Résumé·s
Introduction : L’ostéoarthrose est la pathologie articulaire la plus fréquente au niveau du genou. Elle peut entraîner un niveau d’incapacité important ainsi qu’un fardeau économique considérable.
Objectifs : Expliquer la physiopathologie, les facteurs de risque et la présentation clinique. Présenter les outils d’évaluation valides et fidèles. Comparer l’efficacité des traitements non-chirurgicaux de la gonarthrose.
Méthodologie : Étude de la littérature existante en utilisant les moteurs de recherches Pubmed, Medline, Cochrane, Pedro, des livres spécialisés et d’autres ressources électroniques.
Résultats : La gonarthrose est causée par une détérioration anormale du cartilage. Les principaux facteurs de risque sont l’âge, l’hérédité et une surcharge mécanique excessive. Les principales raisons de consultations sont la douleur et la perte de fonction. Le diagnostic s’effectue à l’aide de l’examen physique et de radiographie. Plusieurs outils d’évaluation valides et fidèles permettent de suivre l’évolution de la condition de ces individus. Les exercices de renforcements musculaires, de contrôle musculaire et d’étirement; les exercices aérobiques et le Tai Chi démontrent une bonne efficacité pour diminuer la douleur et améliorer la fonction. L’enseignement est considéré comme essentiel dans la prise en charge de ces patients. Les effets bénéfiques des traitements médicamenteux traditionnels et des ultrasons ont été démontrées. Par contre, il y a peu d’articles et un manque de consensus sur l’efficacité de la thérapie manuelle, du tapping, des orthèses, de l’hydrolysat de collagène, du TENS et du laser. Les évidences sont contradictoires pour la glucosamine.
Conclusion : La physiothérapie s’avère une discipline incontournable dans le traitement non-chirurgical de la gonarthrose.