Impacts of the early COVID-19 pandemic on the work of bioethicists in Canada
Article [Version publiée]
Fait partie de
Canadian journal of bioethics = Revue canadienne de bioéthique ; vol. 5, no 4, p. 20-29.Éditeur·s
Programmes de bioéthique, École de santé publique de l'Université de MontréalAuteur·e·s
Affiliation
Résumé·s
Bioethics experts played a key role in ensuring a coherent
ethical response to the COVID-19 pandemic in the fields of
healthcare, public health, and scientific research in Canada. In
the province of Quebec, a group of academic and practicing
bioethicists met periodically in the early months of the pandemic
to discuss approaches and solutions to ethical dilemmas
encountered during the crisis. These meetings created the
opportunity for a national survey of bioethics practitioners from
different fields. The survey, in which forty-five Canadian
bioethics practitioners (clinical ethicists, ethicist members of
REBs and government health policy ethicists, or any bioethicist
practicing outside of academia) participated, explored their
concerns, challenges and opportunities during the first wave of
the pandemic, with the objective of informing bioethics research
about the difficulties experienced by bioethicists “in the field”.
Participants reported increased stress levels, increased
workloads, and a greater proportion of their work being devoted
to public health ethics. Most of their concerns focused on groups
other than themselves, such as health professionals, patients,
research participants, and people in vulnerable socio-economic
situations. An optimism about the future of bioethics was noted
due to an increased awareness of the importance of bioethics
by the public and by health and research institutions. Les experts de la bioéthique ont joué un rôle clé pour assurer
une réponse éthique cohérente à la pandémie de COVID-19
dans les domaines de la santé, de la santé publique et de la
recherche scientifique au Canada. Dans la province de Québec,
un groupe de bioéthiciens académiques et praticiens s’est
rencontré périodiquement au début de la pandémie pour
discuter d’approches et de solutions aux dilemmes éthiques
rencontrés durant la crise. Ces rencontres ont créé l’opportunité
d’un sondage national des praticiens de la bioéthique de
différents domaines pour conserver un témoignage de ces
rencontres informelles. Le sondage avait aussi pour objectif
d’éclairer la recherche en bioéthique sur les difficultés vécues
par les bioéthiciens « sur le terrain ». Les auteurs ont recueilli
les réponses de quarante-cinq bioéthiciens canadiens, visant à
connaitre leurs préoccupations, défis et opportunités rencontrés
durant la première vague de la pandémie. Les participants ont
rapporté une augmentation de leurs niveaux de stress, une
augmentation de leur charge de travail, ainsi qu’une plus grande
part de leur travail étant consacrée à l’éthique en santé publique.
La plupart de leurs préoccupations se concentrait sur des
groupes autres qu’eux-mêmes, tels les professionnels de la
santé, les patients, les participants à la recherche et les
personnes en contexte de vulnérabilité socioéconomique. Un
optimisme quant au futur de la bioéthique fut dénoté en raison
d’une conscience accrue de l’importance de la bioéthique par le
public et par les institutions de santé et de recherche.