme employé est mt qui signifie fils ou garçon (J. Aistleitner, WUS, no. 1717); sur la discussion du mot voir A. Caquot, TOML, 249 m et J. C. L. Gibson, CML, 72 n. 9.

[912]  KTU 1.5.v.22-24.

[913]  G. P. Brubacher, CGD, 99; G. del Olmo Lete, MLC, 134, A. Caquot, TOML, 248 note k.

[914]  J. C. L. Gibson, CML, 72 n. 10.

[915]  Dans KTU 1.3.iv.84, il y a une allusion indirecte aux femmes de Ba'al, sans pour autant les mentionner par leurs noms. Le terme att est le même que celui utilisé dans les listes de recension considérées plus haut.

[916]  KTU 1.3.iii.33 dont la fonction est signalée en 1.3.iv.51-52; 1.4.vii.54 dont la fonction est signalée en 1.4.viii.32-35; 1.4.viii.47; 1.5.i.12 (R. E. Whitaker, CUL, 167).

[917]  KTU 1.2.i.22, 26, 28, 30, 40, 41, 42, 44 (R. E. Whitaker, CUL, 419)

[918]  Ibid.

[919]  Le terme glm est aussi mis en parallèle avec hnzr (KTU 1.5.v.9) sur lequel nous reviendrons lors de la discussion portant sur l'entourage de Ba'al. Le mot glm a aussi une forme féminine, glmt, qui signifie « jeune fille » ou « servante ». Sur l'étymologie de ce mot, voir M. Dietrich et O. Loretz, « Ugaritisch glm und slm », UF 19 (1987): 407-408.

[920]  Il faut signaler que les termes n'r et n'rt ne sont pas utilisés dans le cycle de Ba'al (R. E. Whitaker, CUL, 452).

[921]  À propos de ce nom voir J. C. L. Gibson, CML, 46 n.1; J. Aisleitner, WUS, no. 2264.

[922]  Voir à ce propos A. Caquot, TOML, 153.

[923]  Voir à ce propos J. C. L. Gibson, CML, 46; J. Aistleitner, WUS, no. 1956.

[924]  KTU 1.2.i.36; 1.4.iv.59-60 (où cependant la subordination est exprimée dans un contexte romantique); 1.5.ii.12, 19 (R. E. Whitaker, CUL, 473-74).

[925]  En ce qui concerne la raison pour laquelle seulement deux de ses filles-épouses l'accompagnent, voir la discussion au ch. 1, 1.1.3.5, point 11.

[926]  KTU 1.5.v.6-9. En ce qui concerne le terme hnzr, « sanglier » et sa signification symbolique, voir ch.2, 2.2.10 n. 65. Il est à noter que les seules occurrences de ce mot dans le cycle de Ba'al sont ici et dans KTU 1.5.iv.8-9 (R. E. Whitaker, CUL, 277) où la phrase, dans sa forme reconstituée, mentionne encore une fois Ba'al, ses sept valets et ses huit « sangliers ».

[927]  À ce propos voir la discussion du thème de la parenté dans la première section, 4.1.3.

[928]  Voir ch. 1, 1.3.2.

[929]  KTU 1.3.iv.1; 1.3.v.12, 44-45, 47; 1.4.i.7, 12; 1.4.iv.49, 51; 1.4.v.63; 1.4.vi.46; 1.6.i.40; 1.6.v.1 (R. E. Whitaker, CUL, 43-44).

[930]  KTU 1.3.v.44-45; 1.4.i.7-9; 1.4.iv.49-50; 1.6.i.40-41.

[931]  Cette question sera traitée en relation avec 'Anat et l'usage du mot « frère » pour désigner Ba'al.

[932]  KTU 1.5.vi.23-24; 1.6.i.6-7.

[933]  KTU 1.4.vi.44-46.

[934]  KTU 1.5.vi.23-24; 1.6.i.6-7, respectivement.

[935]  H. C. Washington, « The Strange Woman of Proverbs 1-9 and Post-exilic Judean Society » dans STSTC, 217-242, surtout 236-37.

