Extreme metal : subculture, genre, and structure

Abstract

Le métal extrême est un amalgame de plusieurs sous-genres qui partagent des caractéristiques musicales et discursives. Pour des raisons de concision, une attention particulière sera donnée au black métal et au death métal – deux sous-genres très populaires qui font partie de l’amalgame de l’extrême métal. Chaque chapitre entreprend une perspective différente afin d’offrir une analyse comparative entre le death métal le black métal. Le premier chapitre débutera avec l’historique de l’extrême métal, en plus d’inclure une comparaison des deux sous-genres en matière d’iconographie et de syntaxe mélodique/harmonique. Le deuxième chapitre, poursuivra avec une analyse sur la conception du timbre entre le death métal et le black métal. Plus précisément, je ferai une distinction entre les timbres qui sont engendrés par la production audio, comparativement aux timbres qui résultent de performances musicales, comme par exemple, la distorsion de la voix. Par la suite suivra une analyse sur la conception rythmique et métrique du death métal en particulier, car cette approche va simultanément me permettre d’entreprendre une discussion sur la fluidité qui distingue les sous-genres death métal et le métal progressif – ce dernier étant largement conçu par sa complexité rythmique et métrique. Le quatrième chapitre, quant à lui, entreprendra une approche sociologique afin de répondre à certaines questions engendrées dans les trois premiers chapitres. Ultimement, ce mémoire vise à élucider deux questions en particulier: Quelles sont les intentions esthétiques qui distinguent les praticiens de death métal de ceux qui pratiquent le black métal? De plus, comment les amateurs des deux sous-genres conceptualisent ces différentes intentions esthétiques? Afin de répondre à ces questions, l’approche sociologique du quatrième chapitre fera lumière sur la notion de capital de sous-culture – introduit par Sarah Thornton, mais dérivée du concept de capital culturel de Pierre Bourdieu.

Extreme metal is a conglomeration of numerous subgenres with shared musical and discursive tendencies. For the sake of concision, the focus throughout this thesis will mainly be on death metal and black metal – two of the most popular subgenres categorized under the umbrella of extreme metal. Each chapter is a comparative analysis of death metal and black metal from different perspectives. Thus, Chapter One is historical account of extreme metal but also includes discussions pertaining to iconography and pitch syntax. Subsequently, Chapter Two concerns itself with the conception of timbre in death metal and black metal. More specifically, timbre will be discussed in the context of sound production as well as timbre derived from performance, in particular, vocal distortion. The conception of rhythm/meter will be discussed in Chapter Three which will simultaneously allow for a discussion of the fluidity of genre boundaries between death metal and progressive metal – largely because of the importance placed on rhythm by the latter subgenre. Instead of a focus on musical practices, Chapter Four will instead take a sociological approach with the aim of answering certain issues raised in the first three chapters. Ultimately, this thesis aims to elucidate two questions: What are the different aesthetic intentions between practitioners of death metal and black metal? And, how do fans conceptualize these aesthetic differences? Sarah Thornton’s notion of subcultural capital – which is derived from Pierre Bourdieu’s notion of cultural capital – will help to answer such questions.