Abstract(s)
Les patients avec un diabète de type 1 (DT1) sous insulinothérapie intensive se doivent de pratiquer le calcul des glucides (CG), mais cette tâche ajoute un fardeau à la gestion de la maladie. De plus, cette méthode contribue à une approche nutritionnelle glucocentrique non axée sur la qualité alimentaire. En effet, un questionnaire nous a démontré que les patients avec un DT1 avaient certaines difficultés dans son application et des études antérieures ont prouvé que ces patients avaient une faible qualité alimentaire. Parallèlement, le profil des patients DT1 a beaucoup changé, en particulier avec la progression des problèmes de surpoids et d’obésité qui contribuent à une prévalence de syndrome métabolique allant jusqu’à 45%, un statut associé à une majoration du risque cardiovasculaire (CV). En l’absence de recommandations spécifiques pour ce groupe à ce jour, nous avons démontré qu’une intervention nutritionnelle axée sur la qualité alimentaire (diète faible en gras et méditerranéenne) était faisable et menait à une amélioration du profil cardiométabolique. L’absence de différences significatives sur le profil CV et la composition corporelle entre ces deux diètes suggère que l’individualisation de l’approche nutritionnelle serait nécessaire pour les patients avec un DT1 pour la réduction du risque CV. Des études supplémentaires sont cependant requises pour optimiser l’enseignement et changer l’approche glucocentrique afin de faire une promotion plus importante de la qualité nutritionnelle s’intégrant dans de saines habitudes de vie.
Patients with type 1 diabetes (T1D) on intensive insulin therapy are required to practice carbohydrate counting, but this task adds a burden to the daily management of the disease. Moreover, this method contributes to the glucocentric nutritional approach that isn’t focussed on nutritional quality. A questionnaire allowed us to demonstrate that patients with T1D have difficulties with the application of carbohydrate counting and previous studies have proved that T1D patients have poor nutritional quality. In parallel, the profile of T1D patients has drastically changed over the years, with the progression of overweight and obesity, which could explain the prevalence of up to 45% of metabolic syndrome, a status associated with an increased cardiovascular risk. In the absence of specific recommendations for this group at this point, we have demonstrated that a nutritional intervention focusing on nutritional quality (low-fat diet and Mediterranean diet) was feasible and led to an improved cardiometabolic profile. The absence of significant differences between both dietary interventions suggest that individualization of the dietary approach is necessary and future studies are required to optimize the teaching and change the glucocentric approach for the promotion of nutritional quality integrated in healthy lifestyle habits.