[936]  KTU 1.6.i.39-41.

[937]  KTU 1.6.i.45-46.

[938]  KTU 1.6.v.1-4; d'ailleurs selon G. P. Brubacher, les fils de Athirat, incapables d'occuper le trône individuellement, se sont emparés du pouvoir « en masse » (voir ch. 2, 2.2.19 n. 102).

[939]  KTU 1.4.ii.24-26.

[940]  Voir à ce sujet ch. 2, 2.1 ns. 10 et 11.

[941]  KTU 1.6.i.14-18.

[942]  KTU 1.6.iv.42-43.

[943]  KTU 1.6.v.11-21.

[944]  Pour plus de détails à ce sujet voir dans le paragraphe suivant la discussion portant sur l'usage du terme frère par 'Anat.

[945]  M. Heltzer, IOKU, 16-22.

[946]  KTU 1.6.ii.12.

[947]  Le fait qu'ailleurs dans le mythe Ba'al est référé en tant que fils de El n'a rien à voir avec sa descendance généalogique, mais relève de la question de la légitimité; à ce propos voir la section sur le concept de légitimité (4.1.2).

[948]  N. K. Gottwald, The Tribes of Yahweh, 285-292; H. C. Washington, « The Strange Woman of Proverbs 1-9 and Post-Exilic Judaean Society » dans STSTC, 231-238; D. L. Smith-Christopher, « The Mixed Marriage Crisis in Ezra 9-10 and Nehemiah 13: A Study of the Sociology of Post-Exilic Judaean Community » dans ibid., 255-265.

[949]  Dans KTU 1.3.iv.83 par exemple, 'Anat est signalée en tant que soeur de Ba'al.

[950]  KTU 1.1.iv.9-10, 28-32; 1.2.i.20-21; 1.4.iii.40-44; 1.4.vi.40-59; 1.5.i.22-25; 1.5.ii.21-23 (reconstitution). Le festin décrit dans KTU 1.3.i.4-22 semble être une célébration « privée » sur le mont Sapon, car il n'y a aucune mention de la présence d'autres divinités à part ses filles-épouses, ni de l'exubérance habituelle dans le choix de la nourriture.

[951]  Le concept de légitimité que le banquet confère sera discuté sous le thème de la légitimité, en 4.1.2.2.

[952]  En ce qui concerne la symbolique du repas, voir A. da Silva, « La symbolique du repas au Proche-Orient ancien », Sciences Religieuses 24/2 (1995): 147-157. Pour la consolidation des liens sociaux à travers l'acte de partager ensemble un repas voir notamment ibid., 151-55.

[953]  Dans KTU 1.3.i.9, qui ne figure pas dans la liste des passages typiques de banquet (voir n. 194), le verbe 'sr peut signifier « to pour out or to serve a drink » (C. H. Gordon, UT, 462 no. 1932) ou plus spécifiquement « préparer un banquet, un festin » (J. C. L. Gibson, CML, 155). Le mot 'srt qui dérive de ce verbe est traduit par Gibson comme « banquet » (ibid.), alors que Gordon le traduit par « libation » (UT, 462 no. 1932). Dans tous les cas le terme ne figure pas dans le mythe de Ba'al, mais dans les textes relevant de la légende de Krt (1.16.i.41). En ce qui concerne le mot mrzh, il ne figure qu'une seule fois dans le cycle AB, dans un passage reconstitué (KTU 1.1.iv.4). Pour une discussion sur ce mot voir M. Dietrich et O. Loretz « Der Vertrage eines mrzh-Klubs in Ugarit. Zum Verständnis von KTU 3.9 », UF 14 (1982): 71-76. Bien que le texte qu'ils examinent dans leur article n'appartient pas au cycle AB, l'analyse qu'ils en font est toutefois pertinente. Pour une analyse plus globale voir J. L. McLaughlin, « The marzeah at Ugarit; A Textual and Contextual Study », UF 23 (1991): 265-281.

[954]  C. H. Gordon, UT, 506 no. 2745.

