Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau de boisson et dans l’environnement
Thèse ou mémoire
2023-07 (octroi du grade: 2024-10-30)
Auteur·e·s
Cycle d'études
DoctoratProgramme
ChimieMots-clés
- PFAS ciblés
- PFAS suspects
- δ15N
- eau potable
- poisson
- biote
- environnement
- AFFF
- spectrométrie de masse à haute résolution
- évaluation des risques
- Canada
- targeted PFAS
- suspect PFAS
- drinking water
- fish
- biota
- environment
- high resolution mass spectrometry
- risk assessment
- Canada
- Analytical chemistry / Chimie analytique (UMI : 0486)
Résumé·s
Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) représentent une large classe de composés chimiques synthétiques produits depuis plus de 60 ans. Les PFAS les plus couramment détectés à travers le monde dans la faune et les humains, le sulfonate de perfluorooctane (PFOS) et le perfluorooctanoate (PFOA), ont été classés comme polluants organiques persistants (POP) et sont responsables de nombreux effets sur la santé. Le PFOS et le PFOA sont inscrits à la convention de Stockholm à l'annexe B et à l'annexe A respectivement à partir de 2009 et 2020. En raison de sa persistance et de son potentiel de bioaccumulation, le PFOS a été progressivement retiré de la production aux États-Unis entre 2000 et 2002, inclus dans la liste « d'élimination virtuelle » au Canada et interdit dans les pays européens. Une fois rejetés dans l'environnement, les PFAS se comportent généralement très différemment de ce que l'on attend habituellement d'un POP. Ces travaux de recherche ont été entrepris afin de documenter les niveaux des PFAS historiques et nouvellement identifiés dans diverses matrices pertinentes pour l’exposition humaines, notamment l'eau potable et diverses espèces de poissons du Canada. Un autre objectif était d’évaluer l'influence de l’effluent d’une station d'épuration des eaux usées municipales sur les signatures isotopiques δ15N et les PFAS de deux poissons du fleuve, le doré jaune (Sander Vitreus) et le doré noir (Sander Canadensis). Ces travaux ont nécessité la mise en œuvre de méthodes d’analyse par chromatographie liquide et spectrométrie de masse à haute résolution. Enfin, une évaluation du risque lié à l’exposition au PFOS/PFOA pour l’environnement et les humains a été conduite. Abstract:
Per- and polyfluoroalkyl substances (PFAS) represent a broad class of synthetic chemicals produced over the past 60 years. The most commonly detected PFASs across the globe in various of wildlife, and humans, perfluorooctane sulfonate (PFOS), and perfluorooctanoate (PFOA), have been classified as persistent organic pollutants (POP), bioaccumulative and causing many health outcomes. PFOS and PFOA are listed to the Stockholm convention in Annex B and Annex A respectively in 2009 and 2020. Due to its persistence and bioaccumulation potential, PFOS was phased out of production in United States during 2000-2002, included in the “virtual elimination” list in Canada, and banned in European countries. Once released to the environment, PFASs generally behave very differently from what is usually expected for a POP. Here, we documented the levels of legacy PFASs and newly identified PFASs in drinking water, as well as in fish species from the Canadian environment. Another research objective was to evaluate the influence of a municipal wastewater treatment plant (WWTP) effluent on the δ15N isotopic signatures and PFAS levels in two fish species, Walleye (Sander vitreus) and Sauger (Sander canadensis). Analyses required the use of liquid chromatography high-resolution mass spectrometry. Finally, a risk assessment of PFOS/PFOA exposure to the environment and humans was conducted.
Keywords: Targeted PFAS, suspect PFAS, δ15N, drinking water, fish, biota, environment, AFFF, high resolution mass spectrometry, risk assessment, Canada.
Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.