Introduction : Le traitement orthodontique par aligneurs transparents est une modalité de traitement populaire. Transparents, amovibles et hygiéniques, c’est une option que plusieurs patients préfèrent. Les avancées technologiques et leur accessibilité ont contribué à l’augmentation de la production de gouttières orthodontiques, faites-maison. L’objectif de cette étude expérimentale in vitro à groupes parallèles est d’investiguer la précision dimensionnelle des gouttières orthodontiques thermoformées, faites-maison.
Méthodes : L’empreinte numérique d’une arcade maxillaire a été enregistrée et trois scénarios orthodontiques ont été programmés digitalement, générant trois groupes. Groupe 1 : aucun mouvement dentaire, groupe 2 : 1 mm d’intrusion sur les dents 16, 11, 22, 24, groupe 3 : 1 mm de translation buccale sur les mêmes dents. La taille de l’échantillon étant de 15 pour chaque groupe (n=15), chacun des 3 modèles numériques a été imprimé en 3-dimensions 15 fois. Un aligneur de 0.75 mm a ensuite été thermoformé sur chaque modèle, générant 45 gouttières orthodontiques, et chacune a été subséquemment injectée de vinyl polysiloxane (VPS). Suite à sa polymérisation, chaque modèle en silicone a été séparé de son aligneur respectif, puis numérisé et converti en fichier Standard Tesselation Language (STL). Les modèles numériques finaux représentant l’intérieur des aligneurs ont été superposés digitalement aux modèles virtuels originaux de chaque groupe, servant de contrôle. La valeur quadratique moyenne (RMS) a été générée, à la fois pour la superposition globale du modèle ainsi que pour des points spécifiques sur les dents soumises à des mouvements dentaires.
Résultats : Les aligneurs fabriqués dans cette étude ont démontré une précision élevée, avec une marge d’erreur cliniquement acceptable (<0.25 mm). À l’intervalle de confiance de 95 %, l’écart médian entre les modèles numérique original et VPS final lors de la superposition générale, a varié de 0.161 mm à 0.169 mm. Cependant, le test de Kruskall-Wallis a démontré que le RMS médian de la surface buccale de la dent 22 était significativement compromis dans les groupes 2 et 3.
Conclusions : Les aligneurs orthodontiques produits dans le cadre de cette étude étaient très précis, quoique la surface buccale de l’incisive latérale maxillaire ait démontré une précision dimensionnelle moindre lorsqu’elle était soumise à des mouvements dentaires.
Introduction: Orthodontic treatment with clear aligners is a modality with great popularity due to improved hygiene, aesthetics, and comfort for the patient. Digital changes in orthodontics, as well as readily available CAD-CAM technologies, have increased the in-house production of orthodontic clear aligners. This experimental parallel-group in vitro study investigated the dimensional accuracy of in-house thermoformed orthodontic clear aligners.
Methods: The digital impression of a maxillary arch was collected, and three orthodontic scenarios were digitally programmed, generating the three groups studied. Group 1: no dental movement; Group 2: 1 mm of intrusion on teeth 16, 11, 22, 24; Group 3: 1 mm of buccal translation on the same teeth. Since the sample size for each group was 15 (n=15) for statistical purposes, each of the 3 digital models was 3-dimensionally printed 15 times. A 0.75 mm aligner was thermoformed on each model, thus generating 45 aligners, and each one was injected with vinyl polysiloxane (VPS). Upon its polymerization, every silicone model was separated from the aligner, subsequently scanned, and converted to a standard tessellation language (STL) file. The final digital models representing the inside of the aligners were digitally superimposed with the original digital models of each group, which served as controls. The root-mean-square (RMS) value was generated, both for the overall model superimposition, and for specific points on the teeth submitted to movements.
Results: The clear aligners produced in this study were within acceptable clinical error for aligner manufacturing (<0.25 mm). At a 95% confidence interval, the median discrepancy between the original digital model and the final VPS model for overall model superimposition was 0.161 mm at its lowest and 0.169 mm at its highest, depicting significant accuracy of overall aligners. However, the Kruskall-Wallis test showed the median RMS of the buccal surface of the maxillary lateral incisor was significantly offset in groups 2 and 3.
Conclusions: The orthodontic clear aligners produced within this study were highly accurate, although the buccal surface of the maxillary lateral incisor demonstrated less dimensional accuracy when submitted to dental movement.