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dc.contributor.advisorMartin Sevillano, Ana Belen
dc.contributor.advisorChanady, Amaryll
dc.contributor.authorMichaud-Mastoras, Danaé
dc.date.accessioned2017-10-20T13:02:02Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-10-20T13:02:02Z
dc.date.issued2017-09-27
dc.date.submitted2017-07
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19288
dc.subjectJuana Manuela Gorritifr
dc.subjectSoledad Acosta de Samperfr
dc.subjectJoséphine Marchand-Dandurandfr
dc.subjectJournaux intimesfr
dc.subjectRevuesfr
dc.subjectFemmes activesfr
dc.subjectHabitusfr
dc.subjectVision du mondefr
dc.subjectSphère publiquefr
dc.subjectStratégies discursivesfr
dc.subjectDiaryfr
dc.subjectPressfr
dc.subjectActive womenfr
dc.subjectWorldviewfr
dc.subjectPublic spherefr
dc.subjectDiscursive strategiesfr
dc.subjectDiarios íntimosfr
dc.subjectRevistasfr
dc.subjectMujeres activasfr
dc.subjectVisión del mundofr
dc.subjectEsfera públicafr
dc.subjectEstrategias discursivasfr
dc.subject.otherLiterature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295)fr
dc.titleVoces femeninas de la América decimonónica: Juana Manuela Gorriti, Soledad Acosta de Samper y Joséphine Marchand-Dandurand en sus diarios íntimos y publicaciones periódicasfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittérature (Littérature hispanique)fr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLe XIXe siècle représente une période prépondérante de l'histoire des femmes en Occident, celle de la naissance d’une conscience féminine de nature publique, des premiers balbutiements du féminisme. Dans ce contexte, il est important d'étudier où se situent certaines personnalités féminines dans leur société. À cette époque, deux pratiques d'écriture connaissent leur apogée, la presse et le journal intime, qui permettent aux femmes de prendre la parole et d’intervenir dans la sphère publique. Ces formes d'écriture peuvent être considérées comme des espaces discursifs nés de conflits et de tensions sociales; elles sont le produit d’une même personne qui commente l’actualité de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. La femme de lettres reconstitue les événements et faits du passé, transmet ses observations et opinions personnelles sur divers sujets; elle remet aussi en question le discours normatif institutionnel à partir de ses propres expériences et connaissances. Les écritures intime et journalistique témoignent de la vision plurielle du monde des intellectuelles et de leur participation au devenir historique, d'où l'intérêt de les étudier en parallèle dans ce travail. À travers l'étude d’écrits intimes et journalistiques, l'objectif principal de cette thèse est de faire entendre trois voix féminines de l’Amérique face à la culture patriarcale: celles de l'Argentine Juana Manuela Gorriti, de la Colombienne Soledad Acosta de Samper et de la Québécoise Joséphine Marchand-Dandurand. Nous nous demandons dans quelle mesure leur écriture s’inscrit dans un projet collectif lié à l’avancement des femmes et de la nation. L’hypothèse qui guide notre travail est que les auteures développent et partagent une écriture de dénonciation et de revendication liée à la situation des femmes et de la nation. Nous partons du contexte universel d'invisibilité des femmes, de leur manque de reconnaissance comme sujets de la société du XIXe siècle ; nous suivons la ligne foucaultienne de la généalogie, en y ajoutant la variable de genre, dans le but de récupérer les traces d’une contre-mémoire manifeste dans les textes choisis et de mettre l’accent sur la contribution des auteures. L’analyse explore le dialogue entre le discours des écrivaines et l’hégémonie masculine. Elle reconstitue le contenu social de nature idéologique, indique les fonctions des textes analysés, examine attentivement leur contexte de création ainsi que l’expérience biographique des auteures et leur apport intellectuel. Alors que Gorriti, Acosta de Samper et Marchand-Dandurand proviennent de cultures et d’époques différentes, l'objectif est de préciser les éléments homologues sur les plans thématique et stratégique, tant dans leur écriture personnelle que dans leurs publications périodiques. Cet exercice permet de vérifier si, tant au niveau privé qu’au niveau public, les intellectuelles expriment les mêmes idées avec les mêmes stratégies énonciatives ; s’il existe une continuité ou, au contraire, une rupture entre les écrits autobiographiques et les essais publics qui rendent légitime leur vision du monde. Par la même occasion, nous examinons si le « je » des écrits intimes correspond à celui des publications périodiques de chacune des auteures à l’étude.fr
dcterms.abstractThe nineteenth century is a key period in the history of Western women. This is when a public female consciousness emerges for the first time and an incipient feminism can be observed. In this context, it is important to study how certain female public figures positioned themselves in their respective societies. During this period two genres of writing, journalism and the personal diary, were at their height, and allowed women to take the floor and enter the public sphere. These forms of writing can be regarded as discursive spaces arising from social conflicts and tensions, but they are also the product of an individual who comments daily, weekly or monthly on current events. The woman writer reconstructs events and facts from the past, and reveals her personal observations and opinions on various subjects. She also uses her own experiences and knowledge to cast doubt on normative institutional discourses. Journalistic and personal writing bear witness to the pluralistic worldview of these female intellectuals and