Indigenous transnational visibilities and identities in Oceania : establishing alternative geographies across boundaries
Thèse ou mémoire
2020-06 (octroi du grade: 2020-12-16)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Études anglaisesMots-clés
- Littératures Autochtones
- Océanie
- Transnationalisme
- Australie
- Aotearoa
- Hawaï
- Décolonisation
- Langage
- Espace
- Identités
- Indigenous literatures
- Oceania
- Transnationalism
- Australia
- Aotearoa
- Hawai’i
- Decolonization
- Language
- Space
- Identities
- Literature - Australia - New Zealand - and Oceania / Littérature - Australie - Nouvelle-Zélande - Océanie (UMI : 0356)
Résumé·s
Pendant la deuxième moitié du vingtième siècle, les régions du Pacifique, et notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont vu augmenter les mouvements de migrations. Ces derniers ont permis une diversification des concepts de nationalité, d’identité, de langage et d’espace. De ce fait, bon nombre d’auteurs ont donc décidé d’approcher leurs écrits à travers le spectre du transnationalisme et ont cherché à repousser les limites culturelles et les frontières géographiques -imposées par un état colonial.- Par conséquent, c’est avec une approche comparative que j’analyserai, en tenant ainsi compte de la constante évolution des nouveaux cadres géographiques et culturels, le recueil de poèmes Star Waka (1999) de l’auteur maori Robert Sullivan, le roman graphique Night Fisher (2005) de l’artiste hawaiien R. Kikuo Johnson et le roman Carpentaria de l’autrice waanyi Alexis Wright. En effet, j’examinerai la formation des identités autochtones en lien avec le lieu natal respectif de chaque auteur tout en tenant compte de l’évolution de la notion de frontière, qu’elle soit locale ou nationale. En se détournant de la perspective coloniale, je mettrai ainsi en lumière les différents outils que les auteurs utilisent dans leurs oeuvres pour permettre de définir une ou plusieurs identité(s) autochtone(s) qui se lisent entre les lignes et au-delà des limites spatiales. La question de l’enracinement et du déplacement est au coeur de ce réseau d’alliances autochtones, et permet une approche et une lecture transnationales, ainsi qu’une vision d’un monde littéraire commun et partagé. Ce réseau va au-delà des frontières locales et nationales, créant ainsi des géographies alternatives. The second part of the twentieth century saw movements of migration increased, notably in Australia, New Zealand, and the Pacific regions, resulting in a diversification of the concepts of nationhood, identity, language, and space. As such, many authors have worked through the lens of transnationalism and have sought to think beyond the concept of borders, since locality is ultimately attached to a specific identity. Thus, to account for shifting geographical and cultural frameworks, I aim to paint a cross-cultural comparison within different genres of Indigenous literatures in Oceania. Through an analysis of Robert T. Sullivan’s Star Waka (1999), R. Kikuo Johnson’s Night Fisher (2005), and Alexis Wright’s Carpentaria (2006), I examine the formation of Indigenous identities in relation to the authors’ respective homelands while also interacting with the changing concepts of local and national boundaries. By decentering the Western definition of the border I highlight the way in which these authors can be read through the semantic lines of their works as well as across geographical borders, thereby challenging the dichotomy between the local and the global by disorientating and regenerating creative Indigenous identities on a larger scale. As the twenty-first century engages with new sorts of narratives, the issue of rootedness and displacement within a network of Indigenous alliances allows for a comparative and transnational approach, and a vision of a shared literary world that crosses over local and national boundaries, thereby enabling alternative geographies and accounting for contrasting perceptions of the world.
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