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dc.contributor.advisorRenaud, Gilbert
dc.contributor.authorFontaine, Annie
dc.date.accessioned2011-07-13T15:38:57Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONen
dc.date.available2011-07-13T15:38:57Z
dc.date.issued2011-06-02
dc.date.submitted2011-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/5178
dc.subjectTravail de rueen
dc.subjectTravail socialen
dc.subjectInterventionen
dc.subjectCultureen
dc.subjectEthnographieen
dc.subjectInteractionen
dc.subjectSensen
dc.subjectUsagesen
dc.subjectQuotidienen
dc.subjectConstructionen
dc.subjectStreet worken
dc.subjectSocial worken
dc.subjectEthnographyen
dc.subjectDaily lifeen
dc.subjectMeaningsen
dc.subjectMannersen
dc.subject.otherSocial Sciences - Social Work / Sciences sociales - Travail social (UMI : 0452)en
dc.titleLa culture du travail de rue : une construction quotidienneen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineService socialen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralen
etd.degree.namePh. D.en
dcterms.abstractLa présente étude propose d’éclairer la dynamique interactive de construction quotidienne de la culture du travail de rue. Tel qu’elle est présentée au premier chapitre, cette piste de recherche fait écho à différentes préoccupations soulevées par l’indétermination des conditions d’existence et d’exercice du travail de rue aux niveaux de la légitimation sociale de cette pratique, de sa consolidation organisationnelle, de son articulation méthodologique et de l’identification professionnelle de ses praticiens. Après avoir mis en relief les contraintes et défis engendrés par ces différentes formes d’incertitude, la problématique met en lumière l’opportunité de voir dans cette indétermination un révélateur des processus quotidiens de construction culturelle du travail de rue. Un deuxième chapitre présente le cadre théorique constructiviste, interactionniste et ethnométhodologique qui a inspiré la conception de la culture adoptée dans cette recherche. Un troisième chapitre résume la stratégie ethnographique de l’enquête de terrain menée dans l’univers du travail de rue par le biais d’une démarche d’observation participante d’une année au sein d’une équipe locale de travailleurs de rue et des espaces associatifs fréquentés par ces acteurs à l’échelle régionale, provinciale et internationale. Empruntant la métaphore dramaturgique d’Erving Goffman pour décrire « la mise en scène de la vie quotidienne » des travailleurs de rue, une deuxième section d’analyse des données décrit en trois chapitres les interactions sociales des travailleurs de rue dans les « coulisses » de leurs espaces entre pairs, « dans le décor du milieu » à la rencontre de leurs « publics » ainsi que lors de « représentation de leur rôle » en situation d’intervention. Recourant à des récits d’observation et à divers exemples, chacun de ces chapitres explicite les activités routinières et les conversations ordinaires qui prennent forme dans ces différents contextes d’interaction sociale. Le quatrième chapitre décrit la quotidienneté de ma propre incursion comme chercheure dans l’univers des travailleurs de rue et celle dont j’ai été témoin dans la dynamique de l’équipe qui m’a accueillie pendant une année sur une base hebdomadaire. Le cinquième chapitre raconte la vie de tous les jours ayant cours à travers l’intégration des travailleurs de rue sur le terrain et l’activation de leur rôle dans le milieu. Le sixième chapitre reflète différentes manières dont les travailleurs de rue s’inscrivent au quotidien dans des situations d’intervention avec les personnes du milieu et avec les acteurs de la communauté. Un septième chapitre dégage de la description de cet assemblage de routines et de codes de langage des travailleurs de rue une interprétation des processus et des produits de la « culturation » de cette pratique, c’est-à-dire une certaine lecture des processus interactifs de production de cette culture et de la constellation de significations produites et mobilisées par les acteurs impliqués.en
dcterms.abstractThe present study proposes to explore the dynamic interaction of the daily cultural construction of street work. The first chapter illustrates the various concerns that emerge from some of the uncertainties related to the experience of practice as well as the various conditions of street work. In particular, the practice’s social legitimacy, the organizational context, its approach to intervention and the practitioner’s professional identity will be explored. After having highlighted the constraints and challenges posed by these different forms of uncertainties, those are exposed again, but from a perspective of an opportunity to understand the cultural construction of street work. The second chapter presents the theoretical framework for the research, which is based on a constructivist, interactionist and ethnomethodological perspective. A third chapter summarizes the strategies for ethnographic fieldwork as undertaken during a one year process of data collection. This chapter also explores the research method which draws from participant observation, which was undertaken within a local team of street workers and their various associative contexts at regional, provincial or international levels. In borrowing from the dramatic metaphor of Erving Goffman to describe "the stages of everyday’s life" of the street workers, the data analysis will then be presented in three distinct sections, highlighting Goffman’s components, that is the social interactions of street workers "backstage" between peers; "in the setting" to meet their "public"; and finally, during "representation of their roles" in interventional situations. Using case observations and drawing from various examples, each section explains how the routines and ordinary conversations shape the social interactions in those work contexts. The fourth chapter describes my daily research involvement, in the world of street workers as well as my role as an observer which was to witness the dynamics of the team who had welcomed me weekly during a period of one year. The fifth chapter illustrates everyday experiences of street workers as seen through their activities and conversations as well as the actualization of their roles in their practice environment. The sixth chapter reflects on ways in which street workers are involved in different types of interventions and with people and actor they accompany in the community. A seventh chapter outlines the description of a set of routines, the language codes the street workers use and the interpretation they give and produce through the process of "culturation" of street work. In other words, we explore how workers read the interactive processes of this culture and how the meanings are produced and mobilized by the actors involved.en
dcterms.languagefraen


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