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dc.contributor.advisorPiché, Claude
dc.contributor.authorHuot-Beaulieu, Olivier
dc.date.accessioned2015-03-19T13:14:54Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2015-03-19T13:14:54Z
dc.date.issued2015-02-18
dc.date.submitted2015-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/11598
dc.subjectMartin Heideggerfr
dc.subjectG.W.F. Hegelfr
dc.subjectNégativitéfr
dc.subjectDialectiquefr
dc.subjectNégationfr
dc.subjectNéantfr
dc.subjectMétaphysiquefr
dc.subjectFinitudefr
dc.subjectTemporalitéfr
dc.subjectPhénoménologiefr
dc.subjectnegativityfr
dc.subjectdialecticfr
dc.subjectnothingnessfr
dc.subjectmetaphysicsfr
dc.subjecttemporalityfr
dc.subjectphenomenologyfr
dc.subject.otherPhilosophy / Philosophie (UMI : 0422)fr
dc.titleLa négativité en litige : Heidegger, Hegel et l’origine de la négation dialectiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePhilosophiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractDans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard.fr
dcterms.abstractIn this thesis we explore Heidegger’s patient engagement (Auseinandersetzung) with Hegel about the origin of negativity – an inescapable problem insofar as it is “the sole thought of a thinking that asks the question of Being”. We begin by noting an unsuspected affinity between the two thinkers with respect to the privileged role that negation must play in philosophy, and from there we elucidate the motives for why Heidegger nevertheless rejects the dialectical method of his toughest adversary. Heidegger’s engagement with Hegel evolved constantly over his entire oeuvre; in order to do it justice we therefore propose a chronology that delimits its four principal stages. I. Firstly, we examine the young Heidegger’s resolute opposition to the rise of Neo-Hegelianism in the name of a very personal appropriation of Husserl’s intuitionism. The modifications that Heidegger made to his master’s phenomenological method nevertheless reveal that he also surreptitiously borrowed from Hegelian dialectic, the principal merit of which was to have granted negation a positive function. II. Being and Time does not openly declare this methodological debt, yet traces of it can be found, notably in the form of a counter-falling negation that plays a marked and essential role in the existential analytic. A disagreement remained between Heidegger and his predecessor as to the ontological origin of nothingness, which seemed to elude any form of dialectical sublation. III. The problem of the origin of the negative, far from having been definitively settled, then resurged at the heart of a new conception of metaphysics within the Heideggerian project, perhaps even undermining its very foundations. Heidegger vied with Hegel for a more originary understanding of nothingness, one which he conceived as a testament to the finitude of Being itself and as opposed to the specifically Hegelian accomplishment of metaphysics. IV. However, the tensions inherent to this delicate enterprise led him to go beyond onto-theo-logy together with the technical completion that Hegel had envisioned for it. From then on, Heidegger sought to situate the abyssal origin of the negative in an irreducible refusal of Being – over against the nihilistic forgetfulness to which Hegel had confined it by having resorbed it into the absolute positivity of presence. In so doing Heidegger proposed a concept of negation that he deemed more originary than its dialectical counterpart, construing negation as an interrogative answer, patient and attentive to the hesitant refusal of the event (Ereignis). But can it ultimately be maintained that Heidegger thereby succeeded in freeing himself, once and for all, from the dialectical troubles that seemingly clung to his thought and from which he constantly strove to distance himself? The present thesis will contribute to settling this very question.fr
dcterms.languagefrafr


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