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dc.contributor.advisorBonnechere, Pierre
dc.contributor.advisorDe Callataÿ, François
dc.contributor.authorFaelli, Nicolas
dc.date.accessioned2016-10-27T19:23:35Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2016-10-27T19:23:35Z
dc.date.issued2016-09-28
dc.date.submitted2016-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/16020
dc.subjectHistoriographiefr
dc.subjectColonisationfr
dc.subjectGrèce antiquefr
dc.subjectTemps modernesfr
dc.subjectNouvelle-Francefr
dc.subjectNouvelle-Angleterrefr
dc.subjectNouvelle-Hollandefr
dc.subjectRévolution américainefr
dc.subjectHistoriographyfr
dc.subjectColonizationfr
dc.subjectAncient Greecefr
dc.subjectModern Timesfr
dc.subjectNew Francefr
dc.subjectNew Englandfr
dc.subjectNew Hollandfr
dc.subjectAmerican Revolutionfr
dc.subject.otherHistory - Modern / Histoire - Moderne (UMI : 0582)fr
dc.titleRéception de l’Histoire des colonies grecques dans la littérature coloniale des XVIIe-XVIIIe sièclesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoirefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractL’objectif de ce travail était d’apporter une réflexion sur les influences du colonialisme européen aux XVII-XVIIIe siècles. Ayant déjà rédigé mon mémoire de fin de maîtrise sur la Corinthe archaïque et ses colonies, j’ai souhaité approfondir la question, en choisissant de situer la problématique dans un contexte historiographique plus large, dans le temps comme dans l’espace. Plusieurs auteurs se sont intéressés aux réceptions de l’Antiquité à des périodes spécifiques (Grell et Alexandre le Grand en France, Richard et les influences antiques de la Révolution américaine,…). Cependant, aucune analyse sur le long terme n’avait encore été fournie, pas davantage qu’une réflexion de fonds sur la place de l’Antiquité dans la manière de penser les colonies en Europe moderne. Cet état de fait, de même que la relative rareté des sources modernes traitant des colonies grecques, m’ont obligé à élargir au maximum le champ de recherche, en y incluant des auteurs qui, s’ils ne se préoccupèrent pas de colonisation, recoururent néanmoins au précédent grec pour illustrer des problématiques de leur temps. Toutefois, il est possible de constater à quel point les répertoires historiographiques concernant la Grèce antique et ses colonisations se sont développés dans le courant de ces deux siècles qui virent l’apogée et la chute des premiers empires coloniaux européens en Amérique du nord. Si la comparaison à l’Histoire grecque ne relevait souvent que du Topos et de la propagande (comme dans le cas de la comparaison du Grand Condé ou de Louis XIV à Alexandre le Grand), son utilisation dans le cadre de controverses à plus large échelle outrepassait aussi le seul lieu commun pour s’inscrire dans un discours rhétorique plus approfondi. Le choix de la colonisation grecque comme modèle de comparaison s’imposait d’autant plus logiquement que les divers auteurs, depuis les premiers colons jusqu’aux pères fondateurs américains, insistaient sur les mérites économiques des colonies européennes. D’autres régimes, comme l’empire espagnol au XVIe siècle ou l’empire britannique au XIXe siècle, ont davantage recouru à une terminologie d’inspiration romaine. En effet, leur politique se fondait plus sur l’idée d’une extension impérialiste de l’État que sur une vision commerciale du colonialisme. L’article de Krishan Kumar demeure l’un des plus importants sur la question. La réception de l’Histoire des colonies grecques aux Temps modernes fut avant tout le fruit d’une tentative de définition du colonialisme comme phénomène global, et d’une volonté de situer les nations européennes dans un contexte remontant aux origines de l’Occident. À l’heure où l’Europe amorçait sa domination sur la totalité de la planète, et où la course à la colonisation s’accélérait, la majorité des auteurs s’abritaient derrière l’image de thalassocraties antiques qui, si elles ne dénotaient pas un pouvoir politique centralisé, n’en contribuèrent pas moins à imposer la culture fondatrice de la pensée occidentale à tout le bassin méditerranéen. Quant aux guerres qui poussèrent les puissances antiques les unes contre les autres, elles ne faisaient qu’augurer des conflits à large échelle que furent les guerres franco-britanniques du XVIIIe siècle.fr
dcterms.abstractThe purpose of this thesis was to bring a new point of view on the influences of European colonisalism during the XVIIth and XVIIIth centuries. Since my work on the colonies of the Greek city of Corinth during the archaic period, my objective was to go more thoroughly on the perception of colonies, through time and space. Many historians wrote on ancient influences at specific periods (Chantal Grell and the vision of Alexander the Great during the reign of Louis the XIVth, Carl Richard on the American perception of the Classics during the Revolution,…). Nevertheless, no long-term reflection was ever made about the role of ancient history and the vision of colonialism during modern area. Beside, regarding the rarity of the sources, I had to broaden the scope of my researches and included authors who used the Greek sources as an illustration of contemporary problems. During this period influenced by the apogee and the fall of the first European empires in North America, the ancient history and the history of colonizations got better known thanks to the works of a few historiogriaphs. If comparisons to ancient history were mainly propaganda or simple topos (as were the comparisons of Louis the XIVth to Alexander the Great), they were used in large-scaled polemics and rhetoric disputes. The choice of the ancient Greek history was logic, since many authors, from the first settlers to American founding fathers focused on the economic and commercial aspects of European colonies. Others colonizations, such as the Spanish colonies during the XVIth century, or the Victorian British empire in India, were inspired by Latin terminology, similar to the roman Imperium (the Spanish Monarchia Universalis). The Article of Krishan Kumar remains one of the best references on the subject. The perception of Greek colonies during the XVIIth and XVIIIth centuries resulted from an attempt of defining colonialism as general phenomenon. It was seen as a way of situating European nations in a larger context, from the very origins of the West. As Europe increased its power on the whole world, many writers insisted on the Ancient thalassocracies, that spreaded Greek culture to the entire Mediterranean.That culture was perceived as the origin of occidental philosophy and way of live. Even the great ancient wars, as the Peloponnesian war, were percieved as omens of the wars between France and England during the whole XVIIIth century.fr
dcterms.languagefrafr


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