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dc.contributor.advisorDubois, Frédérique
dc.contributor.advisorGiraldeau, Luc-Alain
dc.contributor.authorChia, Camille
dc.date.accessioned2017-08-25T13:54:12Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-08-25T13:54:12Z
dc.date.issued2017-07-12
dc.date.submitted2017-03
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19130
dc.subjectCoopérationfr
dc.subjectImpulsivitéfr
dc.subjectDilemme du Prisonnier Itéréfr
dc.subjectAltruisme réciproquefr
dc.subjectDiamants mandarinsfr
dc.subjectImpulsivenessfr
dc.subjectIterated Prisoner’s Dilemmafr
dc.subjectReciprocal altruismfr
dc.subjectZebra finchfr
dc.subject.otherBiology - Ecology / Biologie - Écologie (UMI : 0329)fr
dc.titleÊtre impulsif rend moins altruiste : une expérience avec les diamants mandarinsfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences biologiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractL’altruisme réciproque, le mécanisme le plus vraisemblable expliquant l’existence de la coopération entre individus non-apparentés, peut être modélisé par le Dilemme du Prisonnier. Ce jeu prédit que la coopération devrait évoluer lorsque les joueurs prévoient d’interagir ensemble à maintes reprises et adoptent des stratégies conditionnelles telles que «Tit-For-Tat» ou Pavlov. Bien que la coopération soit à la source de toutes sociétés humaines, celle-ci est rarement observée chez les animaux. Une explication plausible serait que ces derniers sont plus impulsifs que les humains. Plusieurs études ayant évalué les effets de l’impulsivité sur la coopération ont en effet trouvé un impact négatif du phénomène de « discounting » sur la réciprocité. Néanmoins, l’impulsivité n’est pas un concept unitaire et le rôle de l’impulsivité motrice, une autre facette de l’impulsivité, reste inexploré, alors qu’elle pourrait également restreindre la coopération en altérant la capacité des individus à ajuster de manière flexible leur comportement face aux décisions prises par leur partenaire. En effet, l’impulsivité motrice se définit comme étant l’incapacité à inhiber un comportement qui n’est plus approprié suite à un changement de situation et est donc contreproductif (Broos et al., 2012; MacLean et al., 2014). Pour résoudre cette hypothèse, nous avons mené une expérience avec des diamants mandarins (Taenyopigia guttata) que nous avons appariés en fonction de leur niveau d’impulsivité motrice, puis nous les avons fait jouer dans un Dilemme du Prisonnier Alterné. Tel qu’attendu, nous avons trouvé que la coopération mutuelle survenait plus fréquemment entre les partenaires autocontrôlés que les paires d’individus impulsifs, ce qui serait dû à une différence entre les stratégies employées par les deux types d’individus. Plus précisément, les individus autocontrôlés utilisaient une stratégie « Generous TFT », tel que prédit par la théorie, alors que les oiseaux impulsifs choisissaient de coopérer avec une probabilité fixe, laquelle était indépendante de la décision précédemment prise par le partenaire. Si l’incapacité des individus impulsifs à utiliser des stratégies réactionnelles est due à une capacité de la mémoire de travail réduite, nos résultats pourraient alors contribuer à expliquer les différences interspécifiques qui existent au niveau des comportements coopératifs.fr
dcterms.abstractReciprocal altruism, the most probable mechanism for cooperation among unrelated individuals, can be modelled as a Prisoner’s Dilemma. This game predicts that cooperation should evolve whenever the players, who expect to interact repeatedly, adopt conditional strategies. Yet, experimental data suggest that reciprocity would be rare in animal societies, maybe because animals, compared to humans, are very impulsive. Several studies examining the effect of impulsiveness on cooperation have indeed found a negative impact of temporal discounting. On the other hand, the role of impulsive action, another facet of impulsiveness, remains unexplored, though it could also impede cooperation by affecting the capacity of individuals to flexibly adjust their behaviour to their partner’s decision. To address this hypothesis, we conducted an experiment with zebra finches (Taenyopigia guttata) that were paired assortatively with respect to their level of impulsive action and then played an Alternating Prisoner’s Dilemma. As anticipated, we found that mutual cooperation occurred more frequently between self-controlled partners than between impulsive ones, a difference that was caused by differences in the strategy used by both types of individuals. Specifically, self-controlled individuals used a Generous TFT strategy, as predicted by theory, whereas impulsive birds chose to cooperate with a fixed probability, which was independent of their partner’s previous decision. If the inability of impulsive individuals to use reactive strategies are due to their reduced working memory capacity, our findings might contribute to explaining interspecific differences in cooperative behaviour.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0001-8222-3360fr


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