The Inflation Bias When the Central Bank Targets, the Natural Rate of Unemployment
Article [Version publiée]
Fait partie de
Cahier de recherche ; no 2001-22.Éditeur·s
Université de Montréal. Département de sciences économiques.Auteur·e·s
Affiliation
Mots-clés
- biais inflationniste
- préférences asymétriques
- inflation bias
- asymmetric preferences
- [JEL:E58] Macroeconomics and Monetary Economics - Monetary Policy, Central Banking, and the Supply of Money and Credit - Central Banks and Their Policies
- [JEL:E50] Macroeconomics and Monetary Economics - Monetary Policy, Central Banking, and the Supply of Money and Credit - General
- [JEL:E30] Macroeconomics and Monetary Economics - Prices, Business Fluctuations, and Cycles - General
- [JEL:E58] Macroéconomie et économie monétaire - Politique monétaire, banque centrale, masse monétaire et crédit - Banques centrales et leurs politiques
- [JEL:E50] Macroéconomie et économie monétaire - Politique monétaire, banque centrale, masse monétaire et crédit - Généralités
- [JEL:E30] Macroéconomie et économie monétaire - Prix, fluctuations des affaires, inflation et cycles économiques - Généralités
Résumé·s
This paper studies the proposition that an inflation bias can arise in a setup where a central banker with asymmetric preferences targets the natural unemployment rate. Preferences are asymmetric in the sense that positive unemployment deviations from the natural rate are weighted more (or less) severely than negative deviations in the central banker's loss function. The bias is proportional to the conditional variance of unemployment. The time-series predictions of the model are evaluated using data from G7 countries. Econometric estimates support the prediction that the conditional variance of unemployment and the rate of inflation are positively related. Cet article étudie la proposition qu'un biais inflationniste puisse survenir dans une situation où un banquier central ayant des préférences asymétriques cible le taux de chômage naturel. Les préférences sont asymétriques dans le sens que les écarts positifs du chômage par rapport au taux naturel sont pondérés plus (ou moins) sévèrement que les écarts négatifs dans la fonction de perte du banquier central. Le biais est proportionnel à la variance conditionnelle du chômage. Les prédictions du modèle sont évaluées en utilisant des données des pays du G7. Les estimations économétriques soutiennent la prédiction que la variance conditionnelle du chômage et le taux d'inflation sont reliés positivement.
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