Étude préliminaire sur la relation entre la maturité des relations d’objet et le biais d’attribution d’intention hostile à partir de mesures implicites et automatiques
Travail étudiant [Études aux cycles supérieurs]
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Programme
Psychologie cliniqueMots-clés
- Biais d’attribution d’intentions hostile (BAIH)
- Relations d’objet (RO)
- Échelle de cognition sociale et des relations d’objet - Méthode d’évaluation globale (SCORS-G)
- Paradigme de violation des attentes hostiles (PVAH)
- Schémas cognitifs
- Hostile Attributional Bias (HAB)
- Object relations (OR)
- Social Cognition and Object Relations Scale - Global Rating Method (SCORS-G)
- Hostile expectancy violation paradigm (HEVP)
- Cognitive schemas
Résumé·s
Le biais d’attribution d’intentions hostiles (BAIH; soit la tendance à inférer qu’un comportement ambigu est intentionnellement hostile) a déjà été étudié sous son angle cognitif (schémas cognitifs hostiles), mais sa composante cognitive-affective (la maturité des relations d’objet (RO), soit la capacité à créer et à maintenir des relations saines et positives) reste non étudiée. Cette étude cherche à établir un lien entre ces deux composantes du BAIH afin de documenter l’agressivité réactive (agressivité impulsive et non préméditée) et de soutenir la conception théorique selon laquelle les schémas cognitifs et les relations d’objets sont deux concepts similaires compte tenu de leur développement interdépendant dès l’enfance. En se basant sur le Paradigme de la violation des attentes hostiles (PVAH), les potentiels reliés aux évènements (PREs; mesure des schémas hostiles) des 41 participants ayant complété le Thematic Apperception Test (TAT, mesure des RO) au cours de l’étude de Gagnon et al. (2017) ont été mesurés par électroencéphalogramme et comparés aux scores obtenus à la SCORS-G. Nous avions postulé que chez les personnes typiquement agressives, la maturité des relations d’objet serait négativement corrélée avec l’utilisation du BAIH (caractérisée par une forte amplitude de la N400), dans la condition non-hostile. Les résultats soutiennent qu’il n’existerait pas de corrélation entre le recours au BAIH et les scores totaux et dimensionnels de la maturité des relations d’objet. Nous proposons qu’une meilleure distinction entre l’agressivité réactive et proactive lors de la cotation des relations d’objet aurait pu permettre l’obtention de résultats plus justes. Hostile attributional bias (HAB; the tendency to infer that an ambiguous behavior is intentionally hostile) has already been studied from a cognitive perspective (hostile cognitive schemas), but the cognitive-affective component (maturity of object relations; the capacity to create and maintain positive and healthy relationships) remains uninvestigated. This study seeks to establish a link between these two strands of HAB to better document reactive aggression (impulsive and non-premeditated aggression) and to support the theoretical conception that cognitive schemas and object relations are two similar concepts given their interdependent development since childhood. Based on the Hostile Expectancy Violation Paradigm (PEVH), the event-related potentials (ERPs; hostile schemas measure) of the forty-one participants who completed the Thematic Apperception Test (TAT; measure of OR) during the study of Gagnon et al. (2017) were measured by electroencephalogram and compared to their SCORS-G scores. We postulated that, for typically aggressive people, the maturity of object relations would be negatively correlated to their use of HAB (characterized by a large amplitude of the N400), in the non-hostile condition. Results showed no evidence of an existing correlation between the use of HAB and the global and dimensional scores of object relations’ maturity. It is possible that a better distinction between proactive and reactive aggression during OR’s quotation would have shown more accurate results.
Note·s
Département de psychologie, Faculté des arts et sciences; Essai Doctoral présenté en vue de l’obtention du grade de D.Psy en psychologie cliniqueCe document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.