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dc.contributor.advisorFleury, Marie-Josée
dc.contributor.advisorCaron, Jean
dc.contributor.authorNgamini Ngui, André
dc.date.accessioned2012-07-10T16:22:12Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONen
dc.date.available2012-07-10T16:22:12Z
dc.date.issued2011-12-01
dc.date.submitted2011-10
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/8335
dc.subjectSanté mentaleen
dc.subjectMental Healthen
dc.subjectServices de santéen
dc.subjectHealth servicesen
dc.subjectSystème d'informatiion géographicen
dc.subjectGeographic information systemen
dc.subjectMontréalen
dc.subjectMontrealen
dc.subject.otherHealth Sciences - Mental Health / Sciences de la santé - Santé mentale (UMI : 0347)en
dc.titleLes déterminants de l’utilisation des services en santé mentale dans le sud-ouest de Montréalen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences humaines appliquéesen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralen
etd.degree.namePh. D.en
dcterms.abstractObjectif : L’objectif principal de cette thèse est d’examiner les déterminants de l’utilisation des services de soins pour des raisons de santé mentale dans le sud-ouest de Montréal. Données et méthodes : L’étude utilise les données de la première phase du projet portant sur « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Les données ont été collectées entre mai 2007 et août 2008 auprès d’un échantillon de 2434 personnes sélectionnées au hasard dans tout le territoire de l’étude. De cet échantillon, nous avons sélectionné un sous-échantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de santé mentale au cours de la dernière année. 423 personnes ont rencontrées ce critère et constituent l’échantillon pour les analyses de la présente thèse. Le modèle comportemental d’Andersen a servi de cadre pour le choix des variables à analyser. Parce que l’approche socio-spatiale a été privilégiée pour modéliser les déterminants de l’utilisation des services, les analyses ont été effectuées à l’aide de quatre logiciels distincts à savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Résultats : Les résultats montrent que 53,66% de notre échantillon ont utilisés au moins un service de santé pour des raisons de santé mentale. On constate néanmoins que les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale sont à la fois complexes et spatialement inégalement réparties. En ce qui concerne les caractéristiques sociodémographiques et cliniques, les femmes et ceux qui perçoivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problème de santé mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de santé mentale est aussi associé à l’utilisation des services. L’augmentation du nombre de diagnostics entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,38; p<0,001). D’autres variables comme l’âge, le statut matrimonial, la taille du ménage, le soutien social et la qualité de vie influencent indirectement l’utilisation des services. À titre illustratif toute augmentation de l’âge entraîne une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui à son tour fait diminuer la détresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation d’une unité de détresse psychiatrique entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrélation positive entre l’utilisation des services et la défavorisation matérielle, la défavorisation sociale et le nombre d’immigrants récents sur un territoire. Par contre, la corrélation entre la prévalence de la santé mentale et l’utilisation des services est négative. Les analyses plus poussées indiquent que le contexte de résidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de l’utilisation des services. De plus, lorsqu’on contrôle pour les caractéristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente l’utilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes défavorisés du point de vue socioéconomique ont un effet néfaste sur l’utilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent que si on veut optimiser l’utilisation des services en santé mentale, il est important d’agir prioritairement au niveau de la collectivité. Plus spécifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problème de santé mentale. Sur le plan de la planification des soins de santé, on devrait augmenter l’offre des services dans les territoires défavorisés pour en faciliter l’accès aux habitants.en
dcterms.abstractObjective: The objective of this thesis is to examine the determinants of health services use for mental health reasons in the southwest of Montreal. Data and methods: The study uses data from the first phase of the project « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Data were collected from May 2007 to August 2008 among a sample of 2.434 persons randomly selected throughout the study area. From this sample, we selected a sub sample of people with at least one mental health diagnosis during the past year. 423 persons met the criteria and constitute the sample for analysis of this thesis. The behavioral model of Andersen provided the framework for the selection of variables to analyze. Because the socio-spatial approach was preferred to model the determinants of services use, the tests were performed using four different software including: SPSS, AMOS, ArcGIS and MlWin. Results: The results show that 53.66% of our sample had used at least one health service for mental health reasons. It should be note, however, that the determinants of mental health services use are both complex and spatially unevenly distributed. Regarding the socio-demographic and clinical characteristics, women and those who perceive stigma against people with mental health problems use more services. The number of mental health diagnoses is also associated with health services use. Health services utilization increase with the number of diagnosis (=0.38; p<0.001). Other variables such as age, marital status, household size, social support and quality of life indirectly influence use of services. For instance, any increase of one year of age leads to increased social support of 0.69 (p<0.001) which in turn reduced the psychiatric distress of 0.09 (p<0.05). Any increase of one unit of psychiatric distress leads to increased use of services of 0.58 (p<0.001). At the spatial scale, there is a positive correlation between health service use and material deprivation, social deprivation and the number of recent immigrants in a neighbourhood. However, there is a negative correlation between the prevalence of mental health and health services use. Further analyses indicate that the neighbourhood explains 12.26% (p<0.05) of the total variation of health services use. After controlling for individual characteristics, living in a stable neighbourhood increases service use (O.R=1.24; p<0.05) while deprive socio-economic neighbourhood hinders use of services (O.R=0.71; p<0.05). Conclusion: Results of this study suggest that if we want to optimize the use of mental health services, it is important to act primarily at the community level. More specifically, awareness campaigns should be conducted to combat stigmatization of people with mental health problems. In term of health services planning, it is urgent to increase the number of health services in disadvantage neighbourhoods to facilitate accessibility to residents.en
dcterms.languagefraen


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