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dc.contributor.advisorDoyon, Maxime
dc.contributor.authorMorin, Dominic
dc.date.accessioned2018-06-04T15:30:10Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-06-04T15:30:10Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2017-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20295
dc.subjectPhilosophiefr
dc.subjectPhénoménologiefr
dc.subjectEdmund Husserlfr
dc.subjectEdith Steinfr
dc.subjectIntersubjectivitéfr
dc.subjectEmpathiefr
dc.subjectphilosophyfr
dc.subjectPhenomenologyfr
dc.subjectIntersubjectivityfr
dc.subjectEmpathyfr
dc.subject.otherPhilosophy / Philosophie (UMI : 0422)fr
dc.titleL'Einfühlung chez Husserl et Edith Stein : la constitution intersubjective du sujetfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePhilosophiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractAlors que l’on a tendance à penser soi et autrui comme deux consciences radicalement séparées, plusieurs théories soutiennent qu’il serait possible pour un sujet d’avoir une connaissance véritable de la conscience d’autrui. Dans la phénoménologie d’Edmund Husserl, c’est par empathie [Einfühlung] que le sujet constituerait un autre-je considéré comme sujet percevant et pensant similaire à lui-même. Grâce à l’empathie, l’autre-je ne serait donc pas qu’un simple corps matériel. Or, si l’empathie permet au sujet de penser l’expérience d’autrui à partir de la sienne (par « transfert aperceptif »), Edith Stein fait remarquer qu’autrui est tout aussi nécessaire au développement du sujet dans ses dimensions charnelles et psychiques. Dans les Idées II, Husserl ajoute que nous ne pouvons penser notre corps qu’à partir de celui d’autrui. La problématique de ma recherche revient donc à éclaircir cette relation circulaire entre le fait que l’expérience d’autrui est nécessaire pour le développement du sujet (« hétérogenèse » de l’ego) et le fait que le sujet pense et comprend autrui précisément en tant qu’analogon ou reflet de lui-même (« égogenèse » d’autrui).fr
dcterms.abstractWhile one tends to think of oneself and another as two radically separate consciousnesses, several theories argue that it would be possible for a subject to have a genuine knowledge of the consciousness of another. In the phenomenology of Edmund Husserl, it is by empathy [Einfühlung] that the subject constitutes another “I” considered as a perceiving and thinking subject similar to himself. Thanks to empathy, the other “I” would not be a mere material body. However, if empathy allows the subject to think of the experience of others from his own (by "aperceptive transfer"), Edith Stein points out that others are equally necessary to the development of the subject in its carnal and psychic dimensions. In Ideas II, Husserl adds that we can only think of our body from the point of view of the other. The thesis of my research is thus to clarify this circular relationship between the fact that the experience of others is necessary for the development of the subject ("heterogenesis" of the ego) and the fact that the subject thinks and understands others precisely as an analogy or reflection of itself ("egogenesis" of others).fr
dcterms.descriptionMémoire de recherche réalisé grâce au financement du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec en société et culture (FRQSC).fr
dcterms.languagefrafr


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