Afficher la notice

dc.contributor.advisorRomain, Ahmed Jérôme
dc.contributor.advisorBernard, Paquito
dc.contributor.authorGeoffroy, Gary
dc.date.accessioned2023-10-27T18:52:18Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2023-10-27T18:52:18Z
dc.date.issued2023-09-19
dc.date.submitted2023-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/32022
dc.subjectActivité physiquefr
dc.subjectCannabisfr
dc.subjectCravingfr
dc.subjectAffectsfr
dc.subjectSanté mentalefr
dc.subjectPhysical activityfr
dc.subjectAffectfr
dc.subjectMental Healthfr
dc.subject.otherKinesiology / Kinésiologie (UMI : 0575)fr
dc.titleEffet de l’exercice physique sur le craving et la consommation de cannabis : une série de devis expérimentaux à cas uniquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences de l'activité physiquefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractIntroduction : Le cannabis est une des substances psychotropes les plus utilisées à l’échelle mondiale et sa consommation peut être décrite sur un continuum, allant de l’usage récréatif jusqu’au trouble de l’usage. De ce fait, la recherche s’intéresse de plus en plus à des interventions efficaces, particulièrement pour la gestion du besoin impérieux de consommer une substance (ou craving). De nombreuses études ont en effet montré que le craving était très souvent associé à la consommation de substances, incluant le cannabis. L’activité physique (AP) est souvent mentionnée comme une stratégie potentielle de réhabilitation dans le cadre d’une consommation de substance. Parmi les concepts émergents dans le domaine de l’activité physique, on peut citer l’utilisation des affects. Un affect étant globalement une sensation de plaisir ou de déplaisir dont on pourrait se servir pour guider l’intensité de séances d’exercice physique dans le but de maximiser son appréciation. Enfin, récemment, un faisceau de preuves a suggéré que l’exercice physique pourrait stimuler les circuits de la récompense au niveau cérébral par l’intermédiaire du système endocannabinoïde. Objectifs : Dans ce contexte, nous souhaitions tester l’effet d’un programme d’entraînement physique, centré sur les affects, de 4 semaines sur la consommation de cannabis (en fréquence et en intensité) ainsi que le craving autorapportés chez 4 consommateurs récréatifs de cannabis. Nous souhaitions également étudier l’impact du programme d’entrainement sur les affects positifs et l’envie de manger/craving alimentaire des participants. Méthode : Nous avons réalisé une série de devis expérimentaux à cas unique de type A-B-A’ couplés à des mesures d’évaluations écologiques instantaneés par téléphone. Les critères de jugement principaux ont été mesurés avec une série d’items validés durant 3 notifications quotidiennes. Hypothèses : Nous pensions que la consommation de cannabis et le niveau de craving autorapportés allaient diminuer durant la phase d’entrainement (phase B) en comparaison à la phase A observationnelle. Nous nous attendions également à ce que l’intervention d’exercice physique soit bien acceptée par les participants et qu’elle soit associée à une amélioration des affects positifs ainsi qu’une réduction du craving alimentaire durant la phase B. Résultats : Un total de 504 mesures a été collecté. Pour le craving, deux de nos participants sur quatre ont montré une augmentation significative pendant la phase B. Un seul d’entre eux a montré une diminution significative du craving pendant la phase B. Pour la fréquence de consommation, deux participants sur quatre ont montré une augmentation significative pendant la phase B. Aucun n’a montré une diminution significative de sa fréquence de consommation pendant la phase B. Pour l’intensité de consommation, deux participants sur quatre ont montré une diminution significative pendant la phase B. Aucun n’a montré une augmentation de son intensité de consommation pendant la phase B. Concernant les affects positifs, nos résultats n’ont pas montré d’effets significatifs de notre intervention. Enfin, au niveau du craving alimentaire, seul un participant sur quatre a montré une diminution significative pendant la phase B. Discussion : Nos résultats ont confirmé l’aspect intra et interindividuel de l’AP, c’est-à-dire la grande variabilité des réponses pouvant être obtenues suite à l’AP chez un même, mais aussi chez différents individus. L’absence de patrons de réponses homogènes nous pousse à questionner l’effet bénéfique de ce type d’interventions en AP pour diminuer le craving et la consommation chez des consommateurs récréatifs de cannabis. Conclusion : Il semblerait donc que les interventions en AP centrées sur les affects ne soient pas forcément recommandées pour les consommateurs récréatifs de cannabis si ces derniers souhaitent diminuer leur craving ainsi que leur fréquence de consommation. En revanche, des effets très prometteurs ont été obtenus sur la réduction de l’intensité de consommation. D’autres interventions devraient être menées afin de mieux identifier à la fois les éléments intrinsèques à l’intervention qui mènent à une diminution du craving et de la consommation, mais aussi les caractéristiques des participants chez qui on peut voir des améliorations.fr
dcterms.abstractIntroduction: Cannabis is one of the most widely used psychotropic substances worldwide and its use can be described on a continuum, ranging from recreational use to cannabis use disorder. As a result, research is increasingly interested in effective interventions, especially for craving management, an extreme urge to consume a substance. Numerous studies have indeed shown that craving is very often associated with consumption of substances, including cannabis. Physical activity (PA) is often mentioned as a potential rehabilitation strategy for substance use. Among the emerging concepts in the field of physical activity is the consideration of affect. An affect could be described as a feeling of pleasure or displeasure which could be used to guide the intensity of physical exercise sessions in order to maximize one's appreciation. Recently, a corpus of evidence has proposed that physical exercise may stimulate reward circuits in the brain via the endocannabinoid system. Objectives: We wanted to test the effect of a 4-week affect-centered training program on cannabis use (in frequency and intensity) as well as self-reported craving in 4 recreational cannabis users. We also wanted to study the impact of the training program on participants' positive affect and food cravings. Method: We carried out a series of single-case experimental studies (A-B-A’ type) coupled with ecological momentary assessment measures via mobile phone. The main judgment criteria were measured with validated items during 3 daily reports. Hypotheses: We thought that self-reported cannabis use and craving would decrease during the training program (B stage) compared to the observational stage (A stage). We also expected that the exercise program would be well accepted by the participants and that it would be associated with an improvement in positive affect as well as a reduction in food craving during B stage. Results: A total of 504 measures were collected. As for craving, two out of four of our participants showed a significant increase during B stage. Only one of them showed a significant decrease in craving during B stage. As for frequency of consumption, two out of four participants showed a significant increase during B stage. None showed a significant decrease in their frequency of consumption during B stage. As for consumption intensity, two out of four participants showed a significant decrease during B stage. None showed a significant increase in consumption intensity during B stage. Regarding positive affect, our results did not show any significant effects of our intervention. Finally, in terms of food craving, only one in four participants showed a significant decrease during B stage. Discussion: Our results confirmed the intra and interindividual aspect of PA, i.e. the great variability of responses that can be obtained following PA in the same person, but also in different individuals. The absence of homogeneous response patterns leads us to question the beneficial effect of this type of PA intervention in reducing craving and consumption in recreational cannabis users. Conclusion: It seems that affect-centered PA interventions are not necessarily recommended for recreational cannabis users if they wish to reduce cannabis craving and frequency of consumption. On the other hand, very promising effects have been obtained on the reduction of consumption intensity. Futures interventions should be carried out in order to better identify both the intrinsic aspects of the intervention that lead to a reduction in craving and consumption, but also characteristics of the participants in whom we can see improvements.fr
dcterms.languagefrafr


Fichier·s constituant ce document

Vignette

Ce document figure dans la ou les collections suivantes

Afficher la notice

Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.