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dc.contributor.advisorBates, Karine
dc.contributor.advisorBoisvert, Mathieu
dc.contributor.authorDe Guise, Catherine
dc.date.accessioned2019-05-17T19:39:08Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-17T19:39:08Z
dc.date.issued2019-05-08
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21902
dc.subjectascétisme hindoufr
dc.subjectconversionfr
dc.subjectnégociation identitairefr
dc.subjectsamskarafr
dc.subjecthybriditéfr
dc.subjectphénoménologiefr
dc.subjectinteractionfr
dc.subjecthindu asceticismfr
dc.subjectidentity negociationfr
dc.subjecthybridityfr
dc.subjectphenomenologyfr
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)fr
dc.title« On n’est pas devenus sādhu, on était faits sādhu » : Saṃskāra et espace de légitimité chez les ascètes occidentaux en Indefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractLe présent mémoire propose une réflexion quant à la construction de l’identité religieuse des ascètes occidentaux en Inde. Basé sur une enquête de terrain, il expose l’aspect transformationnel de la construction de soi de mes répondants pour ensuite examiner la négociation de cette nouvelle identité religieuse dans l’interaction. Plus largement, cette recherche offre des avenues pertinentes pour penser les mobilités religieuses contemporaines et le phénomène de conversion. Un ascète occidental m’a confié sur le terrain : « On n’est pas devenus sādhu, on était faits sādhu. » Il faisait alors référence à ses saṃskāra, soit les traces issues de ses vies antérieures, comme élément fondateur de son parcours. Cette affirmation reflète précisément l’orientation de la présente recherche qui insiste sur la perspective et la subjectivité des acteurs en tenant compte leur lecture de leur trajectoire religieuse et leur propre vision de l’ascétisme hindou. Je souhaite en effet combiner la pertinence de la tradition anthropologique qui insiste sur l’analyse des dynamiques sociales et culturelles à une perspective phénoménologique, soit une analyse de l’expérience religieuse telle que perçue par les sujets étudiés. Dans les paramètres de cette recherche, je chercherai à appréhender comment mes répondants vivent et négocient la recomposition de leur système de sens (Mary & Piault 1998; 8) en analysant la formation de l’identité religieuse individuelle et collective. Parce qu’un affranchissement total des repères initiaux est peu probable, la construction identitaire des ascètes occidentaux se doit d’être comprise en tant que processus incessant d’hybridation (Bhabha & Rutherford 2006). Mes répondants cherchent à négocier et à légitimer cette identité hybride à l’intersection d’espaces culturels en apparente contradiction : modernité occidentale et ascétisme hindou. Référant d’abord à la notion de saṃskāra pour justifier et interpréter leurs choix, ils cherchent ensuite à valider leurs pratiques ascétiques dans l’interaction avec les pairs. Délimitant des catégories d’inclusion et d’exclusion, les ascètes occidentaux établissent un cadre autoréférentiel de reconnaissance qui s’appuie sur leur perception d’un ascète « authentique. » Un espace de légitimité est donc formé, leur permettant de se mouvoir dans l’univers ascétique hindou et d’aspirer à l’atteinte de la mokşa.fr
dcterms.abstractThis study explores the religious identity of Western ascetics in India. Based on a field investigation, it exposes the transformational aspect of my respondents’ self-image, and later examines the negotiation of this new religious identity through interaction. I was told by a Western ascetic: “We did not become sādhu, we were made sādhu.” He was referring to his samskāra—the traces of his past lives—as the primary element of his journey. This statement precisely reflects the angle of this study, which asserts the perspective and subjectivity of these individuals through the comprehension of their religious trajectories. I wish to associate the relevance of anthropological tradition, in relation to social and cultural dynamics, to a phenomenological understanding of the religious experience. Throughout this study, I will aim to understand how my respondents live through and negotiate the reestablishment of their system of meaning (Mary & Piault 1998; 8) by analyzing the individual and collective formation of religious identity. Since it is impossible to completely pinpoint its initial landmarks, the identity transformation of Western ascetics must be understood as an incessant process of hybridization (Bhabha & Rutherford 2006). Affiliated to contradictory beliefs, my respondents are seeking to negotiate and legitimize this hybrid identity through peer interactions. In this respect, the analysis shows that community validation and the quest for recognition are the inherent aspects of the formation of their identity. Bound by inclusion and exclusion, Western ascetics establish self-recognition based on their perception of an “authentic” ascetic. Legitimacy is then created, allowing them to travel through the universe of Hindu asceticism while aspiring to reach mokşa.fr
dcterms.languagefrafr


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