Résumé·s
Brooklyn est depuis quelques années un épicentre de la musique indépendante aux États-Unis. En utilisant la démarche ethnographique, l’auteur s’intéresse au rôle des médiateurs dans la définition du réseau socio-musical de la scène « indie » de Brooklyn à New York. Il met en relief la façon dont historiquement, le quartier brooklynois de Williamsburg est devenu un lieu important d’établissement des Brooklyn est depuis quelques années un épicentre de la musique indépendante aux États-Unis. En utilisant la démarche ethnographique, l’auteur s’intéresse au rôle des
médiateurs dans la définition du réseau socio-musical de la scène « indie » de Brooklyn à New York. Il met en relief la façon dont historiquement, le quartier brooklynois de Williamsburg est devenu un lieu important d’établissement des musiciens alternatifs. Il aborde la façon dont les hipsters, comme communauté, font appel à différentes pratiques pour contourner le rapport d’infériorité avec les
étiquettes majors. Il s’intéresse aussi au « do it yourself » ainsi qu’au rôle de New York dans le milieu musical mondial. Finalement, il s’intéresse aux médias qui
définissent et structurent le milieu de la musique indépendante de Brooklyn.
Over recent years, Brooklyn has become a global epicenter for the production of alternative popular music known as « indie music ». Using ethnographic methods, this thesis examines the role of mediators in the definition of the socio-musical network of the Brooklyn’s indie music scene in New York. It emphasizes the way in which, historically, Williamsburg has come to be an important neighboorhood for musicians and how hipsters, as a community, use different practices in order to manage a hegemonic relationship with the majors. At the center of this analysis is a discussion of the « do it yourself » ethic and the place of New York in the world, musically speaking. Finally, the way some medias define and structure the musical field is also of a part of the analysis.