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dc.contributor.advisorGrondin, Jean
dc.contributor.authorFyfle, Steve
dc.date.accessioned2010-01-19T18:56:35Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONen
dc.date.available2010-01-19T18:56:35Z
dc.date.issued2009-12-03
dc.date.submitted2009-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/3277
dc.subjectÉthiqueen
dc.subjectEnvironnementen
dc.subjectÉcologieen
dc.subjectOntologieen
dc.subjectMétaphysiqueen
dc.subjectFinalitéen
dc.subjectPositivismeen
dc.subjectTechnoscienceen
dc.subjectNatureen
dc.subjectEthicsen
dc.subjectEnvironmenten
dc.subjectEcologyen
dc.subjectOntologyen
dc.subjectMetaphysicsen
dc.subjectFinalityen
dc.subjectPositivismen
dc.subject.otherPhilosophy / Philosophie (UMI : 0422)en
dc.titleL’écologie, réponse à la crise de sens? : le défi philosophique de la crise écologique selon la perspective de Hans Jonasen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePhilosophieen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sen
etd.degree.nameM.A.en
dcterms.abstractLa plupart des philosophes s’entendent aujourd’hui pour affirmer qu’il y a une crise de sens en Occident. J.-F. Mattéi l’a démontré sans équivoque dans son ouvrage intitulé La crise de sens (2006). Selon lui, la crise se traduirait par cinq aspects: crise spirituelle, crise religieuse, crise de l’art, crise économique et finalement, crise de la culture. À notre avis, cela est exact, mais incomplet, car Mattéi néglige d’évoquer la crise la plus importante : la crise écologique. L’argument qui nous amène à en postuler la plus haute importance est simple : s’il n’y a plus d’environnement favorable au maintien de la vie humaine, c’est la fin de l’humanité. L’aspect environnemental de la crise ne peut donc pas être occulté de la réflexion concernant son ensemble, car pour nous, elle est l’occasion d’un questionnement philosophique appelé à répondre à cette crise. Dans un livre intitulé Écologie, éthique et création (1994), Dominique Jacquemin nous oriente en ce sens en y posant les trois questions suivantes : 1. Est-il possible de qualifier éthiquement ce à quoi nous convie aujourd’hui la préoccupation écologique? 2. Quel rapport au monde et à l’avenir la préoccupation écologique est-elle à même d’instaurer? 3. Quelles sont les possibilités pour que la démarche écologique devienne un lieu éthique à même d’instaurer un rapport homme-nature dans le présent et l’avenir? Ainsi, le questionnement que soulève la crise écologique amène à réfléchir sur le sens et la finalité de la vie humaine et sur la conception même de l’être humain dans son rapport au monde. Le propos de ce mémoire est de répondre à ces dernières questions en nous inspirant des principes éthiques mis en avant dans Le Principe Responsabilité (1990) de Hans Jonas, et cela, dans le but d’en faire ressortir sa pertinence face au défi environnemental actuel. En d’autres termes, nous tâcherons de répondre à la question suivante : Pour la société actuelle et son prolongement, quels sont les aspects les plus pertinents de la thèse de Hans Jonas (1903 – 1993) dans son Principe Responsabilité (1990) concernant la résolution de la crise de sens? À cette fin, le mémoire comporte deux chapitres dont le premier, qui forme le cœur du mémoire, comporte trois parties principales liées aux trois questions posées précédemment. Le deuxième et dernier chapitre comporte premièrement une analyse critique du Principe responsabilité et par la suite son appréciation critique. Méthodologiquement, nous entendons éclairer la nécessité de la responsabilité éthique face à la crise écologique en mettant l’accent sur les thèmes de l’altérité et de la solidarité. C’est de cette manière que nous espérons montrer que la crise écologique actuelle ouvre des avenues possibles à la résolution, au moins partielle, de la crise de sens à laquelle nous sommes actuellement confrontés.en
dcterms.abstractMost philosophers agree today that there is a crisis of meaning in the Western world. J.-F. Mattei, for example, in La crise de sens (2006), unequivocally demonstrates this. According to him, this crisis has five dimensions: spiritual, religious, artistic, economic, and finally, cultural. This is true in my view, although incomplete, because Mattéi does not address the most important crisis: the ecological crisis. The argument that leads me to postulate the utmost importance of this ecological crisis is simple: if the environment is no longer able to sustain human life, humans cease to exist. The environmental aspect of the crisis can thus not be subtracted from a reflection on the overall crisis since, in my view, it offers an opportunity for a philosophical questioning to address this crisis. In the book entitled Écologie, éthique et création (1994), Dominique Jacquemin orients us in this direction by raising the following three questions : 1. Is it possible to frame our ecological concerns in ethical terms? 2. How can ecological concerns affect our relationship with the world and with the future? 3. How can the present ecological reflection establish an ethically viable link between man and nature, both now and in the future? The questions raised by the environmental crisis thus lead us to think about the meaning and the finality of human life and also about the concept of human beings in their relationship to the world. The purpose of this memoir is to address these questions by finding inspiration in the ethical principles outlined in The Imperative of Responsibility (1979, English 1984) by Hans Jonas (1903 – 1993), in order to bring out their relevance for the current environmental challenge. In other words, I will answer the following question: In today's society and for the future, what are the most important aspects in Hans Jonas' book on “The Imperative of Responsibility” with regards to the resolution of the crisis of meaning? To accomplish this, the memoir is divided in two chapters. The first is the body of the memoir which contains three main parts related to the three questions raised above. The second and final chapter contains an initial critical analysis of The Imperative of Responsibility followed by an appreciation by Hans Jonas. Methodologically, I intend to shed light on the need for ethical responsibility in face of the ecological crisis by focusing on the themes of otherness and solidarity. In this way, I hope to show that the ecological crisis opens up possible avenues for the resolution, at least in part, of the crisis in meaning we are now facing.en
dcterms.languagefraen


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