Risk of cancer following an ischemic stroke in the Canadian longitudinal study on aging
Article [Accepted Manuscript]
Is part of
Canadian journal of neurological sciences ; vol. 49, no. 2, pp. 225-230.Publisher(s)
Cambridge University PressKeywords
Abstract(s)
Background:
Stroke survivors may be at higher risk of incident cancer, although the magnitude and the period at risk remain unclear. We conducted a retrospective cohort study to compare the risk of cancer in stroke survivors to that of the general population.
Methods:
The Canadian Longitudinal Study on Aging is a large population-based cohort of individuals aged 45–85 years when recruited (2011–2015). We used data from the comprehensive subgroup (n = 30,097) to build a retrospective cohort with individual exact matching for age (1:4 ratio). We used Cox proportional hazards models to estimate hazard ratios of new cancer diagnosis with and without a prior stroke.
Results:
We respectively included 920 and 3,680 individuals in the stroke and non-stroke groups. We observed a higher incidence of cancer in the first year after stroke that declined afterward (p-value = 0.030). The hazard of new cancer diagnosis after stroke was significantly increased (hazard ratio: 2.36; 95% CI: 1.21, 4.61; p-value = 0.012) as compared to age-matched non-stroke participants after adjustments. The most frequent primary cancers in the first year after stroke were prostate (n = 8, 57.1%) and melanoma (n = 2, 14.3%).
Conclusions:
The hazard of new cancer diagnosis in the first year after an ischemic stroke is about 2.4 times higher as compared to age-matched individuals without stroke after adjustments. Surveillance bias may explain a portion of post-stroke cancer diagnoses although a selection bias of healthier participants likely led to an underestimation of post-stroke cancer risk. Prospective studies are needed to confirm the potentially pressing need to screen for post-stroke cancer. Le risque de cancer à la suite d’un accident vasculaire cérébral ischémique dans l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement.
Il est possible que le risque de nouveau cancer soit plus élevé à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC), mais on n’en connaît pas très bien l’importance, et la période à risque est mal définie. Les auteurs ont donc réalisé une étude de cohorte, rétrospective, visant à comparer le risque de cancer chez les survivants d’un AVC à celui de la population générale.
L’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement est une imposante étude de cohorte, basée sur la population et composée d’hommes et de femmes âgés de 45-85 ans au moment de la sélection (2011-2015). L’équipe de recherche a d’abord utilisé des données provenant du sous-groupe globale (n = 30 097) afin de constituer une cohorte rétrospective de participants exactement appariés selon l’âge (rapport : 1/4). Elle s’est ensuite appuyée sur des modèles de risques proportionnels de Cox afin d’estimer les rapports de risque de nouveau cancer dans le contexte ou non d’un AVC.
Dans l’ensemble, 920 sujets et 3680 sujets ont été répartis respectivement dans les groupes d’AVC et d’absence d’AVC. Une augmentation de l’incidence du cancer a été observée au cours de la première année suivant l’AVC, mais celle-ci a diminué par la suite (valeur de p = 0,030). Le risque de diagnostic de nouveau cancer après un AVC était sensiblement plus élevé dans le groupe d’AVC (rapport des risques instantanés : 2,36; IC à 95 % : 1,21-4,61; valeur de p = 0,012) que dans le groupe d’absence d’AVC, apparié selon l’âge, et ce, après ajustement des données. Les types de cancer primitifs les plus fréquents au cours de l’année suivant l’AVC étaient celui de la prostate (n = 8; 57,1 %) et le mélanome (n = 2; 14,3 %).
Le risque de nouveau cancer au cours de l’année suivant un AVC ischémique est environ 2,4 fois plus élevé qu’en l’absence d’AVC, et ce, après ajustement des données. Certes, un biais de surveillance peut expliquer en partie un certain nombre de cancers à la suite d’un AVC, mais le biais de sélection en faveur de participants en bonne santé a sans doute entraîné, lui, une sous-estimation du risque de cancer après un AVC. Il faudrait donc réaliser des études prospectives afin de confirmer le besoin potentiellement pressant de dépistage de nouveaux cancers à la suite d’un AVC.
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