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dc.contributor.advisorCousineau, Marie-Marthe
dc.contributor.authorRoy, Joey
dc.date.accessioned2016-11-08T20:37:01Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2016-11-08T20:37:01Z
dc.date.issued2016-09-28
dc.date.submitted2016-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/16103
dc.subjectCrimes motivés par la hainefr
dc.subjectHomophobiefr
dc.subjectHétérosexismefr
dc.subjectStigmate sexuelfr
dc.subjectReportabilitéfr
dc.subjectHate motivated crimesfr
dc.subjectHomophobiafr
dc.subjectHeterosexismfr
dc.subjectSexual stigmafr
dc.subjectReportabilityfr
dc.subject.otherSociology - Criminology and Penology / Sociologie - Criminologie et établissements pénitentiaires (UMI : 0627)fr
dc.titleLes crimes motivés par la haine envers les homosexuels : une étude compréhensive du stigma homosexuel et de son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminellefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineCriminologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractConsidérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.fr
dcterms.abstractGiven the “novelty” of the denunciation phenomenon with the police and the increasing use of the social concept of "hate crime", few studies have been conducted in Canada on the impact of these crimes for individuals and for society. This exploratory research aims to understand how this type of crime is different from other conflicts of events or incidents and to understand the impacts of this type of victimization on homosexuals in particular. More specifically, this paper aims to deepen understanding of the homosexual stigma and its impact on reportability of criminal victimization events to judicial authorities. For those purposes, five community stakeholder, two policemen, a lawyer and four victims who believes that they have experienced homophobic violence events were interviewed. This diversified sample allowed a better understanding of the phenomenon of underreporting of homophobic violence incidents by victims and a comprehensive overview of the perceptions of key stakeholders who may face this phenomenon. The interviews analysis suggests significant deficiencies in the training of the various stakeholders that cause difficulties to acknowledge homophobic violence. Stakeholders entrust feeling not sufficiently equipped to intervene with a victim of homophobic violence, acknowledge that they do not have the necessary skills and a sufficient understanding of the realities of sexual minorities, homophobia and heterosexism, in sum, all the knowledge ultimately necessary to provide assistance and effective support to report to authorities such violence experienced by victims. As for victims of homophobic (s) violence (s), it is clear that discrimination based on sexual orientation is still vivid in their daily interactions. From their perspective, the trivialization and impunity of some homophobic behavior by the courts reinforce the idea among victims and society of a form of inferiority of the homosexual orientation. The affixing of homosexual label appears to have multiple social and psychological consequences for victims, in particular on their identity and sexual development. The integration of gay stigma and self-stigma that drive homosexuals to depreciate themselves or the entire gay community, arise from their perception of the presence of strong homosexual stereotypes, a predominantly heterosexist society operationalizing social distancing between "us" heterosexuals and "them" gays. By their marginalization, their social inferiority position throughout History, the ambiguity of the concept of "hate motivated crimes", the lack of understanding of violence and the impact that community and judicial stakeholders of the situation and thus, in many cases, may be a consequence of inadequate care for victims of homophobic violence, it is possible to understand the mental apprehensions that victims have and their reluctance to seek help and even more, to report to judicial authorities their victimization.fr
dcterms.languagefrafr


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