Le service minimum et les services essentiels : étude française confrontée au droit québécois
Thèse ou mémoire
2004-11 (octroi du grade: 2005-07)
Auteur·e·s
Cycle d'études
DoctoratProgramme
DroitMots-clés
- Service minimum
- Services essentiels
- France
- Québec
- Grève
- Services publics
- Principe de continuité
- Négociation
- Partenaires sociaux
- Contrôle
- Sanction
- Responsabilité
- Réquisition
- Lock-out
- Liberté du travail
- Remplacement des grévistes
- Skeleton service
- Essential services
- Strike
- Public service
- Continuity principle
- Bargain
- Bargain partners
- Control
- Responsibility
- Right to work
- Replacing strikers
Résumé·s
II n'existe plus de grève dans les services publics sans que soit evoqué, voire réclamé ou exigé le service minimum. Le droit français n'offre qu'une législation très parcellaire et
floue en la matière. Malgré de nombreuses propositions de loi, le législateur fait preuve d'inertie. Cette attitude s'explique notamment par la grande difficulté technique de la tâche
imposant de concilier les deux principes de valeur constitutionnelle que sont le droit de grève
et la continuité des services publics.
Cette étude tend a mettre en exergue les interrogations relatives au service minimum et
s'efforce de déceler la solution qui serait la mieux adaptée dans le système juridique français. Afin de
donner plus de relief à la recherche, le choix a été fait de l'aborder en s'inspirant du droit étranger. Le
modèle choisi est originaire du Canada, et plus exactement du Québec. II bénéficie d'un recul d'une
vingtaine d'années et offre de ce fait, une expérience riche d'enseignements.
La création d'un service minimum applicable aux services publics exige une analyse
tant de la notion que de sa mise en ceuvre. Concrètement, iI s'agit d'identifier les fondements
du service minimum, de délimiter son champ d'application mais aussi de le définir en termes
qualitatif et quantitatif, d'envisager sa mise en ceuvre par la voie négociée avec des acteurs
spécifiques et de présenter les moyens permettant d'assurer son effectivité. Every public sector strike brings up the question of a need for a skeleton service. In this area
French law is extremely fragmentary and vague. In spite of numerous attempts to introduce legislation
no law has been voted. The main reason has been the considerable technical difficulty in reconciling
the two basic constitutional principles ofthe right to strike and the continuity of public services.
This study brings into focus the problems and questions arising from the idea of a skeleton
service and attempts to identify the most practical solution in the context of French law. To give
clearer defmition to the study, the Quebec legislation in this field was used as a model. It has been in
force for twenty years and this offers many practical lessons.
Setting up a skeleton service in the public sector has to be based on an accurate definition of
the notion itself as well as its concrete application. Its underlying principles and field of application
have to be defined. Qualitative and quantitative aspects, bargain procedures and partners, necessary
resources, all have to be identified.
Note·s
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (L.L.D)"Collections
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