[955]  Ibid., 427 no. 1366. Pour les difficultés posées par la traduction du verbe lhm, « manger », voir M. Tsevat, « Eating and Drinking, Hosting and Sacrificing in the Epic of Aqht », UF 18 (1986): 345-46.

[956]  KTU 1.4.vi.40-43, 47-59. Ce passage constitue la description la plus complète des extraits typiques de banquets qui reprennent différents fragments de ce même passage (pour la liste de ces extraits voir n. 194).

[957]  KTU 1.4.vi.44-46.

[958]  KTU 1.5.i.22-25. On a d'ailleurs reconstitué le passage dans KTU 1.5.ii.21-23 selon cette même formule.

[959]  Ch. 1, 1.3.2.

[960]  4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[961]  En ce qui concerne l'identité de ces messagers, voir ch. 2, 2.2.13 n.84.

[962]  KTU 1.5.vi.1-10, 23.

[963]  KTU 1.6.i.32-43.

[964]  KTU 1.6.i.43-55.

[965]  KTU 1.6.iii.10-13.

[966]  Lorsque Shapash appelle à l'ordre les dieux 'Athtar, en KTU 1.2.iii.15-18, et Mot, à la fin du mythe, en KTU 1.6.vi.22-29.

[967]  Lorsque 'Anat transmet l'ordre de El à Shapash, en KTU 1.6.iv.34-40, ainsi que le décret pour la construction du palais à Ba'al, en KTU 1.4.v.88-97

[968]  Voir 4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[969]  KTU 1.3.v.[1*-1], 12, 46-47; 1.4.i.[10-12]; 1.4.iv.50-51; 1.4.v.63. Il existe deux variantes: bt ly km ilm whzr kbn qds (KTU 1.2.iii.19); bt lk km ahk whzr km aryk (KTU 1.4.v.90); pour les références voir Whitaker, CUL, 258.

[970]  Voir 4.1.1.1, la partie sur la terminologie générique relative à la demeure ancestrale.

[971]  KTU 1.3.vi.10-11; 1.4.ii.29, 30-33.

[972]  KTU 1.2.i.11, 13, 19, 22, 26, 28, etc.

[973]  KTU 1.3.ii.4.

[974]  KTU 1.3.D.33; 1.3.iv.49, etc.

[975]  L. K. Handy, AHH.

[976]  Handy inclut la déesse du soleil, Shapash au rang de Ba'al, 'Anat et Mot (ibid., 107), alors qu'il ne consacre à Yam qu'un petit paragraphe lors de la discussion portant sur les divinités peu connues (ibid., 110), qu'il classifie toutefois avec les « active deities », à savoir Ba'al et les autres. Dans le cycle AB du moins, Yam est plus important que Shapash par le fait qu'il est un ennemi de taille pour Ba'al. Quant à la déesse du soleil, étant donné qu'il n'y a aucune mention de sa demeure ancestrale, un signe indispensable de statut, sa position au rang des divinités comme Ba'al reste douteuse.

[977]  Ibid., 10-15

[978]  Voir 4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[979]  Dans la deuxième partie de ce chapitre, en 4.2.2.

[980]  C'est-à-dire KTU 1.3-1.4.

[981]  KTU 1.3.v-1.4.iv.97.

[982]  KTU 1.4.iv.97-vii.27.

[983]  KTU 1.2.iii.7-10.

[984]  Selon J. C. L. Gibson (CML, 4 n. 3), il était assez fréquent dans le Proche-Orient ancien que le roi nouvellement intronisé prenne un autre nom, comme par exemple certains des rois assyriens (Tiglathpileser III et Shalmaneser V), ainsi que quelques-uns des souverains israélites, tels Éliakim et Mattaniah (2 R 23: 34; 2 R 24: 17).

[985]  KTU 1.2.iii.17-18 partiellement reconstitué d'après KTU 1.6.vi.26-28 qui reprend ce passage verbatim.

[986]  KTU 1.2.iii.18-22.

[987]  KTU 1.6.vi.23-35.

[988]  KTU 1.6.vi.30-35.

[989]  KTU 1.3.v.43-44; 1.4.i.5-7; 1.4.iv.48 (R. E. Whitaker, CUL, 347-48).

