Abstract(s)
Dans cet article, je propose de défendre le monisme russellien, une théorie posant l’existence de quiddités phénoménologiques au fondement de la réalité. Je propose en particulier de montrer que le monisme russellien échappe aux objections qui en font une version inadéquate du physicalisme. Pour ce faire, j’identifie les trois raisons qui motivent le physicalisme, c’est-à-dire la parcimonie, le naturalisme et l’argument de la clôture causale, et j’argumente qu’il faut considérer que le monisme russellien satisfait ces trois motivations. Ainsi, si j’ai raison, le monisme russellien devrait être considéré comme imperméable aux critiques qui voient en lui une forme problématique de physicalisme.