Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypes
Thesis or Dissertation
2009-12 (degree granted: 2010-09-02)
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Master'sDiscipline
Sciences biomédicalesKeywords
Abstract(s)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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