[990]  Selon J. C. L. Gibson (CML, 54 n. 4), tel serait le cas dans Dt 32: 6 où se retrouvent les deux sens du mot créer.

[991]  KTU 1.6.vi.27; 1.2.iii.17 (R. E. Whitaker, CUL, 22)

[992]  KTU 1.6.vi.33; 1.3.iv.46; 1.1.iv.24; 1.6.v.5; 1.6.vi.28; 1.2.iii.18 (ibid., 358-59).

[993]  KTU 1.2.iii.18; 1.6.vi.29 (ibid., 270).

[994]  KTU 1.3.iv.47; 1.1.iv.24; 1.6.vi.34-35; variante: lkht drkth dans KTU 1.6.v.6; 1.2.iv.13, 20; (ibid., 348).

[995]  KTU 1.3.v.38-39; répété verbatim en KTU 1.4.iv.41-43.

[996]  4.1.1.3, la partie sur le protocole socio-politique entre les maisonnées.

[997]  Pour les références textuelles voir ci-dessus n. 194.

[998]  KTU 1.1.iv.14-20.

[999]  KTU 1.

[1000]  Malgré le manque d'indication systématique à ce sujet, on peut déduire qu'à chaque fois que El préside un banquet, c'est chez lui qu'un tel événement a lieu, car d'une manière générale, l'hôte d'un banquet est aussi le maître des lieux.

[1001]  KTU 1.1.iv.14-20.

[1002]  KTU 1.2.iii.16, 21. Le verbe tir/t'r se trouve aussi en KTU 1.3.i.4; 1.3.ii.36, 20, 21, 37 (tir) et 1.2.iii.16, 21 (t'r); pour les références voir R. E. Whitaker, CUL, 624, 646.

[1003]  Voir à ce propos la discussion en 4.1.2.1.

[1004]  Noter l'emploie des termes bht, « maison » et hkl, « palais » qui appartiennent à la terminologie se rapportant à la demeure ancestrale (voir 4.1.1.1, la partie sur la terminologie générique relative à la demeure ancestrale)

[1005]  KTU 1.2.iii.20-22.

[1006]  Surtout KTU 1.3.i.4.

[1007]  J. C. L. Gibson. CML, 159 et C. H. Gordon, UT, no. 2719, respectivement.

[1008]  Voir la discussion qui suit sur les différentes expressions et termes de parenté qui évoquent la légitimité (toujours dans 4.1.2.3).

[1009]  Les diverses occurrences du verbe ysthwy en relation avec les différentes divinités sont: KTU 1.1.ii.16-17 (avec 'Anat); 1.1.iii.25; 1.2.i.14-15, 30-31 (avec El et l'assemblée divine); 1.2.iii.5-6 (avec El); 1.3.iii.6-7 (avec 'Anat); 1.1.iii.3; 1.3.vi.18-20 (avec Kothar-et-Khasis); 1.4.iv.25-26 (avec El); 1.4.viii.26-29 (avec Mot); 1.6.i.38 (avec El); pour les références voir R. E. Whitaker, CUL, 257.

[1010]  C. H. Gordon, UT, 395-96 no. 847.

[1011]  KTU 1.3.v.40-41; 1.4.iv.43-44 (R. E. Whitaker, CUL, 647).

[1012]  KTU 1.3.v.41-42; 1.4.iv.45-46 (R. E. Whitaker, CUL, 342, 557).

[1013]  klnyy qsh nbln klnyy nbl ksh suit d'ailleurs immédiatement mlkn aliyn b'l tptn win d'lnh.

[1014]  J. C. L. Gibson, CML, 54 n. 3.

[1015]  KTU 1.4.iv.18.

[1016]  KTU 1.2.i.36; 1.3.i.2; 1.4.iv.59, 60; 1.5.ii.12, 19 (R. E. Whitaker, CUL, 473-74).

[1017]  KTU 1.2.i.36-38.

[1018]  KTU 1.1.iv, 1.2.iii.

[1019]  Voir la discussion en 4.2.2.3.

