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Le Phonopostale et les sonorines : un échec riche d’idées

dc.contributor.authorCavallari, Peppe
dc.date.accessioned2017-03-20T18:39:34Z
dc.date.available2017-03-20T18:39:34Z
dc.date.issued2016-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/18300
dc.subjectTechnologiefr
dc.subjectFlop technologiquefr
dc.subjectArchéologie des médiasfr
dc.subjectIntermédialitéfr
dc.subjectEnregistrementfr
dc.subjectÉcriturefr
dc.subjectÉchec technologiquefr
dc.titleLe Phonopostale et les sonorines : un échec riche d’idéesfr
dc.typeArticlefr
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département des littératures de langue françaisefr
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériquesfr
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Canada Research Chair on Digital Textualitiesen
dcterms.abstractEn réfléchissant sur un échec technologique retentissant comme celui du Phonopostale et de ses jolies sonorines, on peut s’interroger sur la relation qui, inévitablement, lie la conception d’un médium à ses usages ainsi qu’aux tendances théoriques et idéologiques prédominantes à une époque donnée. Au tournant d’une évolution socio-technologique qui, au début du siècle dernier, semblait aller vers l’oralisation simultanée, voire téléphonique, de la communication à distance, le Phonopostale constitue un objet étrange et perturbant, qui arrive en retard tout étant en avance sur le futur de support d’enregistrement et de communication. Les idées implicites dans ce dispositif posent des questions très anciennes et des questions nouvelles, dont l’intérêt devient encore plus évident à l’ère du numérique. Certaines application aujourd’hui très populaires exploitent le même principe du Phonopostale tout en les intégrant au téléphone, avec lequel le Phonopostale essayait de rivaliser. Cependant, cet échec technologique, prémonitoire et prématuré, nous démontre, comme le fait par ailleurs le développement de l’ergonomie de nos téléphones portables (qui aujourd’hui sont moins des moyens pour nous faire parler que des instrument d’écriture et d’enregistrement), qu’aucune perspective téléologique ne peut anticiper ce que sera la principale des voies de développement technologique arpentée par la communauté des usagers.fr
dcterms.abstractReflecting on a resounding technological failure such as the Phonopostale and its pretty “sonorines”, one can surmise about the relationship that inevitably binds the conception of a medium to its uses, as well as the theoretical and ideological tendencies prevailing at a given time. By the turn of a socio-technological evolution at the beginning of last century, which seemed to be heading towards simultaneous oralisation, or indeed telephony, of remote communication, the Phonopostale constitutes a strange and disturbing object, arriving late whilst prematurely ahead concerning the future of the recording and communication medium. The ideas implicit in this device raise very old and new questions, the interest of which becomes even more evident in the digital age. Some very popular applications today use the same principle as the Phonopostale while integrating them to the telephone, with which the Phonopostale attempted to compete. However, this prophetic and premature technological failure shows us, as does the development of our mobile phone ergonomics (which today are less means for speaking than instruments of writing and recording), that no teleological perspective can anticipate what will constitute the main routes of technological development charted by the user community.fr
dcterms.alternativeThe Phonopostale and Sonorines: a Failure Rich in Ideasfr
dcterms.languagefrafr
UdeM.VersionRioxxVersion acceptée / Accepted Manuscript
oaire.citationTitleCahier Louis-Lumière
oaire.citationIssue10
oaire.citationStartPage77
oaire.citationEndPage86


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