Barriers of evidence based policy making in iran's health system
Thèse ou mémoire
2010-06 (octroi du grade: 2011-07-07)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Évaluation des technologies de la santéRésumé·s
La formation des sociétés fondées sur la connaissance, le progrès de la technologie de communications et un meilleur échange d'informations au niveau mondial permet une meilleure utilisation des connaissances produites lors des décisions prises dans le système de santé. Dans des pays en voie de développement, quelques études sont menées sur des obstacles qui empêchent la prise des décisions fondées sur des preuves (PDFDP) alors que des études similaires dans le monde développé sont vraiment rares.
L'Iran est le pays qui a connu la plus forte croissance dans les publications scientifiques au cours de ces dernières années, mais la question qui se pose est la suivante : quels sont les obstacles qui empêchent l'utilisation de ces connaissances de même que celle des données mondiales? Cette étude embrasse trois articles consécutifs. Le but du premier article a été de trouver un modèle pour évaluer l'état de l'utilisation des connaissances dans ces circonstances en Iran à l’aide d'un examen vaste et systématique des sources suivie par une étude qualitative basée sur la méthode de la Grounded Theory. Ensuite au cours du deuxième et troisième article, les obstacles aux décisions fondées sur des preuves en Iran, sont étudiés en interrogeant les directeurs, les décideurs du secteur de la santé et les chercheurs qui travaillent à produire des preuves scientifiques pour la PDFDP en Iran.
Après avoir examiné les modèles disponibles existants et la réalisation d'une étude qualitative, le premier article est sorti sous le titre de «Conception d'un modèle d'application des connaissances». Ce premier article sert de cadre pour les deux autres articles qui évaluent les obstacles à «pull» et «push» pour des PDFDP dans le pays.
En Iran, en tant que pays en développement, les problèmes se situent dans toutes les étapes du processus de production, de partage et d’utilisation de la preuve dans la prise de décision du système de santé. Les obstacles qui existent à la prise de décision fondée sur des preuves sont divers et cela aux différents niveaux; les solutions multi-dimensionnelles sont nécessaires pour renforcer l'impact de preuves scientifiques sur les prises de décision. Ces solutions devraient entraîner des changements dans la culture et le milieu de la prise de décision afin de valoriser la prise de décisions fondées sur des preuves. Les critères de sélection des gestionnaires et leur nomination inappropriée ainsi que leurs remplaçants rapides et les différences de paiement dans les secteurs public et privé peuvent affaiblir la PDFDP de deux façons : d’une part en influant sur la motivation des décideurs et d'autre part en détruisant la continuité du programme. De même, tandis que la sélection et le remplacement des chercheurs n'est pas comme ceux des gestionnaires, il n'y a aucun critère pour encourager ces deux groupes à soutenir le processus décisionnel fondés sur des preuves dans le secteur de la santé et les changements ultérieurs. La sélection et la promotion des décideurs politiques devraient être basées sur leur performance en matière de la PDFDP et les efforts des universitaires doivent être comptés lors de leurs promotions personnelles et celles du rang de leur institution.
Les attitudes et les capacités des décideurs et des chercheurs devraient être encouragés en leur donnant assez de pouvoir et d’habiliter dans les différentes étapes du cycle de décision. Cette étude a révélé que les gestionnaires n'ont pas suffisamment accès à la fois aux preuves nationales et internationales.
Réduire l’écart qui sépare les chercheurs des décideurs est une étape cruciale qui doit être réalisée en favorisant la communication réciproque. Cette question est très importante étant donné que l'utilisation des connaissances ne peut être renforcée que par l'étroite collaboration entre les décideurs politiques et le secteur de la recherche. Dans ce but des programmes à long terme doivent être conçus ; la création des réseaux de chercheurs et de décideurs pour le choix du sujet de recherche, le classement des priorités, et le fait de renforcer la confiance réciproque entre les chercheurs et les décideurs politiques semblent être efficace. The establishment of knowledge based societies, the advancements of communication technologies and the better exchange of information at global level allows better utilization of produced knowledge in the health system’s decision makings. Some studies have been conducted on the barriers to development of evidence-based decision-making (EBDM) in developed countries, but similar studies in developing are very rare.
Iran is a country that has had the greatest growth in its scientific publications in recent years, but the question was what barriers are there to the utilization of this knowledge and also of global evidence. This study consists of three consecutive papers. The purpose of the first paper study was to find a model for assessing the status of knowledge utilization in Iran’s circumstances through an extensive systematic review followed by a qualitative study of grounded theory nature. Then, in the second and third papers the barriers to evidence based decision making in Iran asked through the qualitative study on the health sector’s directors and policy makers and also the researchers working to produce scientific evidence for EBDM.
Upon reviewing the available existing models and conducting a qualitative study the first paper came out entitled 'Design of a Knowledge Translation Model' as the framework of two other papers that assess the push and pull side barriers of EBDM in Iran.
As a developing country, in Iran the problems lie in all the stages of the process of producing, sharing and using evidence in health system decision making. There are various barriers to evidence-based decision making at different levels, and multi-dimensional solutions are required to strengthen the impact of scientific evidence on decision makings. These solutions should result in changes in culture and the decision making environment’s value system for the purpose of valuing evidence-based decision making. Unsuitable selection and appointment criteria of managers, their rapid replacements and payment differences in public and private sectors can weaken EBDM through two channels, one is through affecting decision makers' incentives and the other is by destroying program continuity. In the similar situation, while selection and replacement of researchers is not same as the managers, there is no criterion for encouraging them to support decision making in the health sector and subsequent changes. The selection and promotion of policy makers should be based on their performance regarding EBDM and the efforts of academicians for strengthening EBDM should be accounted in their personal promotion and institutional ranks.
The attitudes and capabilities of both decision makers and researchers should be promoted through their empowerment regarding different components of the decision making cycle. The study revealed that the managers do not have enough access to both domestic and international evidence.
Shortening the gap between researchers and decision makers is a crucial milestone which should be dealt through providing communications between the two sides. This issue is very crucial since the utilization of knowledge can be strengthened only with the close cooperation of policy makers and the research sector, and long-term programs need to be designed with this objective. Establishing networks for researchers and decision makers in choosing the research topic, priority setting, and building trust among researchers and policy makers seem effective.
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