[1020]  KTU 1.4.iv.59-62, même expression dans Gn 11: 3; Ex 5: 7.

[1021]  D'autant plus que l'on emploie aussi le mot « servante » pour qualifier Athirat dans le même texte.

[1022]  4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[1023]  KTU 1.1.ii.18; 1.1.iii.5, 26; 1.2.i.16, 33, 36; 1.2.iii.16-17, 19, 21; 1.3.iv.7, 1.3.v.18, 43; 1.4.i.4; 1.4.iv.1, 47; 1.6.iv.34; 1.6.vi.26-28 (R. E. Whitaker, CUL, 649-50).

[1024]  Voir 4.1.2.1

[1025]  KTU 1.2.iii.17, 19.

[1026]  KTU 1.2.i.16, 33; 1.2.iii.21 passim.

[1027]  KTU 1.3.v.7, 18, 35 passim.

[1028]  KTU 1.3.v.1-2, 43; 1.4.i.4-5; 1.4.iv.47 passim.

[1029]  KTU 1.1.iii.5, 26 passim.

[1030]  KTU 1.4.iii.32; 1.6.iii.5, 11 passim.

[1031]  KTU 1.4.i.23; 1.4.iii.26, 30, 35; 1.4.iv.32 (R. E. Whitaker, CUL, 552).

[1032]  KTU 1.1.iv.

[1033]  KTU 1.1.iv.14.

[1034]  4.1.2.1 n. 227.

[1035]  KTU 1.1.iv.20.

[1036]  À ce sujet il faut noter l'importance que les rois accordaient à leur généalogie, à travers laquelle ils justifiaient leur règne. Cette question de généalogie devenait encore plus importante dans le cas des usurpateurs qui, quelques fois, se dotaient d'une descendance divine directe afin de contourner le problème.

[1037]  4.1.1. et 4.1.2.

[1038]  4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[1039]  4.1.1.3, la partie sur le protocole socio-politique entre les maisonnées.

[1040]  KTU 1.4.vi.44-46; voir aussi discussion en 4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[1041]  Pour la discussion voir ibid.

[1042]  KTU 1.6.ii.12, passim; pour la discussion voir ibid.

[1043]  Pour la discussion voir ibid.

[1044]  4.1.2.3, la partie sur les termes de parenté évoquant un concept de légitimité.

[1045]  Pour la discussion voir 4.1.2.1.

[1046]  Ch. 3, 3.2.1 et 3.2.2.

[1047]  KTU 1.4.viii.1-14; 1.5.ii.15-16; 1.5.v.12-17.

[1048]  KTU 1.4.viii.2-3.

[1049]  KTU 1.5.v.12-13; pour la discussion voir ch. 3, 3.2.1.

[1050]  4.1.1.1, la partie sur la localisation de la demeure ancestrale.

[1051]  Ibid.

[1052]  Ibid.

[1053]  Voir ch. 3, 3.2.1.

[1054]  4.1.1.1.

[1055]  Pour la discussion de cette formule et sa variante gr nhlt, voir 4.1.1.1, la partie sur la terminologie générique relative à la demeure ancestrale.

[1056]  Dans le cas de Ba'al on emploie la variante gr nhlt: KTU 1.3.iii.26-27; 1.3.iv.63-64.

[1057]  KTU 1.4.viii.12-13.

[1058]  KTU 1.1.iii.1; 1.3.vi.15-16; pour la discussion voir 4.1.1.1, la partie sur la localisation de la demeure ancestrale.

[1059]  Ibid.

[1060]  Ibid.

[1061]  La seule occurrence du mot bt par rapport au domaine de Mot se situe dans la cadre de l'expression bt hptt, une formule relevant de la conception de l'au-delà plutôt que d'une terminologie propre à la maison (voir ch. 3, 3.2.2).

[1062]  Ch. 3, 3.1.5.

[1063]  KTU 1.6.vi.27-29.

[1064]  KTU 1.5.i.22-26; ce même passage est repris partiellement dans KTU 1.5.ii.21-23.

