Abstract(s)
En 2018, Gabriel Marcoux-Chabot faisait paraître sa réécriture du roman centenaire La Scouine, d’Albert Laberge. Or, entre une transposition fidèle de certains passages et la redistribution antinomique de certains rôles, cette nouvelle Scouine est aussi près de l’ancienne qu’elle s’en éloigne. Cherchant à démontrer que cette réécriture constitue l’achèvement d’un travail herméneutique en trois étapes – lecture de l’œuvre, mais aussi d’autres productions littéraires ; analyse, éclairée par la réception et la critique ; puis, interprétation –, cet article s’intéressera, par une lecture comparée des deux romans, à montrer les traces de ce labeur.