La représentation des communautés culturelles dans les récits de Gabrielle Roy
Thèse ou mémoire
2019-01 (octroi du grade: 2019-05-08)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Littératures de langue françaiseRésumé·s
Ce mémoire étudie la représentation des communautés culturelles dans l'œuvre de Gabrielle Roy, en particulier dans deux romans et un recueil de nouvelles : Rue Deschambault (1955), Un jardin au bout du monde (1975) et Ces enfants de ma vie (1977). Composés de récits distincts consacrés à divers personnages d'immigrants (ou enfants d'mmigrants), ces trois œuvres brossent un portrait contrasté de l'Ouest canadien dans un pays qui était déjà « multiculturel » avant que le multiculturalisme devienne la politique officielle du Canada. À travers les souvenirs de la narratrice qui sert de truchement à l'auteure à l'époque où elle était jeune fille (Rue Deschambault) puis enseignante (Ces enfants de ma vie), ou par la voix d'un narrateur omniscient (Un jardin au bout du monde), le regard que jette Gabrielle Roy sur la condition des immigrants est à la fois critique et empathique de leur situation économique et sociale. Notre étude s'attache aussi à la condition réservée à la minorité francophone dans l'Ouest canadien, qui la rapproche de celle des immigrants représentés dans l'œuvre de l'écrivaine franco-manitobaine. This study focuses on the representation of cultural minorities in the work of Gabrielle Roy,
particularly in two of her novels and one collection of short stories: Rue Deschambault
(1955), Un jardin au bout du monde (1975), and Ces enfants de ma vie (1977). Composed
of distinct narratives devoted to different figures of immigrants (or children of immigrants),
these three works brush a vivid portrait of Western Canada in a country which was already
« multicultural » before multiculturalism became Canada’s official policy. Through her
memories as a young girl (Rue Deschambault), and as a teacher (Ces enfants de ma vie), or
using the voice of an impersonal narrator (Un jardin au bout du monde), Gabrielle Roy
sheds a critical yet empathic light on the condition of the immigrants from an economic and
social perspective. Our study also embraces the situation of the French-Canadian minority
in Western Canada, similar to that of the other immigrants represented in the work of the
Franco-Manitoban writer.
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