[1065]  Comme par exemple dans KTU 1.4.vi.44-45; pour la discussion voir 4.1.1.3, la partie sur le protocole socio-politique entre les maisonnées.

[1066]  Ibid.

[1067]  Ch. 3, 3.4.3.

[1068]  KTU 1.5.v.6-9; pour la discussion voir 4.1.1.2, la partie sur les membres de la maisonnée divine..

[1069]  4.1.1.2, les parties sur la question de résidence à part dans le cycle de Ba'al et la question de résidence à part au niveau humain.

[1070]  KTU 1.5.v.18-24; voir aussi la discussion au ch. 2, 2.2.11, 2.2.12; mais surtout ch.4, 4.1.1.2, la partie sur les membres de la maisonnée divine.

[1071]  Cunchillos, « Le dieu Mut... », pp. 214-15. Pour la discussion sur les titres de Mot, voir ch.3, 3.1.

[1072]  KTU 1.6.i.45-46; pour la discussion voir 4.1.1.3, la partie sur la relation entre les différentes maisonnées.

[1073]  KTU 1.6.v.1-4; pour la discussion voir ibid.

[1074]  Ch. 3, 3.1.5.

[1075]  Voir la discussion en 4.1.2.1

[1076]  KTU 1.6.vi.26-28, 1.2.iii.17-18.

[1077]  Voir la discussion en 4.1.2.1.

[1078]  KTU 1.5.i.22-26, 33-35.

[1079]  4.1.2.2.

[1080]  Voir la discussion en 4.2.2.1, 4.2.2.2.

[1081]  4.1.2.3, la partie sur ysthwy.

[1082]  KTU 1.4.viii.26-33.

[1083]  Pour les références voir 4.1.2.3 n. 252.

[1084]  Pour les occurrences du terme 'bd en relation avec d'autres divinités du panthéon ougaritique, voir, 4.1.2.3 n. 259.

[1085]  KTU 1.5.ii.10-12.

[1086]  KTU 1.2.i.36-38; pour la discussion voir 4.1.2.3, la partie sur 'bd.

[1087]  M. S. Smith, UBC, 59; F. C. Fensham, « Notes on Treaty... », 272-73.

[1088]  KTU 1.6.iv.25-26.

[1089]  4.1.2.3, la partie sur les termes de parenté évoquant un concept de légitimité.

[1090]  1.6.vi.26-28.

[1091]  KTU 1.1.iv.12-14.

[1092]  Ch. 3, 3.1, surtout 3.1.5.

[1093]  1.1.iv.12-20.

[1094]  Voir la discussion en 4.1.2.1, mais surtout 4.1.2.3, la partie sur les termes de parenté.

[1095]  KTU 1.5.i.22-25.

[1096]  KTU 1.6.vi.26-27.

[1097]  Ch.3, 3.1.2, 3.1.3.

[1098]  Ch. 3, 3.1.1.

[1099]  À ce propos voir aussi G. P. Brubacher, CGD, 150-51.

[1100]  KTU 1.6.ii.30-37. Pour la discussion voir ch. 3, 3.4.

[1101]  1S 17: 44; 1R 16: 4; 2R 9: 10; etc. Pour plus de détail voir ibid.

[1102]  Selon une autre hypothèse Mot est assimilé à la vigne dans « La naissance des dieux gracieux et beaux » (KTU 1.23.8-11). Mais il s'agit d'un texte indépendant du mythe de Ba'al, le seul d'ailleurs à se referrer à Mot en dehors du cycle. En outre, le titre mt-w-sr (Mot-le -prince) est problématique et il n'y a aucune indication qu'il s'agisse d'une même figure divine.

[1103]  A. Caquot, TOML, 229-231.

[1104]  Par rationalisme Weber comprend cette tendance prononcée qui cherche à grouper sous un ensemble de lois les normes personnelles de manière à les organiser systématiquement selon des règles générales (M. Weber, Esr, 45).

[1105]  M. Weber, SR, 9.

[1106]  Voir ch. 4.

[1107]  KTU 1.1.iv.

[1108]  Jr 9:20.

[1109]  KTU 1.4.v.123-vi.15.