to their participation in contemporary historical developments; hence the interest in studying them comparatively in this investigation. The main objective of this dissertation is to analyse, through the study of their journalism and diaries, the work of three female writers from the Americas—the Argentinian Juana Manuela Gorriti, the Colombian Soledad Acosta de Samper, and the Quebecer Joséphine Marchand-Dandurand—whose voices have been silenced by patriarchal culture. Fundamentally, this thesis asks to what extent their writing is inscribed in a collective project related to the advancement of women and the nation. This investigation’s hypothesis is that the authors develop and share a critique of both the situation of women and the nation, as well as calling for women's recognition. Starting from the basis that women's invisibility is universal, and that women were not recognised as subjects in nineteenth-century society, the study deploys the Foucault’s theory of genealogy, adding the gender variable, in order to rescue the traces of a counter-memory in the texts selected and to value the contributions of the authors. The analysis explores the dialogue between the discourse of women writers and male hegemony, restoring the social content of an ideological nature, pointing out the functions provided by the texts analyzed and carefully examining the contexts of their production, as well as the biographical experiences of the writers and their intellectual contributions. Even though Gorriti, Acosta de Samper and Marchand-Dandurand come from different cultures and epochs, the objective is to define the similarities in their personal and journalistic writing on both a thematic and strategic levels. This exercise allows us to verify if these female intellectuals expressed the same ideas in both public and private spheres with the same enunciative strategies; if there is continuity or rupture between autobiographical writings and public essays, which legitimize their worldview. At the same time, the study examines if there is any correspondence between the authorial self of the intimate writings and that of the periodical publications.fr
dcterms.abstractEl siglo XIX es un período clave en la historia de las mujeres occidentales ya que es el momento en el que surge una conciencia femenina de naturaleza pública y en el que se observan los primeros balbuceos del feminismo. En este contexto, resulta importante estudiar el posicionamiento de ciertas individualidades femeninas frente a la sociedad de su tiempo. Tanto la prensa como el diario personal son dos prácticas escriturales que conocen su auge en esta época y que permiten a las mujeres tomar la palabra y el espacio público. Estas formas de escritura pueden ser consideradas como espacios discursivos surgidos de conflictos y tensiones de carácter social, siendo producto de una misma personalidad que comenta diaria, periódica o mensualmente la actualidad. La mujer escritora reconstituye acontecimientos y hechos del pasado, da a conocer sus observaciones y opiniones personales sobre varios temas; cuestiona también el discurso normalizado e institucionalizado a partir de su propia experiencia y en función de sus conocimientos. Las escrituras íntima y periodística constituyen testimonios de la visión plural del mundo de las intelectuales y de su participación en el devenir histórico. De ahí el interés de estudiarlas en paralelo en este trabajo. El objetivo principal de esta tesis es el de hacer oír, a través del estudio de escritos íntimos y periodísticos, tres voces femeninas americanas frente a la cultura patriarcal: las de la argentina Juana Manuela Gorriti, de la colombiana Soledad Acosta de Samper y de la quebequense Joséphine Marchand-Dandurand. Nos preguntamos en qué medida su escritura se inscribe en un proyecto colectivo relacionado con el avance de la mujer y de la nación. La hipótesis que guía nuestra investigación es la de que las autoras desarrollan y comparten una escritura de denuncia y de reivindicación relacionada con la situación de la mujer y de la nación. Partiendo del contexto universal de invisibilidad de la mujer, de su falta de homologación como sujeto en la colectividad decimonónica, seguimos la línea foucaultiana de la genealogía, agregándole la variable de género, con el fin de rescatar las huellas de una contramemoria manifiesta en los textos seleccionados y de valorar las aportaciones de las autoras. El análisis considera la interlocución entre el discurso de las escritoras con la hegemonía masculina, restituyendo el contenido social de naturaleza ideológica, señalando las funciones y apuestas que proporcionan los textos analizados y examinando cuidadosamente el contexto de su creación, así como la experiencia biográfica de las escritoras y su aporte intelectual. Si bien Gorriti, Acosta de Samper y Marchand-Dandurand proceden de culturas y épocas distintas, el objetivo es deslindar los elementos que pueden ser considerados homólogos a nivel temático y estratégico, tanto a través de su escritura personal como de sus publicaciones periódicas. Este ejercicio nos permite comprobar si, tanto en el plano privado como en el público, las intelectuales expresan las mismas ideas con las mismas estrategias enunciativas, si existe continuidad o si, por el contrario, se evidencia una ruptura entre los escritos autobiográficos y los ensayos públicos, que legitiman su visión del mundo. Al mismo tiempo, examinamos si hay una concordancia entre el yo autoral de los escritos íntimos y el de las publicaciones periódicas.fr
dcterms.descriptionCette recherche a reçu le soutien financier du CRSH, de la FESP et du DLLM.fr
dcterms.languagespafr


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