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dc.contributor.advisorBrodeur, Jacques
dc.contributor.advisorBourgeois, Gaétan
dc.contributor.authorAugustin, Julie
dc.date.accessioned2021-01-29T15:02:16Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2021-01-29T15:02:16Z
dc.date.issued2020-12-16
dc.date.submitted2020-07
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/24661
dc.subjectTempératurefr
dc.subjectÉcologie comportementalefr
dc.subjectParasitoïdefr
dc.subjectModélisationfr
dc.subjectBehavioral ecologyfr
dc.subjectParasitoidfr
dc.subjectModelingfr
dc.subject.otherBiology - Entomology / Biologie - Entomologie (UMI : 0353)fr
dc.titleCaractérisation et modélisation des comportements d'une guêpe parasitoïde en fonction de la température : conséquences populationnelles et lutte biologiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences biologiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLes réponses comportementales des insectes restent peu connues dès lors qu'on s'éloigne de leur optimum thermique. Les conditions plus extrêmes et variables de température projetées pour les prochaines décennies devraient pousser les organismes à la limite de leur capacité de fonctionnement, dans la mesure où ils ne s'adaptent pas rapidement aux changements. Les réponses comportementales à la température peuvent être kinétiques (résultant de l'accélération/ralentissement des réactions chimiques de l'organisme en fonction de la température) ou intégrées (résultant de l'intégration des informations thermo-sensorielles par le système nerveux central de l'insecte), adaptatives ou contraintes. Distinguer entre ces différents types de réponse permettra de mieux comprendre et prédire la réponse des individus aux nouvelles conditions provoquées par les changements climatiques. Les réponses individuelles pourront alors permettent d’anticiper les conséquences sur les populations. Dans cette thèse, plusieurs comportements d'Anaphes listronoti, un parasitoïde des oeufs du charançon de la carotte (Listronotus oregonensis) ont été observés, à l’intérieur de la fenêtre thermique permettant ses activités. Dans un premier temps, il a été montré que le comportement de marche des femelles A. listronoti ne découlait pas simplement d'une réponse kinétique à la température, mais correspondait à une réponse intégrée telle que l'évitement des conditions thermiques froides et la conservation de l'énergie aux températures élevées. Dans un second temps, l'exploitation d'agrégats d’hôtes a été comparée à différentes températures. La stratégie d'exploitation ne variait pas avec la température, mais des contraintes liées à la manipulation de l'hôte et à la détection des messages chimiques à haute température ont été révélées. Ensuite, le comportement de cour et d'accouplement a été observé en fonction de la température. Les températures suboptimales diminuaient le succès d'accouplement, mais pas le transfert de spermatozoïdes lors d’un accouplement. Des contraintes de reconnaissance entre les partenaires sexuels ont également été observées à températures infra- et supra-optimales. Enfin, un modèle de simulation dynamique intégrant le développement des différents stades de l’insecte et les comportements précédemment étudiés a été conceptualisé. Ce modèle permet de combiner les effets de la température sur les comportements d’un individu et les conséquences sur la population de parasitoïdes, ainsi que sur la population de l’hôte. L’ajout des comportements dans les modèles populationnels n’apporte pas forcément de valeur ajoutée, mais il reste essentiel de les considérer, en particulier dans le cadre des changements climatiques. En effet, si les réponses physiologiques telles que celles associées au développement augmentent jusqu'à un maximum d’environ 35°C, la plupart des comportements deviennent sub-optimaux à partir de 30°C, et cessent presque complètement à 35°C. Dans un contexte de changements climatiques, ces résultats permettent de mieux comprendre et potentiellement prédire les réponses individuelles et populationnelles des insectes aux différentes conditions thermiques.fr
dcterms.abstractThe behavioural responses of insects remain poorly understood once they move away from their thermal optimum. The more extreme and variable temperature conditions projected for the coming decades should, to the extent that insects do not adapt quickly to changes, push organisms to the limit of their ability to function. Behavioural responses to temperature may be kinetic (resulting from the acceleration/slowing down of the organism's chemical reactions as a function of temperature) or integrated (resulting from the integration of thermo-sensory information by the insect's central nervous system), adaptive or constrained. Distinguishing between these different types of response will help to better understand and predict the response of individuals to new conditions caused by climate change. Individual responses can then be used to infer the consequences on populations. In this thesis, several behaviours of Anaphes listronoti, a parasitoid of the carrot weevil (Listronotus oregonensis) eggs, were observed, depending on the thermal window allowing its activities. Firstly, it was shown that the walking behaviour of A. listronoti females was not simply a kinetic response to temperature, but also corresponded to an integrated response such as avoidance of cold thermal conditions and conservation of energy at high temperatures. In a second step, the exploitation of host patches was compared at different temperatures. The exploitation strategy did not vary with temperature, but constraints related to host handling and detection of chemical cues at high temperatures were revealed. Next, courtship and mating behaviour was observed as a function of temperature. Sub-optimal temperatures decreased mating success, but not sperm transfer during mating. Recognition constraints between sexual partners were also observed at infra- and supra-optimal temperatures. Finally, a model integrating the development of the different stages of the insect and the previously studied behaviours was conceptualized. This model makes it possible to combine the effects of temperature on the behaviour of an individual and the consequences on the parasitoid population, as well as the host population. Adding behaviors to population models does not necessarily add value, but it remains essential to consider them, particularly in the context of climate change. Indeed, while physiological responses such as development increase to a maximum of about 35°C, most behaviours become suboptimal from 30°C onwards, and cease almost completely at 35°C. In a context of climate change, these results allow to better understand and potentially predict the individual and population responses of insects to different thermal conditions.fr
dcterms.languagefrafr


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