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dc.contributor.advisorBlais, André
dc.contributor.advisorFournier, Patrick
dc.contributor.authorDaoust, Jean-François
dc.date.accessioned2018-12-18T14:09:55Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-12-18T14:09:55Z
dc.date.issued2018-10-18
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21149
dc.subjectPolitique localefr
dc.subjectCirconscriptionfr
dc.subjectIdentification territorialefr
dc.subjectCandidatsfr
dc.subjectWinner-loser gapfr
dc.subjectSatisfaction with democracyfr
dc.subjectvote stratégiquefr
dc.subjectLocal politicsfr
dc.subjectStrategic votingfr
dc.subjectPolarisationfr
dc.subjectGouvernement minoritairefr
dc.subjectMinority governmentfr
dc.subject.otherPolitical Science - General / Science politique - Généralités (UMI : 0615)fr
dc.titleLe citoyen et sa circonscriptionfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineScience politiquefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractDans cette thèse par articles, j’analyse les attitudes et les comportements politiques des citoyens par rapport au niveau local de la politique, c’est-à-dire la circonscription. Que vous estimiez que le niveau local soit plus important que le niveau national ou vice-versa dans l’étude de la science politique, ma thèse vous est utile. D’une part, pour les chercheurs qui croient déjà en l’importance d’étudier la politique au niveau de la circonscription, ma thèse vient empiriquement fonder leur postulat à l’effet que les citoyens considèrent ce niveau comme étant important, ce qui n’était pas démontré auparavant. D’autre part, pour les chercheurs qui n’intègrent pas la dimension locale dans leurs analyses, mes résultats démontrent qu’ils passent à côté d’une dynamique relativement importante aux yeux des citoyens. Le Chapitre 1 pose la question suivante : à quel point les électeurs attribuent de l’importance aux résultats électoraux dans leur circonscription? Les résultats basés sur des enquêtes électorales du project Making Electoral Democracy Work (MEDW) dans plusieurs pays indiquent que par rapport au niveau national, les résultats électoraux au niveau de la circonscription sont moins importants. Toutefois, l’écart est modeste et beaucoup moins important que ce que veut la croyance populaire. Le Chapitre 2 s’intéresse aux électeurs canadiens qui ont une préférence pour un candidat local (dans leur circonscription) qui est affilié à un autre parti que leur parti préféré. Ce groupe d’électeurs, qui constitue 9% de la population, vote-t-il davantage pour le parti ou le candidat préféré? Cela dépend des préférences partisanes et de la province, mais somme toute, 40% de ces électeurs appuie le candidat tandis que 60% opte pour le parti. Le Chapitre 3 démontre dans une première partie que les résultats électoraux au niveau de la circonscription n’ont pas d’influence sur le niveau de satisfaction envers la démocratie. La deuxième partie de l’analyse se tourne vers les résultats nationaux et remet en question le fait qu’une victoire nationale vient nécessairement avec une augmentation de la satisfaction envers la démocratie. L’argument est le suivant : dans un système pluralitaire comme le Canada, une victoire minoritaire ne serait pas satisfaisante et ne serait pas suffisante (contrairement à une victoire majoritaire). Or, les résultats indiquent que peu importe le contexte, les citoyens qui votent pour le gagnant au niveau national présentent une augmentation de satisfaction envers la démocratie très semblable. Le Chapitre 4 est centré sur une question novatrice inclut dans le projet MEDW qui demande directement aux électeurs si, selon eux, le parti pour lequel ils ont voté a gagné ou perdu les élections. Clairement, le fait de voter pour un parti qui forme le gouvernement ou fait partie d’une coalition gouvernementale est le déterminant le plus fort. Mais une victoire au niveau local peut-elle compenser pour une défaite nationale et procurer un sentiment de victoire aux électeurs? Les résultats suggèrent une certaine pertinence d’une victoire locale dans la perception subjective que les citoyens ont d’avoir gagné ou non l’élection puisque les électeurs qui ont gagné au niveau local mais perdu au niveau national sont significativement plus susceptibles de répondre qu’ils ont gagné l’élection par rapport à ceux qui ont perdu aux deux niveaux. Le Chapitre 5 s’intéresse à l’impact de la polarisation perçue sur le vote stratégique. La polarisation entre les partis viables devrait avoir un impact important sur la propension des électeurs à voter stratégiquement. D’une part, une plus grande polarisation entre les partis viables