Migration as adaptation in ‘Disappearing states’ : examining socio-political adaptation strategies in the sinking islands of the Pacific
Thèse ou mémoire
2018-08 (octroi du grade: 2019-03-13)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Science politiqueMots-clés
- migrations climatique
- climate migrations
- Carteret islands
- îles Carteret
- Kiribati
- adaptation
- climate change
- changements climatiques
- state capacity
- civil society
- société civile
- capacité étatique
- relocalisation
- relocation
- displacement
- Political Science - General / Science politique - Généralités (UMI : 0615)
Résumé·s
Alors que le changement climatique et la mondialisation s’accélèrent, les communautés
des pays en développement particulièrement vulnérables aux perturbations
environnementales se tournent vers la migration climatique comme mesure d’adaptation. Le
but de cette étude est de comprendre les raisons pour lesquelles les mesures d’adaptation
sous forme de mobilité humaine diffèrent dans des cas similaires de dégradation
environnementale. A l’aide d’une étude inductive et qualitative basée sur un modèle MDSD,
les îles Carterets en Papouasie Nouvelle-Guinée et de la République de Kiribati dans le
Pacific sont examinées pour en extraire les facteurs explicatifs de la variation de leurs
mesures socio-politiques d’adaptation. La recherche se penche sur le rôle joué par trois
acteurs : les organisations internationales dont le tissu juridique et politique est jugé inadapté
aux nouveaux défis des migrations climatiques ; les états pour leur influence sur la
construction des stratégies d’adaptation ; et les acteurs de la société civile, dont le rôle se
révèle particulièrement important dans les cas de faiblesses institutionnelles et étatique pour
pallier aux déficiences gouvernementales. Les différentes stratégies d’adaptation des
habitants des îles Carteret et Kiribati s’inscrivent dans un cadre politique et social particulier
qui renforce l’importance d’une étude contextualisée des migrations climatiques. Ce
mémoire propose un cadre analytique nouveau, qui permettra d’échafauder des politiques
adaptées aux cas spécifiques de migration, par l’analyse de trois facteurs explicatifs pour
comprendre les mouvements : (i) la capacité de l’Etat, (ii) le rôle de la société civile, et (iii)
la conception de la migration. Ces trois facteurs permettront une analyse standardisée mais
contextuelle des migrations, avec pour objectif d’en comprendre les particularités. Cette
recherche comble une lacune académique dans l’étude des migrations climatiques et de ses
acteurs politiques et sociaux. Par son approche constructiviste et inductive, elle a mené à la
création d’un outil analytique permettant de surpasser les généralisations des débats
académiques et les déficiences politiques internationales et domestiques pour comprendre
les variations des stratégies de migration et mieux répondre aux besoins des communautés
impactées par les dégradations lentes de l’environnement. Cette étude de cas met en lumière
l’importance d’étudier les migrations environnementales dans leur contexte social, politique,
culturel, et économique, qui permettra de faciliter ces mouvements de populations et de faire
respecter leurs droits fondamentaux. As climate change and globalization accelerate, at-risk communities in developing
countries particularly vulnerable to environmental degradation are turning to migration as
an adaptation strategy. This study aims to understand why these adaptation strategies in the
form of climate-induced mobility vary in cases of similar climatic disruption. Based on a
qualitative and inductive model of MDSD, the Carteret islands of Papua New Guinea and
the Republic of Kiribati are comparatively studied to extract explanatory factors relating to
the variation of their socio-political reactions to sea-level rise. The research examines the
role endorsed by three actors: international organizations whose juridical and political
apparatus is deemed inefficient to deal with the new transnational challenges posed by
climate migrations; the states for their influence on the construction of migration as an
adaptation strategy; and civil society actors, whose role has been increasingly important to
surpass institutional weaknesses and governance deficiencies in the context of climate
change. The divergent adaptation strategies of the Carteret and Kiribati islanders are
inscribed in distinct political and social systems, reinforcing the importance of a
contextualised study of climate migrations. This research proposes a new analytical
framework through the use of three explanatory factors to understand movement: (i) state
capacity, (ii) civil society agency, and (iii) conceptions of migration. These three factors
could permit a standardized but contextual analysis of migration, the objective being to
understand the particularities of each case to establish appropriate policies. This study thus
fills an academic gap in the understanding of political and social actors in climate mobility.
By approaching climate migrations from a constructivist and inductive view, it has created
an analytical tool that will surpass generalisations found in academic literature as well as
international and domestic political deficiencies to understand the variations in adaptation
strategies of communities facing slow-onset environmental degradation. This case study
highlights the importance of examining climate migrations in their social, political, cultural
and economic contexts, to facilitate the mobility of these populations and uphold their most
fundamental human rights.
Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.