A Classification of Feminist Theories
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Fait partie de
Les ateliers de l'éthique = The ethics forum ; vol. 3, no 2.Éditeur·s
Centre de recherche en éthique de l'Université de MontréalAuteur·e·s
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Résumé·s
In this paper I criticize Alison Jaggar’s descriptions of feminist political theories. I propose an alternative classification of feminist theories that I think more accurately reflects the multiplication of feminist theories and philosophies. There are two main categories, “street theory” and academic theories, each with two sub-divisions, political spectrum and “differences” under street theory, and directly and indirectly political analyses under academic theories. My view explains why there are no radical feminists outside of North America and why there are so few socialist feminists inside North America. I argue, controversially, that radical feminism is a radical version of liberalism. I argue that “difference” feminist theories – theory by and about feminists of colour, queer feminists, feminists with disabilities and so on – belong in a separate sub-category of street theory, because they’ve had profound effects on feminist activism not tracked by traditional left-to-right classifications. Finally, I argue that, while academic feminist theories such as feminist existentialism or feminist sociological theory are generally unconnected to movement activism, they provide important feminist insights that may become importanby showing the advantages of my classification over Jaggar’s views. Une analyse critique de la description des théories politiques féministes révèle qu’une classification alternative à celle de Jaggar permettrait de répertorier plus adéquatement les différents courants féministes qui ont évolués au cours des dernières décennies. La nouvelle cartographie que nous proposons comprend deux familles de féminisme : activiste et académique. Cette nouvelle manière de localiser et situer les féminismes aide à comprendre pourquoi il n’y a pas de féminisme radical à l’extérieur de l’Amérique du Nord et aussi pourquoi il y a si peu de féministes socialistes en Amérique du Nord. Dans ce nouveau schème, le féminisme de la «différence» devient une sous-catégorie du féminisme activiste car ce courant a eu une influence importante sur le féminisme activiste. Même si les courants de féminisme académique n’ont pas de rapports directs avec les mouvements activistes, ils jouent un rôle important dans l’énonciation et l’élaboration de certaines problématiques qui, ensuite, peuvent s’avérer cruciales pour les activistes. Nous concluons en démontrant que cette nouvelle classification représente plus clairement les différents féminismes et faciinfluencé le féminisme.