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dc.contributor.advisorVitali-Rosati, Marcello
dc.contributor.authorMarcoux, Fabrice
dc.date.accessioned2017-10-23T14:36:14Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-10-23T14:36:14Z
dc.date.issued2017-09-27
dc.date.submitted2017-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19354
dc.subjectThéorie des médiasfr
dc.subjectCulture numériquefr
dc.subjectMarshall McLuhanfr
dc.subjectMilad Doueihifr
dc.subjectLittératurefr
dc.subjectHumanisme numériquefr
dc.subjectÉcologie des médiasfr
dc.subjectEspacefr
dc.subjectTempsfr
dc.subjectIdentitéfr
dc.subjectJeufr
dc.subjectMedia theoryfr
dc.subjectDigital culturefr
dc.subjectLiteraturefr
dc.subjectSpacefr
dc.subjectTimefr
dc.subjectIdentityfr
dc.subjectPlayfr
dc.subjectMedia ecologyfr
dc.subjectDigital humanismfr
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)fr
dc.titleDe la constellation Marconi au métissage hypermédiatique : comment évaluer l’évolution découlant de la « conversion numérique » ?fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittératures de langue françaisefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractQue signifie l’entrée de l’humanité dans l’ère numérique ? Milad Doueihi explique le rôle central des media numériques dans cette transition (La Grande conversion numérique et Pour un humanisme numérique). Or, Marshall McLuhan avait effectué un travail équivalent pour les media électroniques alors qu’ils gagnaient en popularité et devenaient des « médias de masse », dans les années 1960 (La galaxie Gutenberg et Pour comprendre les médias). Doueihi souligne l’importance de tenir compte des spécificités des « objets-codes » (des fragments d’écritures numériques), qui appellent de nouvelles « pratiques lettrées » selon lui ; alors que McLuhan nous invitait à prendre conscience du « prolongement de notre système nerveux central » par les media électroniques de première génération, qui avaient recours à l’automation (la décentralisation par l’interconnexion électrique). Chacun à sa manière, ces deux penseurs nous convient à réfléchir à l’imbrication étroite des facteurs techniques et culturels dans la transformation de nos visions du monde en relation avec la transfiguration de notre environnement médiatique. Alors, bien qu’ils étudient deux périodes différentes de l’évolution des communications, et malgré le fait que Doueihi ne se réfère pas explicitement à McLuhan, les arguments pour les faire entrer en dialogue sont nombreux. L’un des plus importants vient de ce que, là où leurs propos semblent concorder, surgit un paradoxe qui sème le doute en nous vis-à-vis de leurs discours. En effet, la perplexité s’installe lorsqu’on réalise que leurs analyses respectives des TICs de leurs temps visent à nous faire saisir que les métamorphoses culturelles associées à l’avènement de ces dispositifs sont d’une profondeur inégalée... Doueihi, « numéricien par accident », est convaincu que les media informatisés conduisent à un changement de paradigme fondamental (la « culture numérique » se définissant largement par opposition à la conception universaliste du « progrès »). Réciproquement, McLuhan affirmait que les media électroniques, du télégraphe à la télévision, avaient déjà accompli un renversement radical des effets de la mécanisation (issue du « progrès » moderne)… Comment le virage amené par les hypermedia peut-il être authentique si la « conversion » qu’il permet est définie par des caractéristiques similaires à celles qui appartiennent à la « révolution » que l’on attribue à la pénétration des media « analogiques » (« électroniques de première génération ») dans les foyers du monde entier au fil du XXe siècle ? Confrontés à ce paradoxe, nous essaierons de trouver une passerelle entre les perspectives théoriques de ces deux « anthropologues des media ». Pour y arriver, nous montrerons qu’ils ne conçoivent pas la relation entre l’identité et la forme des contenus culturels sur le même mode, même s’ils cherchent tous les deux à « reconnecter le sens à la spatialité ». Faute de parvenir à concilier leurs thèses sur le fond, nous relèverons finalement une parenté de ton entre leurs approches différentes de la complexité des mutations dont ils sont les témoins. Soit un accent ludique.fr
dcterms.abstractWhat is the meaning of Mankind’s entry in the Digital Era? Milad Doueihi explains the central role of digital media in this transition (La Grande conversion numérique and Pour un humanisme numérique). Yet, Marshall McLuhan, had done an equivalent work for electronic media when they were gaining popularity, thus becoming «mass media» (during the 1960: The Gutenberg Galaxy and Understanding Media). Doueihi underlines the importance of taking in account the specificities of the «code-objects» (fragments of digital writings) that require new «literate practices» according to him; while McLuhan invited us to become aware of the «extension of our central nervous system» by first-generation electronic media, which resorted to automation (decentralization caused by electric interconnection). Each in his own way, these two thinkers convey us to reflect on the close interlinking of technical and cultural factors, in the transformation of our world views in relation with the transfiguration of our media based environment. Then, though they study two different periods in the evolution of communications, and despite the fact that Doueihi doesn’t explicitly refer to McLuhan, the arguments for making them enter into a dialogue are numerous. One of the most important comes from that, at the place where their words seem to meet, rises a paradox that tends to make us doubt of their discourse. Indeed, perplexity installs itself when we realize their respective analysis of their time’s ICTs aims at making us understand that the cultural metamorphosis related to the advent of these dispositifs are of an unprecedented depth… Doueihi, «digitaler by accident», is convinced that computerized media lead to a fundamental paradigmatic change (the digital culture defining itself largely by opposition to the universalist conception of «Progress»). Reciprocally, McLuhan asserted that electronic media, from telegraph to television, had already accomplished a radical overturning of the effects of mechanization (resulting from modern «Progress»)… How can the turn induced by the hypermedia be genuine, if the «conversion» it allows is defined by characteristics similar to those belonging to the «revolution» that is attributed to the penetration of «analog» («first-generation electronic») media in the households of the entire World throughout the XXth century? Confronted to theses paradoxes, we will try to find a walkway between the theoretical perspectives of these two «media anthropologists». To get there, we will show that they don’t conceive the relation between identity and the form of cultural contents on the same mode, although they both look into «reconnecting Meaning to Space». Having failed to conciliate their thesis in the substance, we will finally highlight a proximity of tone between their different approaches of the complexity of the mutations they are witnessing. That link being a playful accent.fr
dcterms.descriptionMémoire de recherche de Fabrice Marcoux sur la culture numérique, contenant une annexe sur l'automation (selon McLuhan). Diffusé sous licence Creative Commons Attribution-Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC-BY-SA 4.0)fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0001-7193-8707fr


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