Show item record

dc.contributor.advisorWien, Thomas
dc.contributor.advisorWarren, Jean-Philippe
dc.contributor.authorDorais, François-Olivier
dc.date.accessioned2019-05-13T18:13:39Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-13T18:13:39Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21728
dc.subjectQuébecfr
dc.subjectUniversité Lavalfr
dc.subject« école de Québec »fr
dc.subject« école de Laval »fr
dc.subjecthistoriographiefr
dc.subjecthistoire intellectuellefr
dc.subjecthistoriensfr
dc.subjectCanadafr
dc.subjectQuebecfr
dc.subjectLaval Universityfr
dc.subject“Quebec School”fr
dc.subject"Laval School"fr
dc.subjectHistoriographyfr
dc.subjectIntellectual historyfr
dc.subjectHistoriansfr
dc.subject.otherHistory - Canadian / Histoire - Canadienne (UMI : 0334)fr
dc.titleUn combat d'école? : le champ historiographique vu de Québec (1947-1965)fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoirefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractAprès les chocs de la crise des années 1930 et de la Deuxième Guerre mondiale, les conditions de production et la représentation de l'histoire du Québec entrent dans une phase de profondes mutations. Alors que s'enfièvre le débat autour des causes du « retard » de la société québécoise et l'enjeu de sa « modernisation », le savoir historique que convoque une nouvelle génération de jeunes universitaires entend offrir une nouvelle intelligibilité de l'être-ensemble francophone. L'« école historique de Québec », qui a réuni des figures historiennes majeures comme Marcel Trudel, Fernand Ouellet et Jean Hamelin, naît dans cette foulée de changements où elle configurera, dans ses querelles nourries avec l'école de Montréal, une matrice fondamentale de l'historiographie québécoise contemporaine. Objet familier de notre mémoire savante et constitutif du récit des origines de la discipline historique au Québec, l'« école de Québec » n'en demeure pas moins une sorte d'évidence héritée et non problématisée, dont la construction rétrospective dénote une finalité utilitaire et idéologique plutôt que proprement heuristique. Or, l'évidence apparente du sens que l'on a longtemps perçue dans cette « école » dissimule une complexité que cette thèse s'emploie à analyser plus finement. Qui sont Trudel, Ouellet et Hamelin? Quelle place occupent leurs travaux dans l'historiographie québécoise et canadienne? Quelles influences ont-ils agrégé? Quel « récit des origines » du groupe ont-ils accrédité? Dans quelle mesure se sont-ils mis au service d'une option politique? Face à la difficulté de parler d'une école au sens fort du terme en raison, notamment, de la variété de sa production historiographique, de l'absence d'une doctrine intellectuelle puissamment articulée chez ses membres et de la discontinuité des générations et des trajectoires individuelles qui l'ont caractérisée, notre recherche s'emploie à retracer l’histoire de ce groupe d'historiens aux contours flous, à mieux cerner son identité et situer son apport à la recomposition du champ intellectuel et historiographique québécois d'après-guerre. Notre thèse soutient que la position originale du trio lavallois fut d'avoir constitué, plutôt qu'une école de pensée, une « école d'activité » (Samuel Gilmore), organisée autour d'une conception semblable des pratiques et de la méthode historienne plutôt que d'une orthodoxie ou un modèle d'interprétation unifié et cohérent. Bien entendu, cette disposition n'a pas pour autant empêché ces historiens de se reconnaître un même « air de famille » et d'esquisser un horizon interprétatif commun. Dans une perspective alliant l'historiographie et l'histoire intellectuelle, cette étude lève le voile sur les cheminements, à la fois convergents et divergents, de trois historiens majeurs du Québec contemporain situés à l'intersection des champs universitaire, intellectuel et politique. Ce faisant, elle offre un point d'observation privilégié pour jauger les rapports évolutifs entre le savoir historique et la culture au Québec et cerner la particularité du « terreau » intellectuel lavallois dans la spécificité de ses réseaux nationaux et internationaux ainsi que de ses accointances avec la pensée antinationaliste, libérale et fédéraliste d'après-guerre.fr
dcterms.abstractAfter the shocks of the Depression and the Second World War, the conditions of historical production and representation in Quebec changed in important ways. In the midst of passionate debate concerning Quebec’s “late” accession to “modernity”, a young generation of academic historians offered new interpretations of francophone Quebecers’ existence as a collectivity. The “Quebec Historical School,” whose main members were Marcel Trudel, Fernand Ouellet and Jean Hamelin, took form in this context. In a sustained dispute with their counterparts of the “Montreal School”, these Laval University historians helped shape a fundamental matrix of contemporary Quebec historiography. With its prominent place in scholarly memory and in the Quebec profession’s origin myth, the “Quebec School” has bequeathed a legacy that seems self-evident. Yet those who have studied it employ utilitarian or ideological criteria rather than properly heuristic ones. The very obviousness of the meaning usually attributed to the “school” hides a complexity that this thesis submits to close analysis. What kind of historians were Trudel, Ouellet, and Hamelin? What was the place of their work in Quebec and Canadian historiography? To what influences were they exposed? What “origin narrative” did they endorse? To what extent did they serve a political cause? Placed before the difficulty of speaking of a school in the strong sense of the word (on account, notably, of the diversity of the members’ work, the absence among them of a strongly articulated intellectual doctrine, and the presence of two generations and three individual trajectories), the thesis seeks to identify common strains of thought within the group and to assess its contribution to reshaping post-war Quebec historiography. It argues that the three Laval historians’ defining characteristic was to have formed not a school of thought but a “school of activity” (Gilmore) organized around a similar conception of practices and historical method rather than an orthodoxy or a unified and coherent explicative model. Of course, this disposition did not prevent the three historians from acknowledging a kind of “family resemblance” and from tending toward a common interpretative horizon. Combining the approaches of historiography and intellectual history, this study follows three major contributors to Quebec historiography whose paths both converged and diverged as they responded to the challenges of their intellectual, institutional and political worlds. To this end, the thesis takes a close look at the intellectual environment at Laval, the group’s national and international networks, and its contacts with post-war antinational, liberal and federalist thought. Through the prism of the “Quebec school”, this study affords a view of the changing relations between historical knowledge and culture in mid-twentieth-century Quebec.
dcterms.languagefrafr


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.