augmente la distance idéologique entre le parti le plus éloigné et l’option stratégique et, d’autre part, réduit la distance idéologique entre le parti préféré et l’option stratégique. Les résultats confirment ces hypothèses. Finalement, le Chapitre 6 examine s’il existe des considérations nationales qui influencent le vote stratégique lors de l’élection canadienne fédérale de 2015 en me concentrant sur les préférences envers les gouvernements majoritaires et minoritaires. Les résultats démontrent que les préférences envers la taille du gouvernement (majoritaire ou minoritaire) a un impact indépendant sur la propension à voter stratégiquement ou non, bien que cet effet soit plus petit que les considérations locales telles que les chances de l’emporter des candidats.fr
dcterms.abstractIn this dissertation, I analyze citizen attitudes and political behaviour toward politics at the local level, that is, the constituency (or ‘district’). Whether you believe that politics at the local level is more important than the national level or vice-versa in political science, my contribution is an important one. On the one hand, I confirm empirically what scholars who already believe in the importance of analysing politics at the constituency level simply assumed, that is, the local level is important. On the other hand, my results show that academics who do not study local politics are missing a relatively important dynamic according to citizens themselves. Chapter 1 asks: To what extent voters attribute importance to electoral outcomes in their district? Using the Making Electoral Democracy Work (MEDW) datasets for several countries, I find that electoral outcomes at the local level are viewed as less important compared to the national level. However, the gap is modest and much less important than what the conventional wisdom stipulates. Chapter 2 focuses on Canadian voters who like a local candidate from another party than their preferred one. This group of voters makes up 9% of the population. Do they follow the local candidate or the party? It depends on partisan affiliation and provinces but overall, 40% of the respondents support the candidate while 60% vote for the party. Chapter 3 demonstrates that electoral outcomes at the local level do not have an influence on voters’ level of satisfaction with democracy. In a second step, I turn to the national level and challenge the assumption that a national victory always increases one’s level of satisfaction with democracy. The argument is that in a majoritarian electoral system such as in Canada, a minority victory would not be sufficient (contrary to a majority victory). However, my results indicate that no matter the size of the victory, winners enjoy a very similar boost of satisfaction with democracy. Chapter 4 focuses on a never-seen-before question included in the MEDW project which asks voters if, according to them, the party they voted for won or lost the election. Clearly, voting for a party that forms the government or that is party of a coalition is the most important determinant. But can a victory at the district level compensate for a defeat at the national level? My results suggest a certain impact of a victory at the local level since voters who won at the local, but lost at the national level are significantly more likely to say that their party won compared to someone who voted for a party that lost at both levels. Chapter 5 examines the impact of the perceived polarization on strategic voting. Polarization between viable parties should have an important impact on voters’ proclivity to vote strategically. First, an increase of polarization between viable parties increases ideological distance between the most distant party and the strategic option for the voter. Second, an increase of polarization between viable parties decreases ideological distance between the preferred party and the strategic option. My results confirm these hypotheses. Finally, Chapter 6 examines if national considerations can influence strategic voting during the Canadian 2015 election. I focus on preferences toward majority and minority governments. I demonstrate that preferences over minority government have an independent impact on voting strategically although this effect is smaller than local considerations such as a candidates chance of winning in the district.fr
dcterms.descriptionSome chapters are published or in press in scientific journals. Damien Bol (King's College London), Dieter Stiers (KU Leuven) and André Blais (Université de Montréal) are co-authors in some chapters.fr
dcterms.languagefrafr


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