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dc.contributor.advisorDrapeau, Michelle
dc.contributor.authorForgues-Marceau, Judith
dc.date.accessioned2014-06-03T14:22:49Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2014-06-03T14:22:49Z
dc.date.issued2014-03-03
dc.date.submitted2013-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/10658
dc.subjectAnthropologiefr
dc.subjectMétatarsesfr
dc.subjectTorsionfr
dc.subjectArche longitudinalefr
dc.subjectPlasticité osseusefr
dc.subjectAnthropologyfr
dc.subjectMetatarsalfr
dc.subjectTorsionfr
dc.subjectLongitudinal archfr
dc.subjectBone plasticityfr
dc.subject.otherAnthropology - Physical / Anthropologie - Physique (UMI : 0327)fr
dc.titleLa torsion des métatarses : étude de sa plasticité chez l'humainfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractIl a été démontré que la torsion des têtes métatarsiennes est influencée par le mode de locomotion chez les primates et peut être utilisée pour déterminer la présence ou non d’une arche longitudinale chez les ancêtres hominines. Chez l’humain moderne, l’arche longitudinale rend le pied plus inversé que chez les grands singes, provoquant un léger basculement de l’axe dorsoplantaire de l’articulation proximale des métatarses. Ainsi, les têtes métatarsiennes subissent une torsion par rapport à l’axe de la diaphyse pour que leur surface plantaire reste parallèle au sol. Comme les femmes ont une arche longitudinale plus haute que les hommes et comme le port du soulier à semelles rigides provoque des changements morphologiques au niveau du pied, rendant l’arche longitudinale plus haute et l’hallux moins divergeant, il est attendu que la torsion métatarsienne soit différente selon le sexe et le type de soulier porté. Ce mémoire examine donc l’effet du contexte environnemental du pied et de la plasticité de la torsion des têtes métatarsiennes en comparant différentes populations humaines. L’échantillon disponible pour cette étude est constitué de 166 individus provenant de 18 sites archéologiques différents comprenant 57 hommes, 35 femmes et 74 individus de sexe indéterminé qui ont été divisés en quatre grands groupes : Amérindiens, Inuits, Militaires et Euro-canadiens. Il n’y a aucune différence de torsion entre les hommes et les femmes, ce qui suggère que la différence de hauteur de l’arche longitudinale entre les hommes et les femmes n’est pas assez importante pour être perçues au niveau de la torsion des têtes métatarsiennes. La topographie ne semble pas provoquer assez de modifications au niveau du pied pour provoquer une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Cependant, la surface du sol, plat ou accidenté, pourrait être un facteur modifiant ce trait. Finalement, le port de souliers constrictif à semelles dures comparativement aux souliers souples, tels les mocassins, provoque une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Les individus chaussant des souliers à semelles souples ont un premier métatarsien présentant une plus grande éversion et un troisième, quatrième et cinquième métatarsien présentant une plus petite éversion comparativement aux individus chaussant des souliers constrictifs. Ces résultats viennent appuyer l’hypothèse de la capacité plastique de la torsion des têtes métatarsiennes.fr
dcterms.abstractIt has been shown that the metatarsals head torsion can be influenced by the mode of locomotion in primates and can be used to determine the presence or absence of a longitudinal arch in hominin ancestors. In modern humans, the longitudinal arch results in a foot more inverted than in apes, causing a slight tilting of the dorsoplantary axis of the metatarsals proximal joints. Thus, the metatarsal heads undergo torsion relative to the axis of the shaft so their plantar surface lie parallel to the ground. Since women have a higher longitudinal arch than men and since wearing hard sole shoes causes morphological changes in the foot, making the longitudinal arch higher and the hallux less abducted, it is expected that torsion will be different according to sex and type of shoes worn. By comparing different human populations, this paper examines whether metatarsal torsion is a plastic trait that can be influenced by the loading environment. The sample available for this study, consists of 166 individuals from 18 different archaeological sites including 57 men, 35 women and 74 of indetermined sex that were divided into four groups: Amerinds, Inuits, Military and Euro-canadian. There is no significant difference in torsion between men and women, suggesting that the slight difference in longitudinal arch height between men and women is not sufficient to be perceived in metatarsal variation torsion. The topography of the land does not seem to cause significant changes in the foot such as torsion. However, the surface of the ground, flat or irregular, could be a factor modifying torsion. Finally, wearing constrictive shoes with hard soles compared to flexible shoes, such as moccasins, increased variation in torsion angles. Individuals known to wear moccasins present more eversion of the first metatarsal and less eversion of the third, fourth and fifth metatarsals compared to individuals who used to wear constrictive footwear. These results support the hypothesis that metatarsal torsion is a relatively plastic feature.fr
dcterms.languagefrafr


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