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dc.contributor.advisorMarchand, Anne
dc.contributor.authorLeitão, Renata Marques
dc.date.accessioned2018-05-17T14:39:28Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-17T14:39:28Z
dc.date.issued2018-04-19
dc.date.submitted2017-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19971
dc.subjectSocial designfr
dc.subjectindigenous culturesfr
dc.subjectsocial innovationfr
dc.subjectempowermentfr
dc.subjectself-representationfr
dc.subjectparticipatory action researchfr
dc.subjectAtikamekw Nationfr
dc.subjectvisual symbolsfr
dc.subjectself-determinationfr
dc.subjectgraphic designfr
dc.subjectcultures autochtonesfr
dc.subjectinnovation socialefr
dc.subjectautoreprésentationfr
dc.subjectrecherche-action participativefr
dc.subjecticonographiefr
dc.subjectautodéterminationfr
dc.subjectdesign graphiquefr
dc.subjectdesign socialfr
dc.subjectNation Atikamekwfr
dc.subject.otherCommunications and the Arts - Design and Decorative Arts / Communications et les arts - Dessin et arts décoratifs (UMI : 0389)fr
dc.titleCulture as a project: design, self-determination and identity assertion in indigenous communitiesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAménagementfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLe principal objectif de cette étude est d’offrir une meilleure compréhension de la façon dont la pratique du design peut contribuer à répondre à des problèmes complexes au sein des communautés autochtones. Cette recherche-action participative a été réalisée en collaboration avec des membres de la Nation Atikamekw, une des dix Premières Nations du Québec. Ce projet collaboratif visait à adresser des enjeux considérés comme fondamentaux par des artistes, artisans et passeurs culturels atikamekw. L’objectif concret du projet a été la conception d’une démarche d’ateliers de design qui favorise le développement de la créativité et de la capacité d’autoreprésentation des artisans atikamekw, ainsi que la valorisation de leur patrimoine culturel. Pour ce faire, plusieurs ateliers collaboratifs de création ont été réalisés pendant 3 années consécutives (2013-2015). Cette étude s’est articulée autour deux aspects : (1) Au niveau pratique et spécifique au contexte atikamekw, cette recherche visait la conception d’une approche d’ateliers en design où les participants s’inspirent de l’iconographie traditionnelle de leur culture afin de concevoir des produits contemporains dans lesquels ils se reconnaissent. (2) Au niveau théorique et généralisable, l’étude visait à avoir une compréhension plus approfondie du rôle qu’un designer social peut jouer dans des projets communautaires à long terme et à développer un cadre conceptuel qui pourra informer les designers sociaux souhaitant travailler au sein de communautés autochtones. Ce cadre conceptuel a été développé à travers l’arrimage des concepts des sciences sociales avec des notions clés de la discipline du design. L’arrimage a été organisé autour de deux notions principales: l’empowerment et l’affirmation de l’identité. Cette étude a adopté la définition de l’empowerment proposée par Naila Kabeer (2001): empowerment se réfère à l’expansion de la capacité à exercer des choix stratégiques dans un contexte où cette capacité a été niée. Je suggère que les choix stratégiques sont liés à des projets (projets de vie, projets communautaires, projets d’identité, etc.). Dans la mesure où le design concerne l’habilité à penser et agir au travers des projets, la pratique du design est un moyen de faciliter l’empowerment des individus. Par rapport à l’affirmation de l’identité, je suggère que la pratique du design graphique concerne un pouvoir humain fondamental : le pouvoir de créer des représentations afin d’affirmer qui l’on est et d’influencer comment l’on est perçu par les autres. En effet, l’objectif d’une intervention en design graphique serait d’accroître le pouvoir d’autoreprésentation de groupes de personnes “invisibles”, en leur permettant ainsi de concevoir et communiquer une identité reconnaissable, particulièrement à travers l’utilisation de symboles visuels. En résumé, la capacité à concevoir et réaliser des projets, en apportant des changements intentionnels à sa propre situation, est un vecteur fondamental de l’autodétermination. Cette capacité est particulièrement importante pour des peuples autochtones qui vivent aujourd’hui avec un lourd héritage de la perturbation de leur société par des politiques coloniales d’assimilation. De nombreux peuples autochtones sont en train de lutter pour redéfinir leur place dans le monde contemporain et améliorer leurs conditions de vie. Par ailleurs, je propose que la culture soit envisagée comme un projet de vie souhaitable, telle que définie par chaque société. Ultimement, je suggère que, dans le cadre d’une collaboration de longue durée auprès d’une communauté autochtone, le rôle principal d’un designer social est de soutenir la capacité de la population locale à concevoir des projets alignés avec les valeurs de leur culture, dans la perspective de créer une vie souhaitable, tel que définie dans leur cadre culturel spécifique.fr
dcterms.abstractThe ultimate goal of this study was to create a better understanding of how design practice might play a part in addressing complex social problems within indigenous communities. This study was conceived as a Participatory Action Research project, and realized in collaboration with members of the Atikamekw Nation, one of Quebec’s First Nations. As a collaborative project, it addressed issues that were considered as very significant by Atikamekw artisans, artists and cultural stewards. The main goal of the collaborative project was the development of an approach of design workshops that could enhance the Atikamekw artisans’ creativity, their capacity to represent themselves, and at the same time, increase their appreciation of their own cultural heritage. This study had two levels: (1) In a context-specific and practical level, it aimed to conceive an approach to design workshops that could tackle the issues identified by the Atikamekw partners. (2) In a theoretical and wide-applicable level, it aimed to develop a better understanding of the roles a social designer can play in long-term community projects and to develop a conceptual framework that could inform social designers who want to work with indigenous communities – by articulating concepts from social science with key notions of design studies. This conceptual framework was articulated around two main concepts: empowerment and identity assertion. I adopted the definition of empowerment proposed by Naila Kabber (2001): empowerment is the expansion in people’s ability to make strategic life choices in a context where this ability was previously denied to them. I argue that strategic life choices are linked to a project. Since being trained as a designer entails learning how to think and act by projects, nurturing people’s inherent capacity to design might encourage their empowerment. Regarding identity assertion, I argue that graphic design practice refers to an essential human power: the power to create representation in order to assert who you are and to influence how you are perceived by others. In this sense, a graphic design intervention might be about increasing the power of self-representation of ‘invisible’ groups, enabling them to project and convey a recognizable identity, particularly through the use of visual symbols. Therefore, at the heart of this dissertation is the notion that the capacity to conceive and realize projects is a fundamental lever of self-determined change. This capacity is particularly important to indigenous peoples who are striving to redefine their place in the world and to forge a better life while dealing with the legacy of colonialism and the consequences of postcolonial policies. I suggest that culture should be regarded not only as a heritage to be preserved and transmitted but mainly as a project of a good life for those societies. By project, I mean that culture, as a life pattern, is the matrix for future development. Ultimately, I suggest that the main role of a social designer in long-term collaborations with members of indigenous communities is to support the capacity of local populations to create projects that are aligned with their cultural matrix, in pursuit of the good life as that culture defines it.fr
dcterms.descriptionI am grateful to the Fonds de Recherche du Québec - Société et Culture for the financial support.fr
dcterms.languageengfr


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