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dc.contributor.advisorWeinstock, Daniel Marc
dc.contributor.authorSagos, Nickolaos
dc.date.accessioned2013-11-20T18:41:15Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2013-11-20T18:41:15Z
dc.date.issued2013-09-03
dc.date.submitted2013-03
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/10124
dc.subjectphilosophiefr
dc.subjectétatfr
dc.subjecturgencefr
dc.subjectdémocratiefr
dc.subjectlibéralismefr
dc.subjectarbitrairefr
dc.subjectpouvoirfr
dc.subjectéthiquefr
dc.subjectpolitiquefr
dc.subjectconceptfr
dc.subjectphilosophyfr
dc.subjectstatefr
dc.subjectemergencyfr
dc.subjectdemocracyfr
dc.subjectliberalismfr
dc.subjectarbitrarinessfr
dc.subjectpowerfr
dc.subjectethicsfr
dc.subjectpoliticsfr
dc.subjectconceptfr
dc.subject.otherPhilosophy / Philosophie (UMI : 0422)fr
dc.titleEmergencies and arbitrary coercionfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePhilosophiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse jette un œil sceptique sur plusieurs théories courantes de l’état d’urgence. La plupart de ces théories de l’état d’urgence présupposent que la notion d'une « urgence » est claire, conceptuellement et pratiquement. J'argue que ceci n'est pas le cas et que cette certitude mal placée produit des problèmes pratiques et conceptuels avec ses théories. De plus, cette thèse démontre que cette certitude mal placée dans la clarté du concept de l'urgence mène les autorités gouvernementales à agir arbitrairement plutôt que selon des principes libéraux et démocratiques pendant des états d’urgence. Contre cette certitude mal placée et contre plusieurs théories contemporaines influentes des états d'urgence, j'offre une théorie rigoureuse et analytique du concept de l’« urgence. » Une fois que le concept de l'urgence est défini, et que cette conception est défendue, la thèse démontre les diverses manières dont les malentendus du concept, mènent aux utilisations arbitraires (de la puissance monopole de l'état) en situation d’urgence. En considérant les états d’urgences, comme événements rares, la thèse évite la tentation de les considérer comme événements exceptionnels capable de fragmenter l'ordre politique établi (comme d’autres théories le font). La thèse argue que les mesures prises par le gouvernent pendant l’état d’urgence devraient être compatibles plus généralement avec les valeurs démocratiques et libérales. En rejetant l'idée que les états d'urgence sont des événements exceptionnels, la thèse crée un espace conceptuel dans lequel des propositions plus constructives concernant la gestion des états d'urgence peuvent être entendues. De plus, en analysant les diverses manières dont les autorités gouvernementales utilisent leur forces de façon arbitraire pendant les états d’urgence, la thèse argue clairement pour la supervision institutionnelle accrue en ce qui concerne les procédures d’urgence et leur déploiement pendant des états d'urgence. En conclusion, la thèse argue que les démocraties libérales n'ont pas besoin de craindre les états d’urgences tandis que les démocraties libérales ont déjà les ressources requise pour administrer les états d’urgence. Contrairement à ce que d’autres théories l’état d'urgence recommandent, les démocraties libérales ont déjà les ressources institutionnelles et conceptuelles pour administrer les états d’urgences.fr
dcterms.abstractThis dissertation casts a skeptical eye on theories of emergency government. It argues that far from being self-evident, most accounts of emergency government assume that the notion of an “emergency” is clear, both conceptually and practically. I argue that this is not the case and that this misplaced certainty generates both practical and conceptual problems. Further, this dissertation shows that this misplaced certainty in the clarity of the concept of emergency leads authorities to act arbitrarily rather than on principle in times of emergency. Against this misplaced certainty and against many influential contemporary accounts of states of emergency I offer a more perspicuous account of the concept of “emergency.” Once the concept of emergency is defined and defended, the dissertation proceeds to show the various ways in which misunderstandings of the concept lead to arbitrary uses of state power in emergencies. By closely examining the work of competing theories of emergency, the dissertation is able to reveal where these other theories go wrong. By viewing emergencies as rare events, the dissertation avoids the temptation to view them as exceptional events that sunder the established political order. Arguing that emergency measures should be compatible with liberal democratic values more generally, the dissertation makes the case for treating emergencies from within the ambit or existing liberal democratic institutional mechanisms as opposed to jettisoning these mechanisms as some other theorist recommend. In undermining the idea that states of emergency are exceptional events, the dissertation creates a conceptual space within which more constructive proposals pertaining to emergency management can be heard. Further, by unearthing the various ways in which state authorities arbitrarily employ power in emergencies, the dissertation makes clear the need for increased institutional oversight as concerns emergency powers and their deployment in emergencies. In conclusion, the dissertation advances that liberal democracies need not fear emergencies as much as they do and argues for the view that democracies already have the required resources for dealing with emergencies in an institutional manner that is both politically liberal and institutionally democratic. Against those skeptical of these resources, the dissertation offers comprehensive philosophical reasons for abandoning said skepticism.fr
dcterms.languageengfr


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