Le bien intelligible de Platon et le principe de non-contradiction chez Aristote en tant que « anhypothétiques »
Thèse ou mémoire
2023-10 (octroi du grade: 2024-03-27)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
PhilosophieMots-clés
- Philosophie
- Socrate
- Platon
- Aristote
- Anhypothétique
- Hypothèse
- Bien intelligible
- Principe de non-contradiction
- Épistémologie
- Ontologie
- Philosophy
- Socrates
- Plato
- Aristotle
- Anhypothetical
- Hypothesis
- Intelligible good
- Principle of non-contradiction
- Epistemology
- Ontology
- Philosophy / Philosophie (UMI : 0422)
Résumé·s
Le présent mémoire entend étudier le concept de l’anhypothétique dans l’oeuvre de
Platon et d’Aristote. Plus exactement, nous examinons le Bien intelligible chez Platon ainsi
que le principe de non-contradiction chez Aristote. Bien que ce sont des principes qui
adoptent la même conceptualisation, ils ont chacun un contexte et des facteurs qui leur sont
spécifiques. Cela s’explique notamment par le fait que les philosophes ont des divergences
doctrinales par rapport à l’être, la théorie des formes, la dialectique, et cetera. Un tour
d’horizon des philosophies respectives ainsi qu’une comparaison systématique des
principes nous aideront à y voir plus clair. De plus, nous examinerons en quoi Aristote est
redevable à Platon pour l’adoption du principe de non-contradiction. Cela dit, les deux
principes à l’étude ont comme caractéristique fondamentale de ne pas être des hypothèses,
c’est-à-dire qu’ils ne peuvent souffrir du statut de contingence qui est typique de
l’hypothèse. En effet, l’anhypothétique cherche à neutraliser son alternative afin de s’ériger
en tant que nécessité catégorique. Les raisons d’une telle nécessité s’expliquent entre autres
parce que l’anhypothétique est condition de possibilité pour la connaissance des êtres. La
potentialité de sa négation est donc nettement problématique sur le plan scientifique et
ontologique, d’où son statut particulièrement éminent pour les philosophes. This dissertation examines the concept of the anhypothetical in the works of Plato
and Aristotle. More precisely, we examine the Intelligible Good in Plato and the principle
of non-contradiction in Aristotle. Although these principles adopt the same
conceptualization, they each have their own specific context and factors. This is because
the philosophers have doctrinal differences with regard to being, the theory of forms,
dialectics, etcetera. An overview of the respective philosophies, together with a systematic
comparison of principles, will help us to get a clearer picture. We'll also examine how
Aristotle is indebted to Plato for the adoption of the principle of non-contradiction. That
said, the two principles under consideration have the fundamental characteristic of not
being hypotheses, i.e. they cannot suffer from the status of contingency that is typical of
hypothesis. Indeed, the anhypothetical seeks to neutralize its alternative in order to set itself
up as a categorical necessity. The reasons for such a necessity include the fact that the
anhypothetic is a condition of possibility for the knowledge of beings. The potentiality of
its negation is therefore clearly problematic on a scientific and ontological level, hence its
particularly eminent status for philosophers.
Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.