La consommation d'alcool à vie et le risque de cancer épithélial de l'ovaire
Thesis or Dissertation
Abstract(s)
Contexte:
Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus meurtrier chez les Canadiennes. Compte
tenu de son mauvais pronostic et de ses méthodes de dépistage précoce limitées, il est nécessaire
de mener des recherches pour identifier les facteurs susceptibles d'empêcher le cancer de l'ovaire
de se développer. L’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers, mais sa relation avec
le cancer de l’ovaire demeure floue. Nous avons décidé d’étudier la relation entre la consommation
d'alcool au cours de la vie et le risque de cancer de l'ovaire.
Méthodes:
Dans une étude cas-témoins basée sur la population à Montréal (2011-2016), 497 cas et 904
témoins ont rapporté leur consommation au cours de leur vie de vin rouge, de vin blanc, de bière
et de spiritueux, ainsi que d'autres variables. Pour la consommation totale d'alcool et pour chaque
type d'alcool spécifique, les rapports de cotes ajustés (OR) et les intervalles de confiance (IC) à
95% pour l'association avec le risque de cancer de l'ovaire ont été estimés à l'aide de la régression
logistique inconditionnelle.
Résultats:
Le lien entre la consommation totale d'alcool au cours de la vie et le risque de cancer de l'ovaire
explicitait une relation en forme de U: comparées à celles qui n'ont jamais bu, l’OR (IC à 95%)
était de 0,72 (0,52-0,99) pour les participantes qui buvaient >0 à <1 consommation par semaine,
de 0,83 (0,61-1,15) pour 1 à <3 consommations/semaine et de 0,98 (0,72-1,33) pour ³3
consommations/semaine. Une relation en forme de U a été suggérée pour la consommation de bière
et de spiritueux au cours de la vie, mais les OR étaient plus proches de la valeur nulle. Les analyses
par comportement tumoral ont suggéré que la consommation totale d'alcool au cours de la vie était
associée à un risque réduit de cancer de l'ovaire invasif, mais à un risque accru de cancer de l'ovaire
limite. Une tendance similaire a été observée pour la consommation de bière, mais pas pour les
spiritueux, le vin rouge ou le vin blanc.
Conclusion:
La consommation d'alcool pourrait être associée de manière non linéaire au cancer de l'ovaire et
cette association pourrait varier en fonction du comportement tumoral. Background:
Ovarian cancer is the deadliest gynecological cancer among Canadian women. Given its poor
prognosis and limited methods of early detection, research is necessary to identify factors that may
prevent ovarian cancer from occurring in the first place. Alcohol is a risk factor for many cancer
sites, but its relationship with ovarian cancer remains unclear. We investigated the relation between
lifetime alcohol consumption and ovarian cancer risk.
Methods:
In a population-based case-control study in Montreal (2011-2016), 497 cases and 904 controls
reported their lifetime consumption of red wine, white wine, beer and spirits and other variables.
For total alcohol intake and each specific alcohol type, adjusted odds ratios (OR) and 95%
confidence intervals (CI) for the association with ovarian cancer risk were estimated using
unconditional logistic regression.
Results:
The association between lifetime total alcohol intake and ovarian cancer risk was U-shaped:
compared to lifetime never drinkers, the OR (95% CI) was 0.72 (0.52-0.99) for drinking >0 to <1
drink/week, 0.83 (0.61-1.15) for 1-<3 drinks/week and 0.98 (0.72-1.33) for 3+ drinks/week. A Ushaped
relationship was suggested with lifetime consumption of beer and spirits but ORs were
nearer the null value. Analyses by tumour behaviour suggested that lifetime total alcohol intake
was associated with a reduced risk of invasive ovarian cancer but an increased risk of borderline
ovarian cancer. A similar pattern was observed for intake of beer, but not spirits, red or white wine.
Conclusion:
Alcohol consumption may be non-linearly associated with ovarian cancer and the association may
vary by tumour behaviour.
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