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dc.contributor.advisorMorselli, Carlo
dc.contributor.advisorCousineau, Marie-Marthe
dc.contributor.authorNolet, Anne-Marie
dc.date.accessioned2019-05-13T15:23:56Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-13T15:23:56Z
dc.date.issued2019-05-08
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21705
dc.subjectréseaux sociauxfr
dc.subjectanalyse de réseauxfr
dc.subjectréseau personnelfr
dc.subjectanalyse de réseau personnelfr
dc.subjectviolence conjugalefr
dc.subjectinterventionfr
dc.subjectmaison d’hébergementfr
dc.subjectsocial networkfr
dc.subjectsocial network analysisfr
dc.subjectpersonal networkfr
dc.subjectintimate partner violencefr
dc.subjectpersonal network analysisfr
dc.subjectdomestic violencefr
dc.subjectinterventionfr
dc.subjectshelterfr
dc.subject.otherSociology - Criminology and Penology / Sociologie - Criminologie et établissements pénitentiaires (UMI : 0627)fr
dc.titleL’autonomie relationnelle des femmes victimes de violence conjugale : une analyse de leur réseau socialfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineCriminologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse comble un manque de connaissances en ce qui a trait au réseau social des femmes victimes de violence conjugale. Elle répond aussi aux préoccupations d’intervenantes qui, lorsqu’elles souhaitent intervenir en lien avec le réseau des femmes, trouvent difficile le manque d’information et de formation sur le sujet. Partant de l’idée selon laquelle l’autonomie comme le contrôle des femmes se construit à l’intérieur d’un contexte relationnel global, l’objectif principal de la thèse est de comprendre leur processus d’autonomisation tel qu’il se produit dans leurs relations. Cinq objectifs spécifiques sont poursuivis, à savoir de 1) mettre en lumière les actions des membres du réseau des femmes victimes de violence conjugale et les inscrire dans une ligne du temps, 2) décrire les configurations du réseau des femmes et les changements qui y surviennent, 3) comprendre l’influence des actions sur la structure, 4) comprendre l’influence de la structure sur les actions et 5) cerner l’influence du passage en maison d’hébergement sur l’autonomie des femmes. L’atteinte de ces objectifs se fait à partir du concept d’autonomie relationnelle, définie comme la liberté de saisir une diversité d’options, et à partir d’une méthodologie mixte mariant l’analyse de réseau et l’analyse qualitative. Des entrevues ont été réalisées avec 30 femmes, permettant de dégager quatre étapes à travers lesquelles leur réseau se transforme : la relation violente, la rupture, le suivi en maison d’hébergement et le post-suivi. La rupture et le passage des femmes en maison d’hébergement leur permettent de devenir plus autonomes au sein de leurs relations, mais un défi de taille les guette pour le post-suivi, soit celui du manque de diversité dans les options relationnelles disponibles. Ce résultat doit être compris à la lumière des actions des membres du réseau des femmes, qui peuvent certes soutenir leur autonomie en prenant leur juste part du problème, mais peuvent aussi lui faire entrave, en refusant le problème ou en prenant la charge complète de la situation. Alors que les femmes s’ajustent à leur contexte et agissent de sorte à préserver leur autonomie, leur accès à des options diversifiées diminue le poids des actions contraignantes d’autrui. Ultimement, les options diversifiées leur permettent de reprendre le contrôle de leur vie. Les résultats sont discutés en lien avec l’intervention centrée sur le réseau des femmes victimes de violence conjugale.fr
dcterms.abstractThis thesis fills a knowledge gap regarding the social network of victims of domestic violence. It also addresses concerns raised by intervention workers in the field, who want to develop network-based interventions but report challenges stemming from a lack of training and information on the matter. Based on the idea that women’s autonomy is a product of their global relational context, the main objective of the thesis is to understand the process by which autonomy is constructed. Five specific objectives are pursued: 1) To highlight the actions performed by members of these networks, organized according to a timeline 2) To describe the changes in the women’s network 3) To understand the network’s influence on the aforementioned actions 4) Conversely, to understand the influence of the actions themselves on the social networks 5) To identify the influence of shelters on the evolution of the women’s social networks. In order to achieve these objectives, analyses were conducted using the concept of relational autonomy, defined as the freedom to choose among an array of options. A mixed methods research design is employed, combining social network analysis and qualitative analysis. Thirty interviews were completed, through which four stages of social network transformations emerged for women who had experienced intimate partner violence: the violent relationship stage, the break-up stage, shelter interventions, and post-shelter life. The women’s autonomy increases with their break-up and as they access a shelter. However, a major challenge awaits for the post-shelter life: that of the decline of relational options. This result has to be understood in light of the women’s network members’ actions, which can certainly support their autonomy by taking their share of the problem, but can also contribute to their constraint by refusing to get involved or by taking complete charge of the situation. When they have access to a context that includes multiple options, the constraints imposed by people are less effective. As women adjust and undertake actions in order to preserve their autonomy, having access to a range of relevant options allows them to regain global control over their life. The results are discussed in terms of network-based interventions with victims of domestic violence.fr
dcterms.languagefrafr


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