Permalink: http://hdl.handle.net/1866/12641
Quel avenir pour l’Écosse ?
Article
[Version of Record]
Publisher(s)
Université de Montréal. Observatoire des fédérationsUniversité de Montréal. Centre d'études et de recherches internationales
Affiliation
- Université de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Centre d'études et de recherches internationales
Keywords
Abstract(s)
Avec un taux de participation de 86% au référendum, une majorité d’Écossais ont décidé jeudi le 18 septembre de rester au sein du Royaume-Uni. Le Scottish National Party attend maintenant de pied ferme des changements constitutionnels significatifs. La démission d’Alex Salmond, connu pour sa position de non-négociation, marque une première étape dans un changement de stratégie du SNP. Nicola Sturgeon, la favorite au poste de nouvelle chef de parti, a annoncé qu’elle serait un « willing partner » lors de prochaines négociations avec Westminster. Celles-ci risquent en effet d’être longues, étant donné la position minoritaire du gouvernement et les opinions divergentes des différents partis. En effet, si les trois principaux partis britanniques s’engageaient en août à «renforcer les pouvoirs du Parlement écossais, en particulier dans les domaines de la responsabilité fiscale et de la Sécurité sociale», les moyens pour y arriver, eux, n’ont pas été discutés en détails.